JOURNAL D'YPRES 0*où tùj nej f iciaitej eu c9T^otaita£ NQ 12ïf5. ~'XIÏIm* ANNÉE. DE S. M. LE ROI PAYS-BAS. 28 Avrili83o. PAR AUTORISATION ut g] OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 16 au 5o Avril, 4 1/1 heures. FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 16 au 5o Avril8 heures. PAYS-BAS. Y prèss 8 avril. 1 1 1 - MV le g^neral-major Goèthals, arrivé dans nos murs, passé la revue trimestrielle d'inspection de notre garnison. ha Gazette d'Etatde Berlin, publie daus son n° du 10 avril, un traité conclu entre la Prusse et la Frauce le a3 octobre 1829, et qui est relatif la fixation définitive des frontières des denx états. La clôture de la session des états du Hanovre, pour i83o, a eu lieu, le 8 aviil. - Depuis que les Romains, écrit-on de la ville éternelle, le 3o mars dernier, connaissent l'allocation qu'a prononcée Pie VIII, dans le consistoire secret du i5 dudit mois, les craintes qu'avait inspirées le règne de S. S. commencent a se dissiper d'heureuses espérances leur \y succèdentet ils s'atteudentaujourd'hui, un avenir prospère. Le décret qui abolit la loi saliqueéta blie, par Philippe V, après le traité d'Ulrecht, est, cette heure, en Espagne, et, probablement, en France et Naples le sujit de tous les politiques de salon. On parle d'une nouvelle loi, ampliativede la première pragmatique et laquelle serait calquée sur ce que fit la nation castillane, l'égard de dona Urraca fille de l'empereur Alphome VIII, de l'infante Marie en i4oa; de l'infante Catherine, en 1422;et de l'infante Isabelle, en 147^. L'ex-mioistre défunt des finances de Na ples, Médiciqui, comme on sait, mort Ma drid, a été expédié, par voie de mer la ville de Naplesest le même personnage qui fit fusiller Joacbiin Murât.... L'bistoire n'oubliera point cette triste particularité. Nous rap pelons cette variante ces MM. les biographes.) Nous apprenons que la seconde lecture du bill de M. Cirant, pour l'émancipation des Juifs, rencontrera une opposition violente et que l'on a, maintenant, peu d'espoir qu'il ré siste, au moins sous sa forme actuelle celte nouvelle épreuve. Globe and Trav. Le tribunal de police correctionnelle, de Paris, vient de condamner le toi-disant baron de Si-Clair Mac-Cléan un an de prison 5oo fr. d'amende, 1,000 fr. de dommages-inté rêts envers chacune des parties civiles ^MM. de Cazes, de Maillé, d'Escais et Paultre de La Mothe et l'affiche du jugement, au nombre de 5oo exemplaires. L'imprimeur, M. Barbier, a été acquitté. (On se rappellera, sans doute, le fameux Mémoire sur l'assassinat du duc de Berri\ publié par M. le baron. -On a distingué dernièrement, Longchamps, la messagerie-articulée voiture inversable en contre-bas. M. le docteur Hérisson Paris vient d'inventer un instrument médical fort ingé nieux: c'est le pulsométre. 11 a pour but de mesurer l'élévation la vitesee et la régularité du pouls; découverte utile, autant que pré cieuse. La Belgique, lorsqu'elle a été annexée la Hollaudea perdu uue partie des institu tions généreuses de la Frauce. Six hommes, auxquels ceux mêmes qui les poursuivent re connaissent du patriotisme des lumières éle vées, accusés par le pouvoir, vont être jugés par des juges choisis par le pouvoir. Un tribu- Hel de cinq juges peutsans recours, pronon cer contre eux la peine capitale. Eufin les iuterragatoires ne sont pas publiéset c'est dans la cour et dans la rue q u'il faut s'éta blir, pour savoir ce qui se passe dans l'en ceinte du tribuual. Le Temps. Ou écrit de Leeuwaerden Frise «Fatiguée de luttes continuelles et infructueu ses contre un miuisLere incorrigible l'honora ble M. Focketna digne député de la Frise, vient de donner sa démission. Cette démarche inatleudue, au milieu d'une session où sont agités nos plus chers intérêts, doit nécessaire ment aff liger ses commettaDs et la nation. Le Catholique. Il paraît quecette nuit 22 des pla- clards relatifs au procès de la prétendue conspirationont été affichés dans les environs du palais de justice. (C. des P.-B.) Les débatsdit le Belgedureront probablementjusqu'à mercredi ou jeudi pro- chajn. 28-29. t y- rj-, -'-On a remarqué"sur-toutdans le plai doyer de M. van Meenen 3* avocat de M. de Potier séance du a3 )-, ce Mais s'il était question icid'excitation un com - plot, l'art. 108du code même devrait sauver les accusés, puisque ceux-ci auraient, confor mément aux dispositions de cet article, donné, avant les poursuites intentéesconnaissance de ces attentats aux autoritéspar la voix des journaux. -- Cet argument fait une sensa tion agréable sur tout l'auditoire. On assure que MM. de Potier et Tiele- mans se proposent de prendre la parolela fin de les tous débats. M. le président Mey- naerts a prononcé ces paroles remarquables*.-» Je dois prévenir les avocats que la cour sera obligée d'être sévère. La Gazette des Pays-Bas publie le plaidoyer de M. l'avocat- général. Ce plaidoyer en son entier, com prend 27 colonnes du Journal Officiel il est aussi imprimée brochure in-8°, et se vend au bureau de ta Gazatle. L'opinion pu blique est unanime sur le procès de la préten due compiralion. L'acquittement paraît cer tain. Avec le jury, il n'y eût pas même eu d'ac cusation. Le Catholique. Uoe division de réserve pour l'expédition d'Alger va être organisée immédiatement. Voici sa composition: M. le vicomte de Fezensac, lieutenant-général; MM. le comte de Roche— cbouait,le comte d'Arbaud-Jouques, de Saint— Michel, marécbaux-de-camp. Les 4*» 36* 4o», 56- et 6o« régimeus de ligne. 11 n'y aura pas cavalerie. G. de F. Un navire venu d'Alexandrie (Egypte), en vingt-cinq jours, a apporté la nouvelle que la pacha faisait dans ce porl de grands prépa ratifs, et que son escadre devait être dirigée sur Tripoli. On présume qne le débarquement de l'ar mée française se fera l'ouest d'Alger. De ce côté le terrain est extrêmement ariderouge, argileux. Jusqu'à présent le grand mouvement est ici, puisque tout, excepté les troupes, s'embarque a Marseille. Il est probable que l'armée ne met tra pas la voile le r5 du mois prochain. Le Temps s'exprime en ces termes, propos de l'affaire soumise, en ce moment au jugement de la cour d'assises. Les débats de cette affaire jetteront de vivres lumières sur la singulière alliance établie, chez nos voisins entre des amis fort siuceres delà liberté etun clergé qui n'est, au fond, pas moins avide <te richesses-et de domination que le nôtre et qui parlerait probablement le même langage si, comme en France, il dominait le gouvernement. Des lettres de Conslantinople assurent que, malgré toutes les apparences contraires, l'expédition d'Alger n'aura pas lieuet que la Porte s'est rendue intermédiaire afin que le dey d'Alger se soumette toutes les satisfac tions exigées par la Fiance. Le général Beau vais, auteur des Victoi res et Conquêtes des Français et de plu sieurs autres ouvrages importans, vit nt de suc comber une maladie douloureuse. Nous avons mentionné, d'après un état officielle total des forces qui seront eut-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 1