Il parait que les pièces de 3 florins sont devenues l'objet d'une industrie qui pourrait e.i'iaref leur circulation car nous avous vu une de oes pièces, limée obliquement sur «ne partie du bord do reversl'autre côté étant parfaitement intact la pièce peut passer «r, plusieurs mains sans qu'on aperçoive le xjp'.unjage qu elfe a subi. J. de la B Noire Société de Littérature nationale a tenu, te i a une seance ordinaire, dans laquelle 3Vi. le professeur van Biéda a prononce un discours sui les découvertes importantes que la géographie doit des navigateurs et autres rvo^ageurs des Pays-Bas. L'orateur s'est prin cipalement attaché l'éloge de Corneille de JBiuyu pejulie et voyageur qui parcourut il la tin du 17e siècle la Moscovie la Perse l'Egypte, les iodes orientales, et rapporta, dans Sa patrie, une riche collection de dessins, de ruines d'esquisses de scènes naturelles, et dés observations les plus judicieuseset jus qu'alors, les plus neuves, sur les mœurs des iiaiiôns, qu'il publia eu 1718. Ensuite M. Cornelissen, secrélaire-inspec- teoi de l'Université a prouvé ,par une lettre récemment découverte dans les archives de notre ville, que la culture du mûrier blanc encouragée par notre gouvernementmais combattue par les préjugés, ennemis consians de tout ce qui présente quelque aspect de nou veauté fut déjà projelée dans nos provinces, et recommandée par les souverains, sous le gouvernement d'Albert et Isabelle. iVl Corné- Jissen tenait celte remarquable pièce de M. L. de Basl, qui se propose de la faire insérer dans Je Messager des jdrts et des Sciences. Journ. de Gand. On nous transmet avec prière d'inser tion les vers lalins que voici IN COLLEGIUM PHILOSOPHICUM Condituman.no MDCCCXX V eversum anno MDCCCXXX. k' "Ecce suh anspiciis aedes constracta monarchae, Corruit extemplo fulmine, Rorna tuo. Illesui dederat monumentum et pignus amoris; Tu mawsoleum construis ingenii. Us Catholique Belge. La prorogation est un acte coupable un acte de trahison enveis la couronne et le pays c'est l'a joui nement de tous les biens la pro longation de tous les maux; etsoyez-en sûrs, la c 'iambre prochaine celle-ciou une autre, vous demandera compte de c> lté mesure, prise dans le seul intérêt de voue durée, et qui, pour avoir été mal connue dans cet intérêt mêmen'en est pas moius ci iminelle. Le Temps. Maintenant, tournons-nous vers l'aveuir, et demandons-lui ce qu il renferme. Plusieurs partis sont possibles - i° Le renvoi immédiat du ministère. 2* La dissolution immédiate de la chambre. 3° La prorogaliou de la chambrepour composer un ministère nouveau. 4# La prorogalioupour dissoudre la cham bre plus tard. 5* En cas de prorogation conservation de l'état légal, jusqu'à la session qui se rou- vrira. 6* Ou appel l'article 14, interprété faux, pour suspendre te 1 ou tel droit assuré par la charte par exemple: la liberté de la presse. 7° Eu cas de dissolution de nouvelles élec- tio iS légales. 8° Ou des ordonnances illégales et nulles pour changer le modé d'élection. Courrier Français. r Une pétition la chambre des députés pour la révision des lois criminelles, a été signée par les membres du jury du départe ment d'Eure et Loir. On y remarque ces Çi) Nassau parle il s'élève, sa voix tutélaire.... Mais Rome a fulminé son décret destructeur. I.'immortel monument s'écroule, en sa splendeurs, De génie et d'amour mausolée exemplaire. Les formes, en etleitracées par le code f d'instructionoffrent un champ si vaste l'arbitraire que l'on ne peut compter sur une bonne justice qu'en supposant exempts de passions et d'erreurs tous les otliciers et magis trats appelés coopérer l'inforiuatiou et aux débats. Le code pénal est uti codé de fer: ou ne peut lire sans ethoila gradation de peines alla-_ citées certaines circonstances souvent indif férentes mais qui transforment up délit cor rectionnel en un crime, qui entraîne, nécessai-, remeni des peines.ufllrctives et infamantes; et mêmele dernier supplice. La réunion de ces deux codes complète l'œuvre d'un despotisme odieuxdont le 1e- lour n'est plus possible les coi»séquences les plus fâcheuses découlent dn corps du droit social elles se font sentir chaque jour da vantage; et ce n'est-pas signaler la moins fu neste, que de ramener l'attention sur cette niasse pi esque incalculable, des condamnés qui rentrent dans la société, l'expiration des peines infamantes. Les soussignés forment, doncles vœux les plus ardens pour que le système pénal actûel soit révisé en enlier et qu'il soit approprié aux mœurs, aux besoins et aux droiis d'un peuple libre et éclairé. M. Philippe, comte Lens chevalier de l'ordre du Lion Belgique, ancien bourgmestre de Gand et gouverneur de la Flandre orieuta- le, chambellan de S. M., conseiller d'état, membre de la première chambre, et président du collège des cufaleuis de Gand, est mort presque subitementsamedi 20 dans la même ville frappé d'apoplexie. M. van l'raei, de Bruges, conservateur de la bibliothèque du roi de France ,et l'un des plus sa vans bibliographes, de f Europe, vient d'èire élu membre de l'Académie des Inscriptions et Bel les-Le tires de Paris, en rem placement de feu M 'Gosselio: iLavait pour concurrens MM. Chnmpoiliou jeune,, Tltu- rot et Aug. Thierry. ff3* Dans la séance dti 11, seconde cham bre, états-généraux ont été adoptés: l'unanimité, lelitre"XIX par 81 voix, contre 5, le titre XX; et pair 60 votes, contre 36, le tilre XXI do Code d'Instruction criminelle. Le tilre XXII et dernier a été rejeté, la majorité de 90 voix, contre 5. La séance est levée, sans ajournement fixe. SOLUTION DE LA QUESTION GRECQUE. C Il paraît certain que le prince Léopold est maintenant, souverain de la Grèce. La Russie a cédé, et le prince lui-même, dont les demandes avaient apporté quelques" retaidsà la conclusion de cette grande affaire, s'est soumis aux condi tions qui lui ont été imposées. 11 reçoit la Grece, affranchie de la dépendance de la Porte, libre de tout tribut; mais bornée, dans sa fron- liéte du sud-ouest, conformément au nouveau protocole de Londres destiné mettre les Sept- lies l'abri il u voisinage et de l'influence du continent libre. 11 renonce Ja limite d'Aria, fixée dans l'ancien protocole, et tracée, par l'épée russe déW\lç fj&ité d'Andriuople. Les troupes;, les vaisse^m ies.suiiBides qu'il ré clamait des trois puissances qui l'ont élu, afin de s'établir eJ. de gouverner en prince euro péen, dans ce pays place,l avant-garde du continentlui ont été refusés. Le cabinet de Londres souhaitait qu'il fût son délégué et u'il ne fut point celui de l'Europe. Il aura onc, pour liste civ ile, la pension que lui fait le parlement britannique et s'il a besoin de quelque assistance, soit maritime, soit militaire, ii auia recours aux vaisseaux anglais station nés dans la Méditerranée, et aux gai nisous des Iles-Toniennes. Il n'a point le tilre de roi de la Grece, mais celui de prince-souverain et i| sera sur le commentle lord huul-cocutuis- Saire de l'Angleterre. Ainsi, voilà une des plus grandes questions de l'epuque en apparence tei minée. Elle l'est dans l'intérêt anglais mais rien ne finit au début, et n'entre dans un repos aussi subit. La Giece s'élève, au contraire, sur l'horizou enco re serein de l'Europe, comme ces petits nuages hoirs qui sont, dans un ciel d'été les précurseurs infaillibles des orages L'Angleterre s'est, alors, réveillée de son sommeil, et elle a pris, dans la guerre d'Orieait, le lôle que l'Autriche a joué dans les dernières luttes politiques. Elle a tout fait, pour prévenir, entre la Russie et la Porte, une rupture, quç n'ont pu empêcher d'éclatei ni le traité du 6 juillet, ni la bataille deNavarin, ni l'expédition de Mutée; JiiJe -a tout lait, pour, -arrêter, la guerre, et pour modérer la victoire des Russes. Maintenant, elle prépaie tout, pour combattre, plus laid, Ja Russie avec avantage, et pour ré primer ses envahissemens qu'elle craint dans l'avenir. Elle forme do c, contre ce cabinet suspect de rébellioi eliver le statu quo une sainte - alliance dij. oma ïque. Placée dans l'Océan, et a l'exlremiie occidentale de l'Euro pe, elle a besoin pour joindre et pour sur veiller sa rivale, de se transporter dans la Mé diterranée et dans l'Onènt. C'est ce quelle fait, eu transformant cette mer en rade britannique; et la Grèce, en une de ses colonies. Les deux pai lis du passe et de l'avenir du statu quo et de l'action, que représentent l'Angleterre et la Russie, se placent, ainsi, par le traité d'Andri uople, et par le traité relatif a la Grèce, en face l'un île l'autre dans l'Orient, qui est le vrai iheàire des luttes futures de l'Eurojie La Russie sera dans la mer Noire; l'Angleterre, dans la Méditerranée la Russie, qui a définirivemrot expulsé les Turcs de la Moldavie et de la Va- lachie aura ses avant-postes sur le Danube; et l'Angleterre, les siens vers les frontières de la Thesscdie. Les evéueinens décideront st ce bel Oiii nt entrera, dans la civilisation européenne, par l'intervention russe, ou s'il resleia-enseveli dans sa baibarie, prise, par l'Angleterre, sous sa protection Le duc de Wellington a pensé que, s'il re venait au pouvoir, eu 1829, il lui rendrait un service semblable, qu'il abandonnerait l'alliance russe, dans laquelle la France était engagée, et qu'il lui livrerait la Grèce. Le passage du Bal- kan et la maiche victorieuse de î'armée russe dans les plaines d'Andriuople, rendaiaol ce re tour pressant. M. de Polignac est devenu mi nistre. Il est entré sur le champ, dans le sys tème anglais et nous a offert le pendant de ce dont nous avions été témoins, en i8a3 A celte époque, nous avons vu l'aimée d'un gouver nement constitutionnel aller restaurer, au prix de 4oo millions, la monarchie absolue. Au jourd'hui, nous voyons le gouvernement d'uu pays maritime sacrifier 80 millions, pour con solider la domination d'un peuple rival, dans la seule mer où nous puissions espérer de ba lancer sa puissance. Ainsi, uous avons fait deux expéditions, dans l'intérêt d'autrui, et contre le nôtre nous avons remis l'Espagne dans le système de M. de Metternich, sans qu'il lui en ait coûté un homme, ni un sou et nous avons délivré la Qrèce, pour le compte de l'Angle terre, sans autres frais, de sa part, que le prêt de quelques navires de transport. Ce qui a eu lieu, daus ces deux occasions, se renouvelle rait, vingt fois, si ce parti montait, vingt fois, au pouvoir, et qu'il eût se décider entre l'in térêt de la France, et celui d'une puissance étrangère. Les doctrines de ce parti le rendent étranger, et ses vrais compatriotes sont, tantôt) les Autrichiens; tantôt,les Anglais. Le National de Paris. I

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2