JOURNAL D APRES, /uAcuu par Autorisation fe ,.a iciaaej e\- L)e Pradt commenté. -- A propos de quelques vélléités d'absolu tisme manifestées dans certaines contrées transatlantiques au Brésil 1, «remarquons que de semblables antipathies doivent $e manifester dans tous les pays arriérés en civilisation et plongés dans le bigotisme religieux si l'on y introduit un système de gouvernement que les habitans sont lo>n de comprendre. On en a eu dés preuves en Espagne, en Portugal, et dans quelques autres pays de l'Europe qui sont encorç trop abrutis, pour pouvoir reconnaître les bienfaits d'une administration constitution nelle. - Avec la coudilion, sine quâ non que relate le précédent; car une constitution qui ne Serait qu'organique,enfreinte ou éludée, selon le bon-plaisir d'uu arbitrairequelconque; c'est dire, mise exécution, morcelée ou après l'opération du lit de Procrusteselon l'opportunité ou l'exigence des circonstances une telle constitution ce nous semble ne serait qu'un mensonge politique, une déception funeste, un contre-sens.... un monstre dans l'ordre moral et constitutionnel.) L'Écho du Nord commenté. Etcependantnous habitons la terre classique de la liberté: on nous l'a répété tant de fois'. Nous vivons sous une monarchie con stitutionnelle. Nous possédons uue loi fonda mentale, faite en vertu des traités de vienne et dé Londres. Celle loi nous assure les mêmes avantages qu'aux Hollandais. Une tiiste réalité vierit se montrer côté de ces garaulies solen VI f>î0 1 220* XIIIme ANNÉE. DE S. M. LE ROI VIS PAYS-BAS. A M^RCREDr 7 Avril 18.ÎO. OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 1 au 16 Avril, 4 heures. FERMETURE DES PORTES I)E LA VILLE. Du 1 au 16 Avril, 8 heures. cP ofltt c|ue> f cv^Cotauaf. INTERIEUR. PATS-BAS. Yprès j avril. Le réis-effendi de la Sublime-Porte a été remplacé par Méliémed-Hamid, bey-eflendi. - On voit, par-là, que, jusques aupies de S. H. Mahmoud, l'infaillibilité,et, sur-tout, la péren nité du ministère peuvent se résoudre par la négative. Que n'en est-il de même, eu France.... Cl ailleurs.... L'assemblée nationale de Servie vient d'être leinoiu des vœux de la reconnaissance de la pairie, envers le prince Milosch Obréno- wuscii, qui, dans le Sein de l'assemblée même, a rendu compte de son administration. Elle date depuis 14 ans. Ou a remarqué, sur-ioul dans le discours du prince, ce que l'on dési rerait trouver dans les préambules de tous les budgets: Je suis parvenu économiser plusieurs millions. Ils se trouventdans la caisse nationale avec tous les comptés. Le piince Milosch a développé tous les avantages que la service reçoitpassuite du dernier traité de paix conclu entre la Russie et la Porte. Trois actes solennels ont été promulgués. Par le premier la nation conféré, son illustre chef, le titre de père de la patrie, et le titre perpétuité de prince régnant. Les deux autres sont des adresses de remerciemens S. Il; le sultan et, S. M. l'em pereur. Les sermèns mutuels de la nation et du prince ont été échangésdans le temple du Seigneur. Le clergé entonna le Te Deurnet M. Gérasimos, évëque deSchabalz, prononça un discours. Le procès des prévenus de complicité de l'assassinat commis sur M. Paul Courrier, qui devait être jugé la sessiou de la cour d'assises, commencée le 22 mars, est ternis aux assises de Iuin prochain. Mm* Courrier a été mise tors de cause, par arrêt de ta chambre d'accu sation de la cour royale de Tours. La Revue de Paris contient un plan d'association, adressé, aux négocians de Fran ce d'Angleterre et des Pays-Bas pour le commerce de l'Àrpliipel el de la Mer^bire. M. Clinspoor, tapissier, Bruxelles, a reçu un brevet pour l'invention d'uu moyen nouveau de rendre différentes étoffes le car ton, le papier, etc, imperméables. --Quitud toutes les garanties sont données la religion, la monarchie, la dynastie, les mêmes sécurités peuvent être demandées pour les libertés publiques. Le peuple, source de force, de richesse et de splendeur; le peuple qui, de son sang de ses sueurs et de son or arrosedéfend et féconde le sol sur lequel repose le trône; le peuple n'est pas exigeant quand en retour de tant de bien, il demande des libertés sans contestation en d'autres termes, I accomplissementle maintien tout entier, de la charte ou de la loi fondamentale. Le bon-sens repousse l'idée, trop souveut pré sentée, de nations purement concessionnaires. Ce qui, en France, en et même, en Bel gique, depuis idaS, fut regardé comme intem pestif. et qui, depuis lors, a pu être jugé regrettable, trouve sa place naturelle celte heure. Après une longue navigation le voya geur, égaré sur l'Océan; prend hauteur el in- (terrbge les astres. JNous avons notre boussole le pacte constitutif, ou loi fondamentale. A notre tour, demandons: - D'où venons-nous7 où sommes-nousoù allons-nous nelles: c'est que, depuis l'érection de uotre royaume, jusqu a ce juur, tout, n'importe par qltels moyens, païaîl devoir céder au gré de l'oligarchie pioteslante! Le Catholique. Dernière soiree d'improvisation de M. de pranel. -- Voici, d'après le même Journal «.un blasphème, honibte blasphème que M. de Stoop, pouna enregistrer dans un prochain acte d'accusation On lue donne Perrin-Dandin. Que diable veùt-on que j'en fasse Eu chicane il était malin Il condamnait avec audace. Aussi grand est mon embarras, El Thémis doit rn'être propice Nos Perrin-Dandin ne sont pas Les colonnes de la justice. La Gazette d'Etat, de Prusse, est, depuis quelques jours, dénuée de lotit intérêt politique: par contre, elle remplit ses colonnes de longs détails, sur les malheurs causés, par les inonda lions, dans h Prusse, ainsi que dans plusieurs autres parties de l'Allemagne sep tentrionale. On écrit, de Londres, 3r mars - Samedi dernier, le fameux compositeur et pianiste Moschefes a failli périr par accident; Il est tombé de l'impériale d'une voiture pù-! biique, et a reçu de si fortes contusions, qu'il a été, pendant 1 2 heures dans un état d'insensé biliie complète. On le dit, maintenant, hors de danger.» Les Villélistes sont dans la joie. M de Villèle a eu, le3t mars, une audience du roi. M. de PolignaC est allé, le 3i mars, Mrile— mont. La Gazette dément, avec le ton du triomphe, tout ce qu'onàvait dit sur le prochain' départ de M. de Villelei ce n'est, t.i dans deux jours, ni dans quatre, qu'il part. Ou répand, aujourd'hui, le bruit que ce départ est ajourné' jusqu'apiés Pâques: la Gazette dirasans doute, demain, qu'il est ajourné indéfiniment. Les amis de M. de Poliguac montrent de l'in quiétude; ils savent bien que, si M. de Villèle rentre au conseil le mioisteie du 8 août est éclipsé. Cour. t'r. On lisait, le 3mars, dans le journal officiel du ministère La chambre sera donc dissoute: elle l'est déjà. Il y a bien encore un hôtel du président et dans Cet hôtel quelqu'un qui reçoit, qui donne des soirées. Vain simulacre de vie L'arrêt est porté, et il est iriévocable. La chambre n'existe plus! -Parnit tout ce que l'on attribue, au gou vernement anglais, pour traverser notre expé-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 1