r «'en être écarte'*, sur quelques points, que l'o rateur iudique; niais, néanmoins, son voie sera favorable, si la discussion n'apporte poifll de cliangemens dans ses opioious actuelles. Le président invite les orateurs qui suivent se renfermer dans l'examen de l'ensemble, sauf demanderensuite, la parole, pour.ee qui se rattache aux divers titres. 11. de Roiick ctoit devoir, d'après cette in vitation, renoncer a la parole, pour le moment. Sont successivement entendus: iMM. F'ockema de StassartDancker- Curtius et Luzac. La liste des orateurs étant épuisée, \e pré sident dit que personne n'a demandé la parole sur les disjjositions générales: elles sont mises aux voix, el adoptées, l'unanimité de 91 voixdeux de moins que sur la liste de pré sence. On passe la discussion du Titre I". De la Recherche des Délits. - Sont entendus - MM. de Raisinde I.anghe le ministre de ta justice van Ciombrugghe de Sécus et F ah ri - Lo agrée. On [tasse l'appel nominal. Le titre Itrest adopté, par 82 membres, contre 8. Les oppo- sans som: - MM. de Roisin.de Stockhem ,de Langhe,de Cornet de Grcz, Fabri-Longrée, de StassartDuniont et van den Hove. O.o passe au Titre II. Du Jage-Com missaire, el de VInstruction préalable. M M. Le Hun Doaoker- Curtius le mi nistre de la justice ont la parole, La discussion se prolonge MM. Dumont, Le Hunde Sécus de JongePP'arin et Beeluerls ces Irois derniers, en hollandais y prennent part. M. Reyphins, qui a la parole ensuite, propose, attendu l'heure avancée de remettre la discussion au lendemain. - Appuyé] crie-t-on de toutes parts.-Le président. - De main midi. Plusieurs voue.-Pourquoi pas onze heu res Le président. - Cela n'est pas possible; la section ceiura'e doit avoir une conférence avec le ministre de l'intérieur. La séance est levée: il est quatre heures. P. S. - Dans la séance du 17, le litre II a été tejelé, par 5o voix,coutre 42. - Les débals ■toiit continués demain. Dans le projet des dépenses décennales, pour remplacer celiesde la loi du 24 décembre, 1829, le café, la consommation, y est porté rofl par 100 \\y.-Augmentations:- j5. p. c., sur le sel. -12p. c., sur le vin étranger. -- 5 p. c., sur la distillation, bierres et vinaigres indigènes. 7 p. c.,sur le sucre 117 p. c.,sur le personnel: les cents communaux cesseraient d'être perçus. - Dans la séance du 18le Titre ni. - De V Ajournement personnelet de l'Arresta tion des Prévenusa été tejelé apies d'assez longues discussions, par 5a voix contre 44- Le. Titre ts.-De l'Envoi de la Procédure la Cour provinciale et des Dispositions ultérieures prendre par la Couradopté par 93 Voix, contre 2. - le Titre v. - De la ProcédureV Audience devant la Cour provinciale adopté, par g4 voix contre t; - Séance du 19. - Les Titres vi vu, vm et tx ont été adoptés. - Les débats sont conti nués au lendemain. - Séance du 20. Los titrii t, xilu, lui, xiv, xv, xvi, xvii ete. xYiu ont été adoptéé, la très grande majorité. Discussions sur les Pétitions. «t* Nous avons publié dans le dernier n° du Propagateur 1215 les deux discours de l'honorable député de LiègeM. de Gerlache. L'impartialité dont nous faisons hautement pro fession, nous impose le devoir d'offrir, au moins, nos lecteurs comme pièce de comparaison ce que le mémoire de M. Doncker-Curlius, au teur delà motion d'initiative, renferme, tout la fois, de plus piquant, de plus logique, de plus substantiel. C'est dans la conclusinn même du fameux discours de ce savant député, discours qu'a réfuté son collègue de Liège, que nous-croyons trouverréunis comme en un seul faisceau, les argumcns longuement développés dans le mémoire même. Voici ce passage final nous le recommandons toute l'attention du public*: - et Or, les pétitions dont il s'agit, sont ue- généiéesen exigences, tu mandais de la mul- tmide. C'est un joug qu'on vèut nous imposer; un jong qui, uni avtC l'action des journaux, pèse déjàqui gène, et qui vous rendrait, enfin, entièrement dependaus. a Secouez-le, ce jong honteux! Non! ce n'est pas Rome, ce n'est pas le clergéce n'est pas la volonté pi étendue de la niasse, ce ne sont pas les prétendus organes de l'opinion publique, ni descunfedératioris quasi-démocratiques, et, par cela même contraires notre loi fonda mentale, cou fédéral idtis qui deviendraient ly- rariniques au plus liauldegié, qui doivent nous guider, nous conduire,"ou influer, sur nous au poitil de ne plus oser librement émettre nos voles, de peur d'être et usures; mais, tout en respectant la communication des lumières de nos concitoyens, communication qui peut se faire par le moyen de la presse; tout en profi lant, sans distinction d'où elles jaillissent; tout en maintenant cet effet la libellé de la presse, et le dioit de pétition: Quand il s'agit d'appliquer tel ou tel principe fondamental, el de le maintenir, c'est de cette enceinte même que peut et doit paitir l'élan et c'est nous-mêmes, les représentans du peuple que nous cbetissons; c'est nous, les amis de la commune-patrie, qui donnerons l'i nitiative, s il y a lieusans que jamais nous de vions désirer, ni admettre l'adb sion,ni l'appui, ni la censure de masseS j agissantuniquement dans ce butde soutenir dans çettg enceinte même, parla forme de prétendues pétitions, tantôt tel ou Itl principe d'açlioil politique tantôt telles ou telles doctrines conLoilçg^s tantôt telle ou telle nuaucp,de parti: car c est ainsi que, conliaireiprot la loi fô'udamentale, le peuple même va s'immiscer dans l'action du gouvernement en vous îuoposant, enfin, des lois dont la proposition appartient qu'au Roi, ou celte chambie; el c'est ainsi que le gou vernement, cirz nous,:de mouaichie. lenqrérée, dégénérerait en une cspece de démocratie. Voila ce quoi tendent ces pétitiomiemens continuels, quoique, dans.le principe, leur but puisse y êire tout opposé: voilà ce que nous sommes obligés de prévenir. a J'écarte donc toutes ces pétitionspar l'ordre du jour, en attendant le règlement lé gislatif de I exercice de ce di oit, d'api esi'apeiçu des idées que je viens de vous piéseuter. CHAMBRES DE FRANCE. Rèseai des séances des chambres des pairs «t des députés. v Chambre dis Pairs. - Séance du 10 mars. M. le garde des sceaux a présenté deux projets de loi sur le duel, M. le marquis de SémonviUe a prononcé l'éloge de M. le chan celier 1V Ambray La chambre s'est séparée, sans ajournement fixe. Chiuirr ris DÉrcTXi. Séance du 10 mars. La commission pour l'adresse s'est encore assemblée, depuis midi jusqu'à cinq heures. La rédaction, apportée dans Je sein de la com mission par un de ses membres, ayant obtenu l'approbation générale, el n'ayant paru suscep tible d'aucune modification notable, les débats, en comiié secret, ne paraissent devoir commen cer que lundi i5. Du i5 - La séance s'ouvre une heures un quart. Touç les ministres prennent place successivement, excepté M. de Courvoisifr gai de des sceaux. Après la demande, d'uu Congé, faite par M. Coqueray, qui va vr>ter aux élections de Maine et Loire, M. Ie.président annonce que l'adresse dont il va donner let» ture la chambre, a éié adoptée, l'unanimité par les meoibies de ly commission. Cette:lectu re se fait, au milieu du plus profond silence.-. Après la lecture de l'adresse.M. de Lépine (du Nord est monté la fi ibunepour )a combattre il la repousse comme insultante pour leliône; il finit par une protestation d'amour pour la chai te.MM. de Montbel Gucrrton- Ranville qui a été rappelé l'oidre, par la gauche et Pvligïiac ont protesté con tre l'adresse MM. Agier Félix Faure j Il y de de NeuvilleLe Pelletier cFAulnay f 1 un des conimissaiies Dupin aîné etc., ont successivement la parole. Tous démontrent, avec lorce, la nécessité de l'adresse, qui se ter mine, peu présde la sorte; C'est entre ceux qui s'interposent entre lui le roi et son peuple, ou ceux qui lui apportent la peusée el les senijmens dp pays, qu'il aura prononcer.» 4°4 membres sont présens la séance Du 1 G- Commuai ion des débats. - Début, la tribune, de M, Berryer fils.)Nouvelles protestations des ministres. - Clôture. - Adop tion de l'adiesse. une majorité de 4o voix 1 402 membres présens: 221, pour; con tre Tirage au sort de ilo membres, qui avec le président cl les quatre sécrétaires forment la grande-deputalion. PARLEMENT D'ANGLETERRE. rxsbmx des séances des chambres des lords et des communes. CaAHint sis Coauexxs. - Séance du 10 mars t Lord Palmerston a fait nhe motion pour demander la communication de tous les papiers qui ont rapport aux affaires du Portugal. M. Herries a répondu en réfutant les argu- mens employés par le preopiuant. Ensuite, M. Peel u pris la parole, el a tâché de demon- tier; Que la marche que l'Angleterre a suivie, cet égard était conforme aux vrail principes de la politique. Il a fait ressortir la nécessité de rejeter la motion de lord Palmer ston. Mise aux voix elle l'a été, eu effet, par i 5o votes, contre 73. Du 11. Kéceplion de plusieurs pétitions parmi lesquelles on remarque celle des mar chands de Londres, au sujet du renouvellement de la charte de la compagnie des Indes, qu'ils sollicitent la chambre de u'accorder qu'avec •certaines restricùons.-L'autre objet principal traité dans cette séauce est la proposition de M. Rice, d'introduire, en Irlande, les lois sur es pauvres, en vigueur en Angleterre. A cet effet, il a fait la motion de nommer un comité d'enquête sur l'état des pauvres en Irlande. A près quelques débats, la motion est adoptée et le comité, nommé. Du 12-— L'alderroan TP'ailhman a pré senté la pétition adoptée, récemment l'hôtél de ville, au sujet de la détresse générale, et il a prononcé un discours étendu, l'appui de cette pétition, qui a été déposé sur le bureau, et dont l'impression a été ordonnée. La chambre s'est, ensuite, foimée en comiié de subsides, el a continué la discussion sur les dépenses de la marine. Une motion de sir James Grahampour demander l'abolition delà place de caissier de la maiine a donné lieu de longs débals, et a été, la fin, rejetée, par une majorité de 188 voix, con tre 90. Du t5. La chambre s'étant formée en comité de voies et moyensle chanceleir de

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2