lans 1» chambre comme un prélude de révo- ulion. --iM.de Montébello le troisième fils du maréchal de ce nom va, dit-on, s'mga er coninie soldat, dans un des régimens ci inî*ii- terié qui feront partie de l'expédition d'Atri- gue. On écrit, dè Brest11 mars Les arméniens se poursuivent, toujours, avec une grande activité, dans notre port. Notre port fournira a5 vaisseaux armés en flûte et en guerre; plus le bateau vapeur le pélican, de; ao canons. Il faut çspérer que cette formidable expédi tion, que l'on voit, ici, avec plaisir, châtiera d'une manière exemplaire, l'insolent pirate qui, depuis trqisans, brave la France. La Société philharmonique des Ampbions, b Véronej,va faire frapper une médaille, en l'honneur de Mme Pasta. Une-dépêche télégraphique aononce que le maréchal Gouvion-St-Cyr vient dcmounr, aux îles dTIyères, d'un accès de goutte la poitrine çj l'estomac. S. M. a accordé un breveta M. de Tolle- naere, deBruxelîes, inventeur du moyen de couder les cloches fêléeset de leur i endi e leur son, moyen dont l'expérience a prouvé J'tÛicacité. tOq assure que le projet de loi sur l'ins- trnction a éprouvé une telle opposition dans les sections qu'il devra être retiré et l'on ajoute que le projet de loi sur la presse aura le même sort. Bijenkorf M. Empis, ancien censeur des études, au ci-devant Lycéo elc Bruxelles, professeur émé- rite de langue grecque l'Athénée royal d'Anvers, y est décédé, le 19 de ce mois, daus sa soixante-septième année, après une couite maladie. Le Diario di Rogna, du 5 mars fait connaître que l'accès sur îVs teries de l'église est interdit toute personne venant du royau me de Naples qui ne peut montrer, la fion- tièréuii passeport, visé Mu nonce du saiut- siége près cette cour. LA FRANCE ET LES PAYS-BAS. Ce pays, est si près du. notre, sa situa tion politique et moralc influetellement, sur celle oë toute l'Europe et sur la notre,- en par ticulier-) qu'il est bien nécessaire et bien temps de s'en occuper sérieusement. Cette nécessité et cette urgence existent 'surtout pour notre gou vernement; et nous ne doutons pas qu'U n'en soit convaincu. D'ailleursM. van Maanen le fait assez entendre dans son journal. Mais, en parlant des affaires de France, M. van Maanen s'est trompe, justement, comme en parlant des nôtres, il croyait que les libéraux français étaient, pour ainsi dire, réduits capituler avec le ministère, et que, pour amener ce résultat, M. de Polignae n'avait qu'à montrer un degré de fermeté de plus.... Il peut voir aujourd'hui, que sa judiciaire et sa prévoyance ont été eu défaut. Ç»t exemple, joint celui que vient de lui donner notre seconde ebambre, pourra con tribuer a le rendre un peu plus modeste, et l'en gager se défier un peu de ses calculs.... Que va faire le gouvernement de France? tout le monde paraît l'ignorer et, peut-être, l'igno- re-t-il, lui-même. Heureusementnous n'avons pas besoin de le savoir pour nous conduire. Notre gouvernement n'a qu'une seule chose faire: c'est de s'attacher les Belges. Les affaires de France sans doute, excerceront toujours certaine influence sur les nôtres mais il dépend, de notre gou vernement, d'ôter, cette influence, tout ce qu'elle pourrait avoir de dangereux. Nous ne voulons, ni des libéraux français, ni des royalistes français: nous voulons rester Belges et, exclusivement Bel ges. M. van Maanen veut l'aire accroire, au Roi, quec'est la francomame qui tourmente la Belgique: nous sommes convaincus qu'à cet égard encore .il se trompe ou il veut tromper. Mais qui empêche notre gouvernement de for tifier, de jour en jour, davantage, les barrières qui nous séparent de la France; de rendre un touleversemént politique, de plus en plus, dif ficile? Qui l'empêche «le nous rendre a««e heu reux, pour ôtertout Belge, jusqu'à l'idée d'invoquer un changement quelconque? Il en a les moyens mais il doit les employer avec pru dence. Peut-être même, les circonstances critiques ou se trouve la i'jance sont-eijcs, pour notre gouvernement, une occasiun favorable de rétablir la paix chez nous.... Nous livrons cette observa tion ses méditations. Seulement, qu'il ne se trompe pas sur sa situation et sur celle du pays; qu'il ne se laisse pas, de nouveau, égarer par Al. van Alaanen, dans un moment aussi critique: qu'il ne s'imagine pas que, pour atteindre le but, il taille appuyer le funeste message du 11 dé cembre, et renchérir sur des actes qui lui ont valu les discussions sur les pétitions. Pour s'éclairer, il a, devant lui, un fait assez remarquable: c'est le langage actuel des Neder— landsche tiedachten. Les écrivains de ce journal, qui, il y a trois semaines, représentait l'oppo sition, la seconde chambre, comme muette et abattue, par la prétendue énergie du ministère, que disent-ils, aujourd'hui? Ils paraissent réduits injurier cette même opposition.' chose qui nous a surpriscependant car nous pensions que le caractère de ces Messieurs, et le ton de cette feuille, excluaient de semblables excès. Et, cependant, comment intreprctei ce petit paragraphe, du compte qu'ils rendent, aujourd'huides discussion delà seconde chambre?a Vccl is, over het ul, dan niet bestaan vanJactie en revolutionairen gezegd! Ao» schaamt nie 11 zich voor hetgeeri men is. On a parlé, beaucoup, sur l'existence, ou la non- existence, de la Jaction et des révolutionnaires: cé qui prouve qu'on rougit encore d'avouer ce qu'on est. Cela ne signifie—til pas que les membres de l'opposition, qui ont voulu montrer qu'il n'y a, ni faction, ni révolutionnaires dans les Pays-Bas, sont, eux-mêmesmembres de cette Jiictiony mais qu'ils ont honte d'en convenir! Si nous nous trompons le journal de Al. van Maanea n'a qu'à nous désabuser, par une autre explication. Nous l'écouterons volontiers. Si, au contraire, nous avons saisicomme nous le pen sons, le sens de ses paroles, il nous permettra d'en conclure qu'il manque de bonnes raisons, pour justifier les conseils violens qu'il a donnés, au Roi, il y a quelques semaines, Courrier de la Meuse. FRANCE. Paris2 S mars Uif journal du soir assure que le président du conseil a lait venirchez luile commissaire pies la Bouise deFaiis,et lu: a déclaré, avec solennitéqu'il n'y aurait pas de coups d'état. Le prince roniain a aflii nié que l'on ne lou cherait pas aux lois existantes, aux institutions jurées, tl qu'il en répondait sur sa lêle. Le commissaire a eu l'ordre de iransmetlrecelie assurance la Bourseet de la répandre dans les termes les plus formels. Depuis ce mo ment, M. de Ricliebourg ne néglig- rien, pour pour accomplir sa mission il sue sang et eau pour reproduire et cautionner la promesse de M. de Polignae.— de Paris.) -- Une liste de recomposition du ministère circulait encore la Bourse. La voici: M. de Villéle,aux finances; M. de Peyronnet, l'in térieur; M. de Vilroltes; la marine; et M. rie Guernon, la justice: M. de iMontbel serait nommé pair de h rance. - [Idem. J On croit que M. de Bourmont pailira, de Paiis, vers le i5 avril. M. de Poliguae aura la signature, pendant son absence. °Les lettres de départ ne sont pas encore ex pédiées aux généraux qui doivent l'aire pariiede l'expédition. On croit qu'elles porteront l'in dication du départ du y au 10 avril. Plusieurs colonels des régimens désignés pour l'expédition d'Aller oui donné leur dé mission. On en cite trois.— [Messager.) On a fait lit remarque que les feuilles mi- nistérielles ne disent plus l'expédition d'Alger mais Vexpédition d'A frique. Le duc de Wellington veut absolument que le prince Pohgnac reste a la lete des affai res de France, afin de pouver que l'opposition ne doit pas arrêter le gouvernement, et retarder les progrès que paraissent faite, en Angleterre, Jts associations contre le ministère actuel. On a répandu le bruit que MM. de VïIIèle et de Peyronnet (levaient faire partie de l'admi nistration Polignae. Oansce cas, M. Courvoisier S" i e- ire ait, pont cause de sa nié; ci .M, il'M tu ssez, p.o prur. - Corresp. du Londres, du Lonst.) line décision du ministre des aifdiies-ec- clésiastiques en date du 16 mai, 183g, porte que Je petit-séminaire d'Ecouis cessera d'être utie écoie-seCoridaire ecclésiastique, et que cet établissement Sera rangé dans la classe des maisons universitaires En dépit de cette ordon nance, cl au Vu et su de M. le préfet, la mai son d'Ecouis n'a lien changé ses anciennes lia» bitudes. Toujours, on refuse d'y recevoir, comme externes, les entans de la commune; toujours, les élèves y portent la soutane; tou jours les missionnaires viennent les endoctriner,, Mémorial de l'Eure. On prérend que la famille du général Ar nold, si méchamment poursuivi, en Amérique, pour avoir passé, aux Anglais, quelques jours avant une bataille, veut faire, un ministre fameux, hommage d'une médaille avec cette inscription: jiu digne émule du loyjl transfuge Arnold' Temps.) —Un monument la mémoire du brave eliu- fortuué prince Poniat awskimort la bataille de Leipzig, va êtreélevé Varsovie. MM. Gré goire, père et fils, Français de naissance, se se sont chaigés de la foute en bronze. Le bruit courait que l'Angleterre venait d'offrir sa médiation, a M. de Polignae, pour terminer,là l'amiable, les différends qui se sont élevés entre la France et le dey d'Alger. I Const.) On lit, dans une lettre particulière de Londres, que de nouvelles difficultés se sont élevéesdans le dernier conseil des mi nistres relativement aux affaires de Por tugal et de la Grèce. On rapporte que le prince Leopold a demandé un délai de trois mois. H paraît qu'il a leçu de mauvaises nouvelles de de ses futurs états. Les ministres paraissent se repentir d'avoir tant intrigué, et tant travaillé, pour un bomme qui n'est pas tout faitde ieur trempe. - Messager. Les journaux libéraux s'épuisenten vains raisonnemens, pour chercher quelles se ront les conséquences du renvoi de la chambre. 11 serait superflu, aujourd'hui, d'entieravec eux, ehins aucune explication. iMais uouscroy ons devoir dire, aux royalistes que ces con séquences seront toutes monarchiqueset que les actes du gouvernement ne larderont pas le prouver. (Gazelle.) M. le comte de Bourmontministre de la guerre est nommé par le roicommah- daut de l'expédition d'Alger.- (Idem.J La mort de M. Je prince d'Hohenlohe- Bartenstein et celle de M. le marquis de Gou- vion-St-Gyr laissent vacans deux bâtons de maréchal. L'un sera, dit-ondonné au com mandant en chef de l'expéditon d'Afrique et l'autre l'amiral chargé du commandement maritime. - Quotidienne. A l'audii nce du 17 murs, où l'on a con- conlinué l'affaire du Journal du Calvadosla cour royale de Caen a déclaré que la loi du a5 mars, 1822 sur la presse laisse, au ministère public, le droit de poursuivre, d'office, ceux qui atiaquent les fonctionnaires publics. -- Les journaux allemands annoncent que MM. Saphir et E. Oettingerrédacteurs du Bazar et du Sceptre Noirs'étant permis de mauvaises plaisanteries, sur quelques actes de S. M. le roi de Bavière, ont été condamnés passer huit jours en prison, et faire aimnde ïrouorabie devant le buste de ce prince. Nous ne connaissons pas le code pénal bavarois mais nous sommes affligés de voir, dans «11 pays ap pelé une existence constitutionnelle, des pu uitions grotesques infligées des délits ou des inconvenances politiques.-(Z.<? Temps Ceul quarante-sept ouvrages ont été dé-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 3