Polignac! rien que M. de Polignac! est
le cri de guerre de la Quolidïienne liuiluiue
et vaniteuse, comme son noble patron.
Cauteleuse, comme son protecteur, la
Galette de France,saus entrer, en explication,
avec to Quotidiennedit qu'il lui sullil d'avoir
bien constaté la différence de leur position et
d'avoir montré que ce journal exclut nomina
tivement, M. de Villële, tandis que les partisans
de cet ancien minislie ont déclaré qu'ils sou
tiendraient, sans condition, tous les ministres
royalistes que le toi jugerait convenable de
choisi et, même, ceux que désire la Quoti
dienne: ce qui signifie que M. de Vitlele se
croit assez fort, pour n'avoir pas craindre
l'influence de M. de Polignac dans le conseil;
mais que M. de Polignac ne serait pas aussi sûr
des'y soustraire l'influence de M. de Villèle.
a Le journal ministériel du soir résume, en
ce peu de mots, la question de l'expédition con
tre Alger: - a Si, comme tout le fait présu
mer, l'armée française est en état de pailir dans
les premiers jours de mai, la réussite de la cam
pagne est assurée. Les difficultés ne peuvent
venir que du temps et de la mer. Nos troupes
débarquéesle succès est certain.
-- Le Courrier des Pays-Bas cite un arti
cle d'un autre journalsur ce qu'il appelle l'u
nion catfiolico-hbérale,et nous invite y ré
pondre, pour Y édification des députés du Nord.
Nous nous bornerons dire, au Courrier,
qu'au point où en sont les choses, tout cela
pour ce qui le concerne, lui et ses amis, est de
venu si pitoyable, si souverainement ridicule,
que nous croirions mystifier nos lecteurs, si nous
renttions dans la discussion des bases et des
motifs d'une association écrasée sous le poids
des fautes, des torts et des folies d'une partie
de ses adhérens.
Quant MM. les députés la seconde cham
bre, nous'signalerons, Y édification de ceux
du Nord et du Midi, cette assertion, lépétée par
Le Courrier, que le budget a été enlevé par la
terrêiïé. Ainsi lorsque la seconde chambre, a
l'unanimité, moins une voix, adoptait le bud
get des voies et moyens, les honorables niera-
bies de cette chambre ne votai ni pas d'apiès
leur conscience, et pour l'acquit de leurs de
voirs envers leurs comniettans ils cédaient
la plus honteuse et la plus lâche des impul
sions: celie de la peur. En insultant, aussi
indignement, la seconde» chambre des etats-gé-
néraux le Courrier et le journal qu'il cite se
rendraient coupables d'une grande ingratitude
envers un petit nombre d'amis, si une cause
aussi décriée pouvait en conserver encore.
Gaz. des Pays-Bas.
05» Dans la séance de 31 marsde la secon
de chambre des étals-généraux, ont été adoptés;
savoir: r - Le titre II du codre d'instruction
criminelle une majorité de 6t5 voix contre
6 le titre III, 71, contre 3 le titre
XXH,7i, contre3,-M. de Langue, d'Ypres, a
volé contre l'adoption de ces trois litres. - Dans
la séance du 1" avril, lachambre s'est consti
tuée en vacance et ajournée au
MOSAÏQUE.
Le Journal de la Belgique assure que le
projet de loi contre la presse sera discuté le
jour même du retour des vacances de la cham
bre. Celte précipitation inconvenante a un but
qu on devine, saus peiue. On éspère que beau
coup de membres seront abseus, et que la loi
pourra être emportée d'embléepar surprise
et faute de résistance. - Le Catholique.
L'acte d'accusation des prisonnier s de
Bruxelles a été publié. Il n'appreud rien et ne
précise rien. L'incrimination se résume dans la
reproduction de quelques articles de journaux,
et s'appuie sur l'aveu que l'on fait d'avoir violé
le secret de la correspondance des accusés.... -
Il était facile de le voirdès l'origine malgré
tout le zèle et toute l'habilité interprétable de
M. deStoop, il n'est possible d'articuler
charge de MM. Poiterïiélemans Bartels
etc., aucun crime défini dans le code pénal.
L'acte d'accusation pourrait se résumer en ces
mots Ils sont coupables parce qu'ils sont
coupables mais on voulait et l'on veut encore
les punir du crime commun de l'opposition Ce
que l'on poursuit, contre eux, n'est pas même,
seulement, le crime des états-provinciauxdes
députés du Midi c'est le crime de lous ceux
qui, las d'exactions et d'arbitraire, ontenfin,
aprcsQUINZE ans,de longanimité, l'audace de
supplier le pouvoir de faire justice au pas.
(Le Politique Y)
Les gens raisonnables conviendront que
tout cela est passablement ridicule, et que les
assertions de M. de Sloop, si l'on considère
qu'elles font partie d'ûu acte d'accusation
sont de nature 11e pouvoir pas être qualifiées.
Le Courrier de la Meuse.
Quoi qu'il en soit, on ne prétendracer
tes, pastious contester que nous ne vivons plus
sous la domination de NAPOLEON et que
le code pénal qui était en harmonie avec cette
forme de gouvernement ne peut pas être in
terprété dans un étal constitutionnel où la
liberté l'égalité et l'indépendance des habitons
en foi ment l'essence, comme il l'était sous l'em
pire. En somme l'acte d'accusation nous pa
raît une pièce aride, qui dit bien peu de chose,
et dont la rédaction ne décèle pas le moindre
talent. - Nieuws-en vidvertentieblad.
En attendant l'heureuse époque où l'op
position en sera là M. de Stoop nous fera
plaisir de résoudre 1111 petit problème. Il n'i-
gi.ore pas sans doute que d'apiès la loi, il
doit y avoir une uniformité de poids et mesu
res pour tout le royaume: cependant, il appert,
par son acte d'accusation,qu'il use, d'une autre
mesure pour LIÈGE y que pour GAND et
BRUXELLES. Quel est le motif de la préfé
rence qui nous est aocordée - \Le Calh.
Remarque importante. - Un membre de
la seconde chambre désira devoir indemniser
les inuoeens contre lesquels on exercerait des
poursuites judiciaires. - Le gouvernement ré
pondit t°Que, dans ces sortes de pour
suites on procédait toujoursavec la plus
grande discrétion possibleet qu'elles arri
vaient bien rarement - qu'en tout cas l'iu—
nocent devait s'en consoleren faveur de la
sûreté générale 3° que ces indemnités
coûteraient des sommes incalculables l'état
3° Que dans l< s cas douteux le juge
pour ne pas charger le trésor de ces indemnités,
deviendrait plus facile condamner les préve
nus. B-Quellc contradiction mesyuine! Si, dans
ces sortes de poursuiteson procède, avec tant
de discrétion qu'un innocent en soit rarement
la victime, comment des indemnités pour des
cas si rarespeuvent-elles être si onéreuses
pour le trésor Quelle idée doit-on se former
d'un juge qui, dans ces cas si rares, condam
nerait inconsidérément et la légère un in—
nocent, et se joueraitainside la vie et du
bien-être des personnes et des familles; et tout
cela pour épargner, au trésor de l'état, quel
ques milliers de florins Quand on lit des ob
servations de ce genre if s'élève, je ne saisquel
sentiment indéfinissabledans l;âmc des hou-
nëtes-gens - Idem.)
Le Journal de Pétersbourg publie la
lettre du roi de Prusseau comte Diébilsch
pour lui autioncer qu'il lui conférait l'ordre de
l'Aigle-Noirles insignes en diamans; Selon
le rapport d'un employé des minesinséré dans
le Journal de Tiflis le sable que roule la
rivière de Kur Cytus contient des particules
d'or.
MM. Guerrwn-Ranville et de Vatimes-
nil se sont trouvés en présence.... de ballottage
au collège electoial d'Angers. Sur 309 votaos,
185 suffrages contre 111, ont fait triompher
l'Excellence.... en pied.
FRAXQE.
Paris, 3 avril.
M. le comte de Villele a été reçu, le 31 mars,
par le roi, en audience particulière.
L'animosité ne fait que croître entre la
Quotidienne et la Gazette. Cette dernière
feuille reproche, aigremen.l, sa rivale, d'a
voir commence la guerre, et de se montrer
haineuse, exclusive, en faveur d'une coterie.
C'est l'opposition de la Quotidienne, qui
a embarrassé lesafïdires des royalistes, en i8aa;
ce sont ses efforts qui ont soutenu Urcandidats
libéraux, en 1827. Aujourd'huitrois sortes
de gens s'opposent la rentrée de M. de Villèle:
- Les révolutionnaires, les gens de la défection,
et, enfin, les rhtrigans les ambitieux et,
ce parmi ceux qui se disent royalistes, les 'en—
nemis du système représentatif, qu'il a su faire
marchersaus péril pour la mouaichie. Ces
reproches sont termines par le conseil suivant
que la Gazette donne aux royalistes - a 11
faut que chacun se démette de ses prétentions
cc personnelleset que le rot choisisse ceux en
cc qui il trouvera les conditions de vertus, de
ic fidélité, de zele pour son service et de tapa
it cité. J. du Commerce.
Dans l'ordre naturel des choses nous de
vrions avoir, ce moment de l'année, le spec
tacle d'une session parlementaire, des lois, dés
discussions, l'appareil d'uu gouvernement libre.
Nous avons, pour tout spectacle, le débat de
la Camarilla: Al. de Villeie par lit a—t—Î1 ou 11e
partira-t-il? Voilà l'iuléièt de la pièce qui se
joue
C'est un petit intermède d'intrigue, placé,
point, dans l'entre-acies du gouvernement re
présentatif; c'est un échantillon de ce que. c'est
qu'un gouvernement «Je cour, (je qui rend la
chose plus piquante encore, c esrqne tout ceci
est une sorte de prêté-reudu c'esf partie et re
vanche.
Sous M. de Villèlequand M. de Polignac
quittait Londres, i'alarmé, aussitôt, était dans
le ministère. M. de Polignac était, alorsle
spectre et le fantôme fatal qui empêchait M. de
Villele de dormir eu repos. Chacun son içuir.
M. de Polignac a remplacé M. de Villèle, dans
le lit ministériel; et Al. de Villèle remplace M.
de Polignac, dans le rôle de fantôme. Les deux
puissances de la contré-révolution se servent,
ainsi,tour tour, d'épouvantailet le ministre
eu place a peur du ministre eu espoir.
Quant la Fiance, elle n'a jreur, ni de M.
de Villèle, ni de M. de Polignac, et elle laisse
l'intrigue se remuer, et s'agiter eu valus efforts:
elle attend le mois de septembre.
Ext. du Journal des Débats.
La nouvelle loi sur les postes va être mise
exécution. C'est le 1" avril, que des messa
gers pied se répandront dans les communes
r urales. Comme il est piusécouomiquede payer
le poit d'une lettre ou d'une feuille, que «le
l'envoyer chercher par un messager le gou
vernement et les pai liculiers gagnerontsans
doute, cette excellente mesure.
Le beau groupe de la Piété, de Ganova,
le Seul ouvrage en plàlieque cet illustre sculp
teur ait laisse, vient d'être sculptéen marine
de Carrarepar AI. Ciuciuualo Buruzzil'uu
de ses éleves les plus distingues. Les journaux
italiens font le plus grand «loge de 1 exécution
et de la fidélité de celte copie.
En place de budget piésenlé aux cham
bres et d'exposé des motils un rapport au
roi, sur l'administration des finances, pour
l'année t&3o, veini d'être provisisoiremei.l dis
tribué aux paiis de France et aux députés. Ce
rapport, qui embrasse toutes lis paities île là
branche la plus impoi tante du service public
contient uu exposé sommaire de toutes U s me