Assises ihj Brabast Méridional. jWbUc^ «elle cnwvprenil7 colonnes* «1 y a «eucftr e<d e a c un b ;.eu se jciuuiuu><de la correspou- •Aarwe. Ô*i y «remarque-rir. passage lendant-â démon- <i«r 4jac !VL'Tiekvtufin«-exei>ç filsur ies journaux •tine au toi Lié iieaîfcoup jibts grande que -M. de dPoUCT, celui-ci n'étant cîrargé que du Belge e< <i« disturrter des Pays-.Bus qu'il alitoen- ■4aLt tantôt de son propre tonds, laulôlau moyen «des* lettres de Tiekmans, souvent rédigées dans •cette vite; nrais celui-ci correspondait en .outre -avec /fcCa.'h ohquee.t le Tourner de la ùdeuse. (Dans ta ciditalion que fait ce dernier journal de ■ce |*»ficage dn plaidoyer*1 déclare, en note, j> qu'il est absolument faux qu'il ail jamais eu auxu*> .goure -rie -relation tri avec M. de Potier ni avec M. Tiélethans. La Gazette des Pays-Bas contient au jourd'hui la quatrième et dernière partie du plaidoyer-tie M. l'avocat-général Spruyl. Cette partie estcomme des precédeutes, remplie de citations des 120 lettres dont se compose la cor respondance saisie sur les accusés. Voici la fin •de ce volumineux réquisitoire qui comprend 28 colonnes de la Gazette Ici se termine cette dernière partie de la correspondance. Nousn'y ajouterons rien; elle démontre que, dans le cas où il pourraity avoir quelque doute sur la tendance subversive qu'au rait infailliblement par elle-même la confédé- mtion-si elle s'organisait d'aptes les statuts pu bliés, cette confédération u'a été provoquée que d'ans le but de détruire ou de changer le gou vernement établi, ce qui résulte encore de l'en semble des faits et des circonstances qui sont exposés -et justifiés daus la première partie de ce plaidoyer. Celle provocation a eu lieu par la coopéra- ration des six accusés. Louis de Potier est l'au teur de l'article du 3 février, qui contient les statuts de fa confédération. François Tiélemaus a-conçu et rédigé ces statuts, pour l'usage que de Potier en a faitet conséquemmeni il est co-rédaetenr -de ce même articleou tout au moins, il a donné de Potter des instructions pour la provocation qui fait le litre de la pré sente accusation. Adolphe Cartels a publié dans le Catholique dont il est le rédacteurles arti cles du 3t janvier, 4» et 7 février,-celui du 4 février «contient la provocation teudautc l'établissement de la confédération. Les trois derniers accusés ont imprimé dans leurs jour naux respectifs, la même provocationet les autres articles mentionnés daus l'acte d'accusa tion. y> On est fort partagé d'opinion sur l'expé dition française contre Alger. Abstraction faite <lc toute intervention de politique étrangère et n'eu parler que sous le rapport «militaire quelques-uns pensent que l'on ne peut douter du succès de l'expédition aussitôt gue le dé barquement des troupes aura été heureusement effectué, tandis que-d'autres au contraire ex priment la crainte qu'il ne soit très difficile de contraindre le dey entendre raison, vu l'éuer- gie aVeclaquclle les maliométans sont habitués se défendre derriète les fortifications, et cttuse des obstacles, qu'un climat brûlantdes maladies extraordinaires, et la difficulté des transports de vivres, opposeront aux assaillans. On écrit de Marseille le 16 avril: On attend un uéronaute qui doit, après le débarquement, s'élever avec un ballon captif, cl renouveler l'ascension faite Fieurus. Les matériaux nécessaires pour cet aéxottaule ODt été achetés il y a quelques jours. Ce qu'il y a de plus singulier, c'est qu'on a pris pour interprètes des gens qui ne savent pas le langage du pays où ils vont. Ils ont été recrutés parmi les anciens mameluks dont J'idiome arabe est absolument différent de celui des bai baresques. C'est ce que nous savons positivement daus celte ville, et ce que l'on parait ignorer Paris. On a dit-on oiganisé un petit détaclie- d'éleves du gymnase, qui sontdit-on encore, destinés escalader ks murailles sans échelles. Ce qui a donné lieu ce bruit, c'est probable ment l'arrivée dans cette ville du fils du direc teur de l'établissement gymnastique. îi - ^Pelit avis nos gymnasioaianes.... - Le iô de ce mots ori a fait Metx une expétieiice dont idée appartient M. le capi taine du genie 8... au moyen d'une fougasse perfectionnée pat cet officier un tonneau d'une construction particulièrepesaui vide, 400 tkdog., et 1 emplie de 1,000 kilog. Ce tonneau lancé comme une bombé, est ailé tomber a 2Ôo mètres du poirrt de départ en 114 point qui ne s'écartait que de 4 mètres de la direction jalonnée d'avauce. Le toriueau s'est brisé seule ment par l'effet de la chute, sans que la tance feu dont il était aroie ait cessé de brûler. Le plateau qui portail le tonneau u'a pas été brisé dans la chute quoiqu'il'eût été porté tgo mè tres. On avait lance la veille une sphère massive en bois de 1 metre de diamètre, pesant 5oo kil.j ce corps est allé tomber 454 métrés du point de départ sans avoir devie de plus de 0 mètres de la direction visée; ou assure qu'on lance/a prochainement un second tonneau d'un poids de 200 kilog. Tout présage que l'on devra M. le capitaine S..... une ai me nouvelle d'un effet terrible et qui s'emploierait d'une manière efficace dans l'expédition d'Afrique. JNous apprenons l'instant qu'une assigna tion a été donoée, le 24, M. Aguado dans l'intérêt des porteurs d'obligations de l'ancien emprunt de Hope et compagnie qui ont été converties en cortès. Cette cause intéressante d'abord par l'im portance de la réclamation qui s'éleve plus de 10 ratifiions de francs ne l'est pas moins sous le rapport du droit. Des porteurs d'obli gations Hope, échangées dans le temps contre des bons des cortès, réclament les nouvelles rentes perpétuelles .que le roi d'Espagne vient de ctéer pour éteindre celte ancienne dette. L'origine de leur créance ne peut être mécon nue: doivent-ils deveuir propriétaires d'une rente émise seulement pour les indemniser; ou les agens du gouvernement espagnol peuveul- ils continuer la vendre leur profit, en ar guant delà conversion qui a été faite sous les cortès? Les tribunaux sent appelés décider cette question qui tuéiesse la généralité des |K»rteur6 d'obligations espagnoles. Pareille as signation a été envoyée aux banquiers étrangers chargés de la négocuttiourdes fouds d'Espagne. J. des Débats. Le roi de France a-fait plusieurs promo tions dans l'arméeÉL' Le Courrier des Pays-Bas publie le mémoire de Me Blaignies pour iVJ, ïielemans séance du 24 ce mémoire remarquable sous tous les rapports comprend 18 colonnes in-folio. Le ministère public en terminant son plai doyer daus l'audience du m, a posé les ques tions suivantes Première série. Première question Est-il constant que |>ao-desécrits imprimés, notamment le Belge, des il janvier et 3 fé vrier, et le Courrier des Pays-Bas des et 3 février, et le Catholiquedes Ji jauvier, 4, 6 ci 7 février les habitans du royaume ont été directement provoqués commettre uu at tentat ou un complot dont le but était de dé truire ou de changer Je gouvernement? Deuxième question. Est-il coustant que Louis de Potter est coupable comme auteur etc. du crime qualifie daus la première ques tion Tr oisième question. Est-il constant que Tiélemaus est coupable comme auteur ou comma complice pour avoir donuédes instructions ou pour avoir aidé, etc. qualification de l'article 60 du code pénal. Quatrième question. Est-il constant qu'Adolphe Bartels est coupable comme auteur ou comme complice, etc. (ttlême qualification.; Cinquième question.-- Que Loché comme compliceetc. Sixième question. Que vander Slaeten etc. Deuxième série subsidiaire.,Première question. Est-il constant que par les écrits imprimés mentionnés dans la première question de la première scric, une proposition a été faite non-agréée de former un complot pour arriver au crime mentionné dans l'art. 87 Deujxieme question. Est-il constant que Louis de Potteretc. Même répétion que plus haut tant pour M. de Potier que pour les autres accusés. - Hélait dix heures quand le ministère pu blic a eu fini son plaidoyer, et la parole a été accordée M* Gendebien, un des avocats de M. de Potter. Le Courrier des Pays-Bas a donné un résumé de l'improvisation de l'hono ra ble défenseur, autant qu'il a pu, dit-il, recueil lir ses souvenirs. - Voici en substance la fin de \aséance du 26. Rèdemans pris la parole pour M. vaa der Straelen. Il ad'abord présenté sous un nou veau jour plusieurs des argumeUs employés. Relativement la correspondance, il a cite un décret de 1790 de l'assemblée législative de France qui Censure la municipalité de Saint- Aubin pour avoir décacheté une lettre. Cette disposition n'ayant été abrogée par aucune loi postérieure ces principes doiveiit encore ré gir la législation actuelle. L'avocat a été interrompu par le ministère public qui lui demande s'il a l'intention de plai der contre l'arrêt de la cour voyez niav4)t qui a décidé que la correspondance resterait au procès. Le premier répond que la cour a bien décidé que la correspondance resterait au procès, mais non qu'elle servirait comme moyen de preuve. M* Rèdemans fait ressortir le droit de cha que citoyen opposer une résistance légale l'action du gouvernement; il montre que sur ce point, la loi fondamentale a restreint les droits que donnaient aux Belges leurs anciennes constitutions. Il donne lecture du serment des princes de la maison d'Autriche, d'après kquel les Brabançons étaient dégagés de toute obéis sance, dès l'instant que les premiers portaient atteinte aux privilèges de ceux-ci. Après s'èlre étendu avec force sur la diffé rence entre la tendance et la provocationle dé fenseur termine en établissant, i° que M. van der Straelen était absent lors de l'inseition dans son journal du premier article pour lequel il est poursuivi; 20 qu'il ne s'est écoulé qu'une heure et demie, entre l'instant où l'épreuve contenant la lettre de M. de Potier, fut remise M. van der Straeteo, et celui où elle fut transcrite dans le Belgece qui éloigne toute supposition que, dans un aussi court iulervalle, ce dernier ait pu apprécier toutes les conséquences de la pièce incriminée, et se soit ainsi rendu sciemment complice du délit dont M. de Potter est accusé. - M* Bosch se livre des considérations gé nérales sur l'opposition dans les Pays-Bas, ainsi que sur l'union des catholiques et des li béraux qu'il défend des attaques du ministère public. Il est interrompu par M le président qui l'invite se renfermer dans l'accusation. L'avocat passe l'examen de l'arrêté des de stitutions et cite noe disposition de la joyeuse entree, d'après laquelle il était défendu au gou vernement de molester en aucune façon des membres des états pour les opinions par eux émises dans les discussions. Eu (laissant, il euon-,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2