dition, voici ce que nous avons appris de bonne
source, et qui nous put ail le plus probable.
La flotte anglaise de la Méditerranée qui,
comme ou sait, est tenue au grand complet
don se présenter, devant Alger, en même temps
que la nôtre, pour offrir, la fois, médiation
et coopération. Si la ville venait être conquise
par nous, la présence des Auglais leur dotme-
luit le droit, ou, plutôt, le prétexte, d'entrer
en partage de la decisiou prendre sur le sort
futur d'Alger. - Messager.
On assure que nos chers alliés du cabinet
de Londres viennent d'envoyerAlger, trente
pièces de canon, et un certain nombre d'offi
ciers Je génie et d'artillerie, pour défendre
Alger contre notre expédition. Const.
Des lettres reçues par le bateau vapeur
le Météore qui arrive de la Méditerranée
donnent, sur Alger, quelques détails, inconnus
jusqu'ici. M paraît que le dey met tout en
œuvre, pour préparer, aux Français, une
chaude réception. Des ingénieurs européens,
aux conseils desquels le dey s'est montré fort
docile, ont dirigé les travaux des fortifications;
et l'on regarde, maintenant, comme imprena
bles, les batteries elevées le long des côtés. Le
corps d'observation du dey s'élève 85,ooo
boni mes, dont 3o,ooo sont disciplinés l'euro
péenne depuis six mois ces derniers sont
pourvus de tout le matériel nécessaire, et
toujours prêts agir. Les Algériens brûlent
d'en venir aux mains avec un ennemi contre
lequel ils nourrissent une haine héréditaire ils
rappellent, avec orgueilSaint-Jean d'Acre,
qu'ils citent comme une preuve de ce que leurs
rîamas savent faire, sur la brèche contre les
'baïonnettes françaises. L'enthousiasme des
Musulmans est son comble. Des chansons
guerrières et patriotiques sont chantées dans
1* s rues d'Alger et le dey a dit que si les
Français investissaient la ville, on enverrait les
femmes dans l'intérieur; et qu'ayant des vivres
pour un siege de deux aus il défierait toutes
les forces de la France. Il est certain que la
piise d'Alger ne sera pas chose facile quoi-
Ïu'on lise, dans les journaux français, que la
lance et l'Egypte sont déjà tombées d'accord,
sur le partage du territoire algérien. On n'a
rien, ou presque rien, craindre d'une attaque
par mer; et les obstacles du côté de la terre
sont, d'une nature formidable. Les Français
trouveront de la difficulté mainteuir les com
munications cnlre leurs forces de terre et de
mer; et il leur sera impossible de tirer des pro
visions de l'intérieur, attendu qu'il sera occupé
par descolonors mobiles ennemies, qui enlève
ront tous les traînards, et tous les petits déta-
cliemens. En outre, on aura lutter avec un
climat meurtrier; surtout, dans les terrains bas
dtrrière la ville, où l'on ne se procure de l'eau
qu'à grande peine, et où la chaleur est excessive.
Devenp.-Teleg
Nous tenons, de bonne source, que, jus
qu'ici, l'affaire de MM.de Potier et consorts
n'est point encore fixée MM. les avocats ont
été prévenus, immédiatement après les interro
gatoires des accusés devant M. le président de
la cour d'assises, que le greffier les informerait
du jour où la cause sera portée devaul ladite
cour, aussitôt que M le président l'aura dé
terminé-
La cour de Liègechambre des mises en
accusation, vient de prononcer sur le sort des
jeunes-gens inculpés dans la malheureuse affaire
do spectacle. Quatre d'entre eux, MM Lhoest,
Lassence, Deschamps et Tesch, sont acquittés;
lesautrrs sont, par l'arrêt, renvoyés, devant la
po ice correctionnelle, sous la prévention du
délit puni par l'art. du code pénal.
M. Comhaire Maihias-Nicolas connu
par de charmantes idylles en vers, est mort,
Liège, le 17 mars, âgé de 5^ ans. Sa mort a
excité de vifs regrets parmi ses nombreux amis,
et parmi tous ceux qui s'iuléresseul la culture
des letlirrs.
- La régence de La Ilaye a rendu compte
de la gestion du Fonds de Charitécréé, La
Haye, l'hiver dernier, sous les auspices de S.
A. h. la princesse Marianne,, pour soulager les
indigens. Il en résulte que les recettes se sont
élevées 11. 8,486-06 1/2 cents, et que, sur
celle somme, ont éié secourues 5i)2 famille^.,
faisant un total de 2,863 individus.
- Au moment où le procès, dit de la con
spiration, va être porté devant la cour d'assi
ses, plusieurs journaux se livrent l'examen de
l'acte d'accusationqui fait l'objet de nom
breuses observations.
Voici comment s'exprime le Journal (YEn
vers, sur ceite affaire, qu'il appelle conspira
tion des journaux -
L'acte d'accusation, nous le remarquons,
avec plaisir, n'est pas formidable, et il ne pou
vait pas l'être. 11 était difficile, enelfet, l'hom
me le plus habile, d'établir l'existence d'une
véritable conspiration, avec de semblables élé-
mens....
Dans cette grave affaire, nous devons es
pérer que les juges examineront, surtout, la
question intentionnelle, et que cet examen leur
fournira la conviction qu'il n'y a point eu de pro
jet dirigé contre le gouvernement, parce qu'on
ne conspire pas dans les feuilles publiques; que
des inconséquences et des intrigues ne sont
pas des complots, et que, chez une nation que
distinguent un caractèie ferme et une judiciaire
sûre, on peut bien, un instant,agiter la super
ficie, mais non en troubler le repos, et en saper
les institutions.
Les circonstances ne peuvent manquer
d'influer sur l'appréciation des juges. La vérité
proclame, de sa voix puissante et impérieuse,
que des fautes ont été commises, et que de
justes motifs de plainte ont été portés aux pieds
du trône, et «u sain de la représentation natio
nale. Ces fautes, en partie réparée*sont la
cause première d'une exaltation dont oe procès
est la conséquence, et dont il est politique d'ef
facer les traces.
LEclaireur se livre l'examen de la partie
qui sert, pour ainsi dire, de préliminaire
l'acte d'accusation, et il en commente divers
paragraphes. Le Politique, les Courriers des
Pays-Basde la Aie use, de la S'ambre et
de l'Escaut, le Catholiqueetc., etc., ne font
point défautnon plus: la conspiration tous
les actes qui la constituent, sont disséqués sous
le scalpel de la réfutation la plus véhémente.
- Le bruit coui l que, d'un certaiu côté, il a
été proposé de tenir un congrès européen, pour
se concerter, sur un système politique général,
relativement aux relations riouvellestie l'Orient,
celle de la Péninsule, aux troubles qui agi
tent la France; et, enfin, aux nouveaux états
de l'Amérique. - Corr de Nuremberg.
- On ne parle plus de la reconnaissance de
don Miguel, de laquelle il était question dans
lediscours du trôue. - Journaux Anglais.)
- M de Lavau, ancien préfet de police, vient
d'eue nommé président de la cour royale d'Or
léans.
- M. lege'néral Bourmont emmène ses quatre
fils l'expédition d'Alger. Ces jeunes officiers
sont employés, suivant leurs grades,dans di
vers rêgimeus. j.:
- On assure qu'en échange du patronage de
la Grèce, cédé l'Angleterre, il a été stipulé
que la France pourrait mener l'affaire d'Alger
son gré, faire la conquête de la place, ainsi
que du pays, et s'y établir demeure.
- S. M., par arrêté du 17 mars, a approuvé
le règlement d'une nouvelle société établie,
Courtrai, pour la culture du mûrier blanc et
l'éducation du ver soie et dont M. Pyckè,
membre des états-généraux, est le fondateur
et président.
- Les pièces de la procédure, dite de la con
spirationont dû être communiquées, le 3o
111 s, aux avocats des six prisonniers.
- Lors de l'uirestalion des sept avocats qui
signèrent le Mémoire consulterdans l'af
faire de feu M. van der Straeleu aucun ries
prévenus n'a été mis au secret, pas même le
prévenu piiucipal et son fils. Leurs parens et
leurs amis pouvaient les visiter, indistinctement
tous les jours et toute heure, sans permis
sionle guichetier n'a jamais été présent aux
entretiens: le teglemetil existait, alors, comme
aujourd'hui; et, pourtant, on dit que la libre
communication des accusés, avec ceux qui vont
les voir, est chose inouïe dans les anuales de
la criminalité!!! - Belge.
On assure que la deuxième chambre s'a*
journera, dater du 3 avriljusqu'à nouvel
ordre. f oirci-apiès.
-Les journaux de Java, du 5 au 21 novem
bre par conséquent, antérieurs ceux dont
nous avons donné des extraits contiennent
uii rapport du généra] de Kock, du 29 octobre,
inséie dans le journal du 7 novembrequi anr
nonce qu'avec Ali-Bassa Prawiro-Dirdjo
iSeiiîot), un autre chef notable a également
fait sa soumission ce qui confirme ce que uous
avons rapporté précédemment.
Le 6 novembrea eu lieuen présence de S.
Esc. le commissaire-général et plusieurs hauts-
fonctionnaires, la consécration solennelle de
la nouvelle église catholique-romaine, con
struite sur la place de Waterloo, Batavia.
On mande, deBucharest, 27 février: -
Les bases de la constitution future des
principautés sont posées définitivementet l'on
dit que le résultat de ce travail a été envoyé,
Pétersbourg et Constantinople, pour y être
approuvé.
-On parle toujours, dans les cercles polifi-
ques, d une entrevue de plusieurs souverains
et diplomatesqui doit avoir lieudans la belle
saison, pour délibérer sur certaines questions
de haute-politique. La ville où ce congrès se
tiendrait serait Diesdeou Berlin, comme points
centraux géographiques entre le nord, le sud
et i'esl de l'Europe.
Le gouvernement anglais a reçu des dé
pêches de sir Robert Gordon, datées de Con
stant inopie, le 2 mars. - Elles confirment la
démission du reis-ellendi.
Ua lit dans le Times - Nous venons
de recevoir une pièce officielle, imprimée
l'a riset intitulée: Exposé des Droits de S.
M. Très-Fidèle Dona Maria 11et de la
Question portugaise. Cet ouvrage a r5o pa
ges, et peut être considéré comme le manifeste
que le chef de la régence agissant au nom
de la jeune reiue,adresse aux cabinets de l'Eu
rope.
La population de Londres se trouvait
être,en 1828, d'environ 1,277,986 babitans.
Le dénombrement de 1801 n'en comptait que
818,179 Revue Britannique.)
S. M., par arrêté du 2t mars, a fait plu
sieurs nominations de fonctionnaires civils.
M. Foutainas, gardien en chef des pri
sons des Petits-Carmes, craignant qu'on ne
lui attribue l'ouverture de la correspondance
actuelle de M. de Polter, déclare, dans une
lettre adressée au Courrier des Pays- Bas
qu'il n'y a pris aucune part.
On écrit, de Gand qu'on y attend,
chaque instantl'arrêté royal par lequel les
droits sur le nouveau canal de Terneuzen
pour les bâtimens de l'intérieur sont réduit*
de moitié. On sait, déjà, que cet arrêté est
sigoé de S. M.
La maladie qui règne parmi les moutons
et qu'on attribue la mauvaise récolte des foins
fait aussi des ravages dans la Flandre. - (L'au
torité locale a déjà pris, ici, cet égard les
mesures de salubrité publique propres pré
venir tout accident.
-Voici ce qu'on lit dans/e- Constitutionnel
Les coleres, mal contenues,depuis quel
ques jours, éclatent, enfin.M. de Polignacet
M. de Villèle étaient en présence: les voilà aux
prises.