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luire dans lesîbilk somris 4 la chambre>et
qui tendent .améliorer I admirtisAraiion deda
justice. Lesitiiteoiiiensuite., «te lus pour la
*sco«de lois.
JU-jOn*. .des céréales est en hausse ,sur
lesanarclifs de Londres ,'LiverpooiDauzig
lilamLiuu-i.^ ,j£Lœ«igsberg,ieic.
La GazelleUniverselle publie en lan
gue françaisele protocole de la conférence
Menue, au .Foreigu-Office, k 4 février, relati
vement ULia-Grcce. li se compose de ro arti—
vdes.
.»La discussion de t'adresse fait le sujet
-d'ane foule d'obset valionsde la part des
journaux-d^ tous les partis. Nous avons fait
quelques btèves citations. Nous iiohs en abs
tiendrons j dorénavant. C'est la polémique
Tordre- du jour. Au reste, c'est toujours le,
«tente tkeiiie. Les uns sont des révolutionnai
res, etc.,* et lesapirts, desoor.tre-révolulicu-
nairts, etc. ;les premiers veulent rétrograder
89 ;-et les autres au 1.4e siècle.... et per as
jT/ nef as.
L'aspect commercial du port d'Anvers
>«'a jamais été plus arôme. On compte, eu ce
moment ,-dans ses deux bassins, 2-0 naviFes
de-mer, et 5o 60 de l'intérieur.
Par uu arrêté royal ,-du af février der-
*#iier,.n° 108, les navires qui passent le grand-
canal de la Nord-Hollande, et qui, par arrêté
de -S. M., du iq août, 2828, éiaient exempts
pour la moitié des droits de fanaljouiront,
-dorénavant, de Y exemption enliète de cesdroits.
Le.tribunal de Namur a eu conuaiire
ces jours'derniers de -diverses conlraveutions
la loi tlu aâ ventôse, au 11, reprochées MM.
Det E notaires lésullant de diver-
scs-surobarges,-que l'on rencontrait dans quel
ques actes reçus par eux. Le tribunal a regardé
les faits comme conslans j mais., attendu qu'en
'Cas de conviction de plusieurs délits la peine
la plus forte pouvait, seule, être prononcée que
ce principe est général, et que la loi du a5
ventôse ,-an ta sur le notariat, n'y a fait au
cune exception - le tribunal n'a prononcé
-qu'une amende de 5o francs, pour toutes les
«outra veillions constatées par le même procès-
verbal.
Ou lit dans la Gazelle d'Etat -
M. de Qualen ministre de Danemark la
cour d' Oldenbourg a été assassiné, E.utin,
dans la nuit du 21 au 23 feviier. Ou a trouvé,
le lendemain matin dans le jardinsitué der -
riére sa maison, sou corps, baigné dans le sang
qui avait coulé de plusieurs blessures mortelles
qu'il avait reçues la tête. Oa a soupçonné que
le meurtrier pouvait être un des hommes atta
chés son service; mais-celte conjecture ne
s'est puscoiÉfirraée et l'assassin est encore in
connu. M. de -Qualen laisse une veuveetsix en-
fans, qui ont quitté, de suite le lieu où ce cri
me avait été commis et se sont rendus Kiel.
Il jouissait de l'estime et de la confiance de
tontes les personnes qui étaient eu relation avec
lui.
On lira,avec intérêt, les détails suivans,
extraits d'un voyage eu Grèce, fait, par M.
Barber, dans l'éléde 1829, et imprimé Lon
dres: -
Mo» premier objet, en voyageant en
Grèce, éuit d'y vérifier l'étal des école#. Ce
que j'ai vu de l'ardeur des enfans recevoir
l'instructionet l'étonnante rapidité de leur in
telligence, a dépassé tout ce qu'on m'avait dit.
Quand je visitais les écoles, tous les eufatis
m'accueillaient, en cri ml: - Vivent les amis
de la Grèce!
«Lors tue j'eus fait unc( iUributioa danscette
deruiere école les enfans se mirent chanter
un hymne, en l'honneur des Anglais,des Amé
ricains et des Français.
«Je ne,puis partager l'opinion sévère de
quelques voyageurs, sur le.caractère grec et
sur i'miluence funeste d'une si longue oppres
sion. Je ne doute pas au contraire, que si
ce beau pays vqst conduitpendant quelques
années, par un gouvernement sage, il ne sur
prenne 1 Europe jiar ses progies dans tous
les genres de civilisation.
M. Capo-d'lsuias qui porte les soins les
plus attentifs tous les intérêts de la Grèce
n'a pas négligé de conserver ses moriumens.
L'asyle des orphelins est orné de vases anti
ques. Des fouilles ont été faites Eginc: on
les continue dans-plusieurs parties de la Grèce.
Voici ce que dit le Courrierau sujet de
la prorogation de la chambre des députés de
Fiauce: - Pour le moment, il n'est pas ques
tion de dissolution. Si telle avait été 1 intention
du gouvernement, la prorogation aurait été
pour uu terme beaucoup plus court il ne s'a
git.pas, non plus, d'un changement quelcon
que dans le cabinet sur ce pointnous savons
que le roi est fermement résolu.
-- Le roi de France vient de faire souscrire
pour ses bibliothèques particulières, r5 ex-
einplaires des OEuvres complètes de AI. Cha
teaubriand, pub'iéesen 45 vol. in-12.
Le Figaro annonce que Allle Sontag
s'est engagée-, pour cet hiver, au théâtre de
Berlin.
En rendant compte, dans le Catholique
de la brochure de M. de Brouckère sur les
distilleries, M. Rodenbach fait remarquer qu'à
Thielt. de neuf distilleries qui y étaient en ac
tivité, sous Napoléon, il n'eu reste plus qu'une
seule Bruges et banlieueune quinzaine de
distillateurs sont ruinés dans l'arrondissement
de Courlrai, une trentaine de distilleries sont
feimées;et, dans la commune de Deynze, où
naguèreou comptait vingt-sept de ces usines,
il n'en reste plus que sept.
La Revue de Paris contient un plan
d'association, adressé, aux négociansde Fiance
d'Angleterre et des Pays-Baspour le com-
meice de l'Archipel et de la mer Noire.
Ce qui confond la raison, dans un pareil
projet fies chances d'une réélection), c'est
assurément l'ignorance et l'aveuglement des
hommes qui ont osé le concevoir. Quoi ils ont
vu la France, dans les collèges électoraux de
1827, courir, d'enthousiasiûe, au renversement
d'un pouvoir cent fois plus fort que le leur
Cinquante réélections ont constaté les progrés
de l'esprit public! Depuis, est intervenue une
loi qui place la foi électorale sous la sauve-gar
de d'une magistrature indépendante Et les
voici poussant l'audace, eu 1880, jusqu'à
un apjiel cette même Francequi les a vus
surgir avec elïroi au pouvoir, et qui les a signa
lés au trône, par la voix de ses représentais
comme une cause de désordre, comme un élé
ment de trouble entre les grands pouvoirs de
l'état J
Puisseau moinscelle réélection être le
dernier acte du triste drame qui se joue, depuis
huit mois sous nos yeux! Puisse le ministère,
après avoir épuisé tous les degrés de juridiction
tomber de tribunal en tribunal, jusqu'à cet
arrêt sans appeljusqu'à cette condamnation
sans grâce Electeurs de Francevos man
datant ont fait leur devoir: vous ferez le vôtre,
et vous aurez sauvé, deux fois, le roi et la
charte. - J. des Oéb.
On annonce comme devant bientôt pa
raître, une brochure de M. de Ghâteaubriand,
sur les évènemens actuels-
S. A. R. le prince d'Qrauge est arrivé
Bruxelles, le 38 au mal.ti 5 1/3 heuies,
venant de La Haye.
].e Temps contient l'extrait suivant
d'une lettre écrite de Livourne, en date du 36
février -
Hier, le gouvernement toscan a faitoffi
ciellement, annoncer, au commerce de notre
villequed'après une convention entre l'An
gleterre, la France, l'Autriche, la Russie et la
Prusse, toutes le mesures vont être prises,
.pour la destruction des trois états barbaresqués
•de TripoliTunis et Alger, et que la Subliine-
Porte consent ce que ces pays soient incor
porés aux possessions du pacha d'Egypte. Il
ne resteraitalors, de tons les étais barbares
qués, que l'empire de Maroc, et l'on pourra se
flatter de voir la navigation de, la Aléditerranée
délivrée de toutes les craintes qui la gêneut
jusqu'à présent. (1)
Le 22 de ce mois, est mort, Bréda
M. le lieutènant-colonel Kock, commandant da
l'Académie militaire.
-- Le bruit court, en Allemagnequeues
puissances qui possèdent lès territoires qui for
maient le ci-devant royaume de Westplialie,
vont établir une commisou chargée d'examiner
les réclamatious qui existeraient contre cet an
cien état, O11 dit que les séances de cette com
mission se tiendraient Berlin. On désigne
même quelques-uns des membres qui en fe
raient partie. Celle affaire intéresse beaucoup
de Français.
C'était principalement l'électeur de Hesse-
Cassel qui avait rejeté, jusqu'à présent, la
plupart des réclamations, même les plus justes.
-- Les débats qui viennent d'avoir lieu
la cour de Bruxelles, dans l'affaire de M. Rous
sel, ont manifesté toute la mesquinerie des con
cessions accordéespar l'arrêté du 38 août
dernier, aux droits de la défense, relativement,#
l'emploi de la langue française.
Le prévenu ayant le malheur de ne pas com
prendre le hollandais la faculté qu'on lui
accordaitde se défendre en français, pouvait
devenir illusoire si i'àcciisatiou ne se faisait
entendre qu'en flamand: on y a remédié, en
faisaut venir uu interprète qui traduisit, suc
cessivement chacune des périodes de M. Dq-
viganud....
Pour peu que cet usage se perpétueil fau
dra que les interprètes-jurés, soient, eux-mêmes
jurisconsultes et orateurs £an$ quoi ils cour*
raient grand risque de mal traduire les disser
tations et les mouvemens oratoires.
Telle est la mesure de l'arrêté réparateur
qui a fait dire quelques-uns des députes du
Nord, que le grief de la langue n'existe plus.
Grâce celle nouvelle foi me de procédure on
verra l'audience travestie en une parade en
nuyeuse s.ms dignitépropre embarrasser
l'accusé qui doitquelquefois reconnaître
avec peine la véritable pensée du ministère
publicdanp une traduction morcelée, et
Maire perdre un temps considérable, tous
ceux qui assistent ce drame, presque burles
que. Ext. du Polit.
La Quotidienne dit que la chambre des
députés a eu le courage d'allet réprimander
le roi, dans son palais; que celte témérité a
déjà son prix, et qu'elle en aura d'autres en
core.
Ces insolentes attaques, dit IeNationalindi
quent l'état violent dans lequel l'adresse a jeté
ce parti. 11 s'indigne de tout ce qu'il provoque.
11 a passé six mois menacer nos institutions
demander des coups d'étatpublier des
écrits sur la nécessité de la dictature du pou
voir constituant, du régime des ordonnances;
il a osé exposer cette doctrime quoique d'une
manière voilée dans un discours qui aurait dû
ne contenir aucune arrière-pensée suspecte et
il ne veut pas que la chambre, organe du pays,
exprime ses craintesses défiances refuse son
concours un ministère ennemi de l'ordre exis
tant et s'adresse, au roi, pour qu'il juge entre lui
et elle! Voila ce que les théoriciens du pouvoir
absolu, les écrivains qui ont proclamé le besoin
d'une autorité supérieure aux lois, considèrent
dans la presse comme uu abus de la liberté
1Ceci s'accorde assez avec quelques induc
tions tirer de divers 0 de la circulaire du
ministre des affaires éirangères prince de Poli-
gnac, la chambre de commerce, de Marseille
du n mars.