l 3.) séance du 22 est lu et approuvé. Plusieurs pé- tniooé sont renvoyées au comité. A li est lait hommage la chambre, d'une li vraison de 1a Revue des Revuespar M.'Jo bard,,et de deux exemplaires des Tableaux Statistiques de là Province du Brabant mé ridional par M. de Bouge. Dépôt la bibliothèque, et mention au procès-verbal. Il est donné lecture, dans les deux languesd'un fhessa^è royal, accompagnant un nouveau pro jet de loi pour l'accise siir le sel, coiiçu d'après l'opinion éiioiicée en comité-général. - Impres sion distributionet renvoi aux sections d'oc tobre MM. Pycke, van Tuyllexvan Genechten rendent comptes de diverses pétitions. Une lon gue discussion s'est élevée sur celle des sieurs Ferlau et Comp«i fabricahs de celle, Bruges. --Dépôt au greffe, et impression du rapport de la comniissior). La séance publique est levée, trois heures et demie. L'assemblée se transforme en comité-général. Il avait, pour Objet, paraît-il, de décider si les travaux de la chambre seraient interrompus Pâques il paraît qu'il y aura i5 20 jours de Vacances; mais, avant de se séparer, il sera fait un rapport, de la section centrale, sur la loi de la presse, de manière que la discussion puisse être indiquée pour le jour même du re tour. (Ef* Dans la séance du 2<j, diverses pétitions sont'renvoyées la commission. - Rapports. - Discussiou sur l'ajournement de la chambre adopté; une majorité de 75 vois, contré 7. 11 Commencerale 3 avril. La durée de la sus pension des travaux sei a fixée ultérieurement. - Messages royaux relatifs aux titres II, 111 et XXII du code de procédure criminelle nouvelle rédaction. - Renvoi aux sections d'octobre. - Séaîice levée, et ajournée au 36, a a heures. - Idem, au 31 J FRANCE, ".*r l'<: r _.J 1 - Paris, 3i mars Par orflonnauce du roiinsérée dans le Moniteurdu 27 M. le vicomte de Cbam- pagny, maréchal de camp est nommé soub- sécrétaire d'état aù'départemenl de là guerre. Parmi les mille bi uns que l'on jette dans la circulation il en est un cependant qui commence prendre quelque crédit. On s'occupe sérieusement dit-on d'un projet, çar lequel les députésles conseillers d'état et les préfets des cent jours, ainsi que les in dividus qui se trouvent compris daus les lois du 24 juillet1815 et du 17 janvier, 1816 seraient déclarés incapables, polir l'avenir, de siéger dans (a chambre élective. Messager. - M. 1 'amiral Duperré est partile 26 de Paris pour se rendre Toulon où il doit prendre le commandement de l'escadre, aussi tôt qu'elle y sera réunie. k -- Les régimvns qui sont destinés faire partie de l'expédition d'Afrique doivent être rendus, Toulon, le 28 avrilan plus tard. «■- Depuis quelque'temps, on voit, Tou lon le célébré' pirate Bavafèsqui doit partir a\/ec notre expédition. Il a promis d'amener le dey, au camp des Français, si l'on voulait lui donner une compagnie d'hommes détermi nés il connaît tous les souterrains et toutes les issues de la citadelle où le dey a établi son Jîaliis. Parmi les anecdotes que l'on raconte sur l'audace de ce pirate, eu voici une, qui a été donnée comme vraie - A l'époque ou Napoléon voulut taire aux Anglais, la guer- Tt de corsaires Bavarès fut chargé du ctun- tnaridement d'un petit bâtiment arme en guer re. Il était en mer, et u'avait plus de vivres que pour quatre jours il fit monter toutes les provisions sur le pontles fit jeter la meren apercevant deux bâtimens anglais armés en course et dit son équipage - Mes amis, voilà des vivres et des habits, courons l'abordage. Et il s'empara des deux bâtimensmalgré leur vigoureuse résis tance après avoir perdu 8 hommeset avoir reçu six blessures. La première chambre de la cour royale a prononcé le 27 son arrêtdans l'affaire relative au refus d'imprimer un journal. Le voici en substance La cour, considérant que la création du brévèt d'imprimeur n'a été soumisepar au cune disposition de la loi a la Condition d'im primer un écritsur la réclamation qui pour rait en être faite; Que les lois imposent une responsabilité personnelleaux imprimeurs pour les écrits qu'ils impriment; et ce, saus distinction de l'espèce de l'écrit Que celle responsabilité personnelle sup pose dans l'imprimeur; la faculté d'accorder ou de refuser une coopération qui ne pourrait constituer un délitsi elle était involontaire Décharge l'imprimeur Durand de Char tres des Condamnations portées contre lui et débouté Sellecque de sa demande. Il circule, de par le monde politique, un bruit que nous n'admettons qu'avec réser ve dans nos colonnes et qui ne réunit pas noire sens, tous les caractères de la vrai semblance. Ou assure qu'il y aurait eu un de ces der niers jours, chez M. de Polignac, une réunion laquelle assistaient MM de Bour- mont, Gueruou- Ranville, l'ambassadeur d'Au- gli'terre celui d'Autricheet le chargé d'af faires des Pays-Bas. On aurait discute daus ce conciliabule sut l'opportunité de la disso lution de la chambre des députéset de la mo dification du ministère, daus les sens absolu tiste. Nos ministres et deux ambassadeurs auraient voté pour la dissolution immédiate le remplacement des miuistrès modérésla censure des journaux et là promulgation d'une ordonnance d'élection en vertu de l'ar ticle 14 de la charte. L'ambassadeur d'Angle terre se serait vivement opposé fadoption, tiop précipitée, de toutes ces mesures. Son avis serait qu'il faut attendre l'effet produit, dans les provinces, par l'ordonnance de pro rogation; et que, si cet effet est favorable au ministère actuel il vaudraitbeaucoup mieux, rester daus le régime légal qùèdans le cas Contraire, 011 serait toujours temps de recou rir aux mesures extraordinaires qu'enfin si ces mesures produisaient, en Francedes symp tômes d'agitatiou l'Angleterre s'engageait fournir no corps de troupes qui marcherait sur nos frontières. L'ambassadeur d'Autriche ayaul donné la même assurance au nom de sou gouvernement, l'avis du représentant britan nique auraitalors, réuni la majorité des suf frages, et l'on serait décidé attendre. -{Le T.) La ville de Séez, qui renferme, peine, 5,ooo habiians, compris la banlieuecompte environ un cinquième de sa population en re ligieuses, de tout ôrdre ce qui fait dire, aux voyageurs qui la traversent, qu'elle a toujours l'air d'être en deuil. f Gde s Galles. J ANGLETERRE. Londres3o mars. Le Morning-Journal, propos des affaires de là compagnie des Indes, s'élève, avec force, cbut'rë les monopoles en général. Avant de faire eesser ceux qui, au dehors, lèsent les intérêts des consommateursil faudraitcom- mericer, par une sage réforme l'intérieur. Or, bien des abus sollicitent de piompls et d'efficaces remèdes; et, pour donner une idée de ce qu'est fe monopole en Angleterre le Morning-Journal en éoumère de plusieurs sortes - 1% Monopole des brasseurs; 20, des distilla teurs; 3°, de la poste; 4°» des faVérliiéVs; 5% des charbonniers; 6°, dés compagnies pour le gaz; 7", des compagnies pour l'eau; 8*, des péages. Ce n'est là que la fleur des monopoles qui, en un jour, font plus dé tord, au peuple, que ne lui en a fait, depuis 100 ans, la compagnie des Indes. Avant de porter lu réforme dans l'Inde, qu'on commence donc par fermer toutes ces plaies publiques. Le Morning- Hérald traite, de conte dormir debout, le bruit qui avait circulé la Bourse; au sujet de la reconnaissance pro chaine de la république du Mexiquepar l'Espagne. Le Times àssùréégalement, que le roi Ferdinand n'a point renoncé au projet de reconquérir le Mexique ce journal cile une lettre de Cadix, qui annonce qu'on y prépare une nouvelle expédition qu; doit se composer de 20,000 hommes. 11 est possible, dit le Times qu'on ne parvienne, jamais, rassembler une force aussi imposante, pour l'exécution de ce projet; mais celte nouvelle prouve, du moins que l'Espague est loin d'avoir l'intention de re connaître sou ancienne colonie. PORTUGAL. f - Lisbonne 16 mars. Quoique les Miguélistes augurent favorable- meui des dispositions du cabinet britannique les attires cours du Nord ne lui paraissent pas portées la reconnaissance On sait que M. Araujo Caruéiro, envoyé de don Miguel près la cour de Copenhague n'a point été reçu et qu'apiès avoir totalement échoué dans sa mission il est revenu Londres où il se trou ve en Ce moment. D'uii autre côté, les relations avec l'Espa gne sont toujours actives mais cette fréquen ce de courriers est moins lVffet de I'inlimité que celui de sérieuses difficultés qui se seraiénl élevées, dit-on etitfe leS deux coûts; ce qu'at testeraient assex le mecontetitenieiit dé M. da Costa et i'isulémèut où il Se lieht momentané ment. - Courrier de Bayonne. AMÉRIQUE. e.Ui.r Mexico 22 janvier. Une parfaire tranquillité règne dans tout le Mexique. Le congiès est assemblé, ainsi que la législature de Puebla, el tout'paraît marcher régulièrement, et avec uue enliere soumission aux lois. Dans le nombre des résolutions proposées au congrès national, il eu a été pris une qui dé clare Guerréo incapable jamais, de gouver ner la république. Elle a passé, a un première lecture. Le président Bustamenté a fait, la nation, une longue adresse. Les extraits ci-après en fe ront connaître la teneur - Si vous êtes déterminés conserver la for me actuelle de votre gouvernement, profitezdu moment piécieux de votre régénération. Jetez les yeux sur l'administration intérieure qui a précédé; réfléchissez, scrupuleusement, sur ses actes; portez votre attention sur l'état du re venu, et ne soufflez pas qu'il soit surpassé par les dépenses du peuple: faites choix de repré sentais intégrés, sages et désintéressés, vrai ment dignes de dicter des lois un peuple destiné occuper le premier rang parmi les nations, et soyez assurés que votre mandat tèïh ïfcïiîpli', si que celte tâche accomplit; mettra uu terme mes travaux. Je ne prétends rien au- i cela du bonheur commun. ~"La dé'tnîàïiUh <îe""Sâiîia-Anna de son corn-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 3