Tonnes de laurierel que, derrière M. le pré
sident, se trouvait un écussonoù ou lisait
jdux deux cent vingt t/ra'.Cétaient là les seuls
emblèmes qui rappelassent i objet de celte
réunion- - Courrier Français.
Les forces navales de l'Angleterre, daus
la Méditerranée, se composent, actuellement
<ie itt vaisseaux, dont un trois ponts: 11
vaisseaux sont mouillés Ouriac; et 7, a Maite
11 y a aussi une grande quantité de frégates
corvettes et briks.
Un uégociant, de Marseille, a eu l'heu
reuse idée d'établir, dans tlii de ses navires,
des chambres, des salons et une cuisinepour
«h faire no hôtel garni, avec restaurant flottant.
Ce bâtiment partira, pour Alger, en même
temps que l'escadre, et se tiendra une lieue de
de la terre, afin de voit le debaïquemeut des
troupes et le lionibardfcmeni: beaucoup de per
sonnes voudront profiter de cet avantage, pour
assister ce drame de la destruction des repai
res de la piraterie.
Ou écritde Munich, 27 mars: -
fi a paru une ordonnance royale contre
la propagation des imprimes contraires aux
boimes-mœurs.
On assure que le nouveau plan des écoles,
■apresavoù été tevu, se trouve, déjà, sous
pi esse.
On mande, de Francfort, 31 mars; -
«On paile d'une note, envoyée, de Beilin,
Vienne, dans laquelle le cabin et prussien est
dé'ermiué orendre des mesures sérieuses, dans
le cas où l'on mettrait a exécution le décret de la
diète germanique, rendu contre le duc régnant
de Brunswick; On ajoute que celle note a fait
une vive impression sur l'esprit des ministres
autrichienset qu'ils se sont empressés d'ixpe-
die'r un courrier extraordinaire Londres.
On annonce la prochaine nomination de
M. de La Mat line l'ambassade de Grece.
C'est, le a qu'a eu lieu la réception de
M. de La Martine l'Académie française. M.
Cuvier a répondu M. de La Martine.
Nous pouvons assurer que M. Hennequin
n'estjpoirit, comme on l'a annoncé, un des cou-
seils de l'administration d'un nouveau journal
qui serait inliliulé: le Pour et Le Contre.
Gazette.
Dimanche, 4 avrils'est faite, Liège,
l'ouverture du salon d'exposition des tableaux,
dont on porte le nombre de aoo a5o.
Un service régulier pour les voyageurs
est, aujourd'hui, établi entre Paris et Saint-
Pétersbourg: de Paris on se rend par terre,
Amsterdam, d'où un bateau vapeur vous
transporte Hambourg. Vous y montez dans
la diligence de Lubeck; et, Lubeck, un autre
bateau vapeur vous attend, pour vous rendre
votre destination. La distance est de 56o
lieues, et le trajet se fait en 10 jours Au i«
juin prochain, des communications, non moins
régulières, serout établies avec Stockholm et
Copenhague.
On écritde Cassel23 mars - S. A R.
l'électeur vient de conférer la croix de com
mandeur de l'ordre de famille du Lion
d'Or MM. Rothschild banquiers
Paris et Francfort. Par-tout, collation
de croix il y a des hochets pour tous les âges,
pour tous les sexes, poui tous les rangs.
On écritde Slutlgardt29 mars -
«On lit dansl'liesperus.v. -On est la veille
de découvrir l'origine de Gaspard Hauser.
Sa mère serait une comtesse hongroise
veuve et possédant une fortune considérable,
qui revindiait, ses eufaus, s'il était teconnu
qu'elle en eût.
La première découverte cet égard, au
rait été faite par un ecclésiastique, qui, se
trouvant dans une auberge, a entendu racon
ter l'affaire, dans une chambre, côté de la
sienne. Une femme de chambreprésentement
au service du comte P., a imploré, au premier
bruit d'une enquête prochaine, sa protection
eo lui disant que celle affaiie pouvait la con
duire 1 échafaud; On assure que la fraytur a
fart perdit 1 esprit celte femme.
J. de la Belg.
-- Les journaux de New-Yoïkjusqu'au
g mais, parlent de la séparation projetée de la
province de Vénezuéla de la république colom
bienne. Les habité ris de la Guayra ont foi nié
des coipspOtvj résisté! a tout essaide la pai l
de Bolivar, d'empêcher cette séparation, taudis
qu Maracaïbo, dont la silualrou est plus
rapprochée au ceritie du tcjiitoire colombien
les esprits sont opposés ce plan.
Les lettres de Brest annoncent qu'une
partie de la division a mis la voile, d>;ce port,
pour Toutou, tique ie reste ne tardera pas
suivre.
Des lettres de Malte nous apprennent que
le dey d'Alger fait des préparatifs considéra
bles de défense. Il se croit en état de résister
une expédition quelconque, et se promet beau
coup de secours de la haine qui anime les Mu
sulmans contre les chrétiens. Cependant, il a
été, ce qu'on assure, piès d'acccder pres
que toutes les réclamations des Français mais il
a constamment refusé de faire la réparation de
la manière qu'on l'exige - c'est-à-dire de se
rendre, en personne, bord du vaisseau de
l'amiral, et de s'excuserdevant lui, comme
s'il se trouvait en présence du roi de Fi ance
dans le même moment, tous les forts d'Alger
devaient amener le pavillon algérien, arborer
celui de France et le saluer par cent coups de
canon.
On manded'Auvers:-»Lcs nombreux ar
rivages, du mois de mais, ont fuit baisser le
Café d un ip 1 cents.
Le prix des cotons s'est,eu général, raffermi.
Les cuirs ont eu un bon débit. Les grams sont
restes calmes.
La Gazette de Spire confientsous la
rubrique de Maycnce, le ai mars: - Dans,
la séance d'hier de la commission centrale de
la navigation du Rhin, le plénipotentiaire de la
Bavière a annoncé, au nom de son souverain,
que S. M. avait déclaré Spire port franc, et se
réseï vail d'acCorder la même fayetir, d'autres
endroits si cela était jugé utile ou convenable.
L'Echo de f^auclusedu 2b mars
arrivé, Paris, le Ier avril, anuonce qu'un
diamant, estimé mille fiancs par les bijoutiers
d'Avignon, a été trouvé dans le ventre dune
tiuile, pëchée tout près de Vaucluse.
M. Vidaure, publiciste américain,hommes
instruit et philanthrope, a fait un projet de
code ecclésiastique, qu'il a dédié au pape 11 y
propose modestement de petites reformes
tendant abolir le célibat dts piètres et la con
fession auriculaire, institutions qui sont la
source de l'omnipotence pontificale. Le Saiul-
l'ere a renvoyé la missive saus réponse, pro
cédé qui a excite la surprise du pub iciste. Nous
nous étonnons, au contrairede son étonne-
ment: car son livre n'a-t-il pas, pour but, de
couper les vivres l'ultramontanisme?
Gazette des Cultes.
-En vertu d'un arrêté de la régence, toutes
les bouteilles, les verres elles cruchons,em
ployés dans les établisse mens publics, doivent
être timbrés et vérifiés: nous connaissons.un
établissementsis rue des Grand-Carmes, où
l'on peut trouver, d'avance, un bon nombre de
cruches, rien et dûment certifiées véritables.
Sentinelle.
Nos journaux unioniste."! ont laissé pas
ser comme inaperçue, la décision de la se
conde chambre, qui renvoie, aux calendes
grecques la liberté de l'enseignement. Cefait,
qu'ils ont l'air déconsidérer comme insignifiant
se trouve, pourtant, être de la plus haute im
portance pour le sort de l'Union. Déjà, les
catholiques ne faisaient plus|de l'opposition,
que du bout des dents: dater de ce jour, ils
n'en feront, probablement, plus du tout. Qu?
leur reste-t-il, en fieldemander? des éve-
ques, ils en ont; l'enseignement, ils ne peuvent
l'avoir: la représentation nationale 11e le veut
point Aiusi se rompt celle alliance, fondée sut
(les griefs disparates; et nos libérauxqui ont
éloigné d'eux la moitiédes libéraux,se truuvent
délaissesmaintenantpar les catholiques eux-
mêmes. La liberté de la presse deviendra ce
qu'elle pourra les catholiques u'onl plus be
soin qu'on aboie avec eux, ils se garderont bien
fle hurler avec les autres. - Sentinelle
Un nouvel ouvrage périodique vient de
voir le jour: il a pour titre la Revue Belge
et s'annonce sous des rapports ires-favorables.
Des idées justes, quelquefois profondes, et
toujours exprimées avec élégance montrent
que les lédaçleurs de la Revue sontla fois,
des penseurs et des écrivains. Parmi eux, nous
remarquons, eneflfet, un littérateur qui jouit de
plusieurs sortes de considérationset dont le
nom seul assurerait le succès d'un recueil de ce
genre, s'il ne fallait que du talent, pour être
certain de réussir.
Toutes, les sortes de littérature sont du ressort
de la Revue j etsi les prochaines livraisons
sont aussi variées et aussi intéressantes que la
première, uous ne craignons pas de prédire
qu elles ne seront point le jouet des vents
ludibt ia venlis et qu'elles recevrontdu
public, 1111 accueil favorable.
M. le marquis de La Moussaye ministre
de France près S. M., est arrivé Bruxelles.
Dimanche dernier les exercices de la
garde communale ,de cette ville, ont repris leur
cours ordinaire. Dans celte circonstance les
gardes ont encore fait preuve du zele et de la
bonne volonté qui les animent.
Ou doit, surtout des éloges leur bonne
tenue, et la discipline qui règne parmi eux.
Le second prix d'architecture a été rem
porté, l'Académie royale d'Auvers,par M.
Pierre van der Minneu, natif de Bruxelles.
Voici ce qu'on lit dans VApostolique
journal furibond d'ultramontanisme comme
chacun sait, et qu'une feuille de Paris qualifie
de Paillasse
Le qui vient de se passer doit être un su
jet d'ejj roi pour Vavenir la majorité de la
chambre des députés était évidemment ennemie
de Dieu, du roi et des intérêts du peuple le
prince a donc bien fait de chasser cette bande
de factieuxtous assemblesquelques pe
tites exceptions prèsdans le but infernal de
détruire la religion de Jésus-Christ.
Les députés sont obligés de quitter leurs
épouses, pendant six mois, chaque année:
quelles suites fâcheuses, pour les mœurs doit
occasionner très - souventune si longue
absence'
Sous les rapports politiquesles résultats
funestes de ces assemblées de ces réunioos
d'hommes de toute opinion, de toute
religion, ou, pour parler d'une manière
plus conforme la vérité, sans religion
sont incalculables, et méritent de gtaves ré
flexions.
S. M. a arrêté que MM. J.-F.-L, Basslée,
directeur de police, et bailli maritime, Gand,
et B.-A. Fallée directeur de police, Spa
changerontmutuellementde résidence de
sorte que le premier est nommé directeur de
police et bailli maritime, Gand. (1)
Le bruit court que Sa Majesté le Roi vien
dra, Bruxelles la fin de ce mois, et que S.
A. R. le Piiuce d'Orange accompagnera son
auguste père.
(ij On se rappellera, sans doute, le petit
incident arrivé, Gand, lors de la consécration
ou sacre de l'évéque de Gand incident qui
donna lieu certaiue polémique épistolaire où
M. Basslé crut devoir faire une apologie explica
tive de sa conduite.