leiietâe JOURNAL DATEES oLxuaf. Pî" 1222. XIIIme ANN1ÊE. P1YS-1US. 17 Avril, i83o. ouverture (PpfltujUO /|uc) IÇlOLltO CL PAR AUTORISATION DE S. M. LE ROI i*s DES PORTES P£ I,A VlLLÇw Da rG au .Avril, a 4 '/a heure»» rf* FERMETURE DES PORTES I)E I.A VILLE. Du iG au 5o Avril, 8 heures. f -M 1 œça INTERIEUR, PAYS-BAS. Ypres ly avril. A l'oGcasion des fêtes de PAR QUES, le Propagateur ne paraît qu'une fois, cette semaine. C'est, le 36, que la seconde chambre doit reprendre le cours de ses travaux. T°us les députés jaloux de sepir leur pays s'empresse ront, sans doutede se rendie leur poste. Si le ministère apercevait du vide, daus les rangs des défenseurs des libertés publiques, il Râte lait, peut-être, la discussioa de la loi contre la presse; et, daus ce cas, l'abseuce d'uu seul .député pourraitdevcnir uue véritable calamité. La discussion de cette loi est, de beaucoup la jilus importante de la session. Qu'on y songe c'est, par la presse, que nous obtiendrons des impôts équitables, que nous forcerons le fisc modération; c'est elle qui défendra l'industrie et l'agriculture du Midi, contre la partialité du pouvoir; et l'obligera une juste répartition des emplois publics, civils et militaires, entre Jes deux parties du royaume. C'est, par elle, Hufin que «oos obtiendrons toutes les libertés promises par la loi fondamentale. La presse pous a, déjà, rendu de grands services: sa lâcha est encore immense mais son influence puis sante peut y suffire. Quand vous n'auriez te conservé a dit le célèbre Fox, ni consli- tution, ni lojs, ijen n'est perdu, sans retour a si la liberté de la presse vous reste Politique. La cour prepdra le deuil, pendant quatre semaines, l'opçasjou de la mort de A- fL le grand-duc de Bade. -La route d'Ypres Gand, qui, par suite du dégel, avait été labourée principalement «pire Wéveighern Courtrai et Vive-Saitil- Lloi est, déjà, remise d?ns un parfait état fie verhilitë. Que ne puisse-l-on dite aplani de toutes Celles qui, dans diverses provinces, sont encore inaccessibles au roulage -- Catholi que. Annonces. D'après jes derrières nouvelles particu lières de Batavia, S. Exc. le commissaire-géné ral, vicomte du Rus de Gliisignies .avqil pris ses dispositions, pqur être de rttquraux Pays-Bas, vers la fiu du mois de m3'* L'Apadépiie des Sciences et Belles- LeRres, de Bruxelles semble vouloir sortir un peu, de sa profonde nullité, Ne scrait-élle plus présidée par M. le grand-maréchal, prince de Gavre Depuis quelque temps, elle daigne taire connaître de petits bulletins de ses séan ces. C'est un acheminement imperceptible vers une publicité réelle et complète. Pour rie pas être une institution inanimée et inutile, l'Aca démie devrait initier le public ses travaux. Ses séances ne devraient pas ressembler de mystérieux conciliabulesni ses élections pa raître le fait d'une coterie qui se recrute. 11 y a du VRAI dans cela. Catholique. M. de Potier et ses amis vout, bientôt comparaître devant la cour d'assises du Bra- baul méridional. Leur condamnation est-elle possible? Personne ne l'eût cru, avant la dou ble décision qui les envoie la barre.Ou le conçoit, de nos jours eu Espagne, en Au triche. Mais en Angleterre, mais dans la Fran ce de i83o, mais en Belgiqne, après QUINZE ans de gouvernement représentatif l'EXIL pour écrits politiques n'est qu'un effrayant anachorisme.... Les juges de Bruxelles jetés dans un ordre de choses auquel leurs éludes ne les avaient point préparés; mis, brus quement, en face des réalités du gouvernement représentatif, après i5 ans de despotisme impé rial, eti5ans de léthargie politique; arrivés, la plupart, un âge où les habitudes de l'esprit se modifient difficilementpeuvent ne pas bien comprendre, nous le croyonsles véiitables caractères des faits sur lesquels ils ont sta tuer. La défense, il faut l'espérer ne les leur exposera pas en vain -- La doctrine professée par le parquet de Bruxelles et qu'on veut faire sanctionner par la cour repose sur une erreur fondamentale. Evidemment, M. de Sloop a méconnu le caractère de notre gouver nement. On çpnçoit qu'un tel réquisitoire voie le jour Cologne ou Milan. A Bruxelles,cet acte est un perpétuel coutre-sens. fle Prop., n" /a20. Le Politique. La c.otptes$e Diébitsçh-Sabalkanski est décédée, le a5 mars, St-Pétersbourg. Le prince Léopold futur souverain de la Grèce, est arrivé Paris. Peu d'heures après son arrivée, le duc d'Orléans est venu lui faire visite. M. de Vjllèle a dû avoir une conférence avec M. de Poliguac. Ou y attache une grande importance. L'invitation estdit-on venue de très-haut. On vient de publier, Paris, le prospectus du Journal des Tailleurs. Ce sera une appen dice au Journal des Dames et des Modes plus particulièrement-destinée aux hommes» A pailirdu i5 avril, cette feuille paraitles i"r pl iS de chaque mois. Ou assuie que M. l'avocat van de Weypr quitte ia redactiou du Courrier dey Pays- Bas. La diète wurtettibourgeoise vient de rejeter, dans sa 46e séance le projet de lot du gouvernement teudaui diruiuuer le taux de 5 en 4 p- des intérêts payer aux créanciers de l'étal. Poursuites, sans relâche, contre les jour~ naux, en France. Nous citons, en échantillon h-s pi oces intentés la Gazette Constitution nelle, la France Méridionale, au Mémo rial yfrtesien^eu Figaroetc. —S Exc. Al. vap Gobbelschroy, ministre du walerstaai, de l'ii du.Mi ie nationale et des colo nies, est arrivé, depuis plusieurs jours, de Lr llaye, Bilixelles. -On assure que M. Sterckx. doyen de l'église de Notre-Dame, .Anvers, est désigné pour l'évèchéde Bois-le-Duc. On répété la dési gnation de M. Boucxakkt, curé-doyen de St- Aiârtin, Ypres pour l'évêcbé de Bi tiges. Espérons que les vacatures 1 episcopat se» roui, bientôt, remplies. I -- La Gazette des Pays-Bas a donné, )e 1 a de ce mois, seulement l'acte d'açcusaliou daus ralfaire de Botter et cotisons.... Le National. - S. A. R. M. le prince de Saxe-Cobourg fait uue visite au 101 et LL. A A. Bit. Feuille Française. M. de Bourraorii part le 2/au rapport de ia métue Feuille. D'autres versions font partir le Sinon de If aterlvo, le 18. On «ait que M. de l'olignac sera intérimaire du porte-feuille. - La cour de Rlunicb, elle aussia pris le deuil, pour 14 jours l'occasion de la mort du grand-duç de Bade. - fci-après. - Une clause du traité d'Aix-la-Cliapelle qui psi géi.éiaiemeut ignorée, porte que la j France aura le droit de s'empaier de la ville et du territoire d'Alger en échange de l'Ile de France et des lles-louicniies qu'elle céderait, alors, a l'Angleterre. - Le Mes. des Chant.) - Par l'entremise de l'ambassadeur d'Angle terre Çqnslantinople, le vice-amiral l'abir- pacha est envoyé Alger pour déterminer s'il est possible ou s'il en est temps encore plutôt le dey céder vis vis de fa Fiance* Cet envoyé des pleins-pouvoirs très-étendtwi et, en ça» d« besoin, il pourra faire le fôlû de négociateur cuire le dey ci le gouvernement fiançais.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 1