(4? k 68 T* - La comète qui paraît sur notre horizon se lève un peu après minuit; elle est sttuée titre les constellations du dauphin et du petit-cheval, et l'on peut la distinguer l'œil nu, sous l'ap parence d'une nébuleuse alongée. Vue avec une lunette, elle présente un noyau brillant ac compagné d'une queue d'environ trois quarts de dtgté de. longueur. - V. Ypres.) On lit dans le Journal du Commerce-, «Le Moniteur a. rappelé les résolutions arrê tées au congres d'Aix-la-Chapelle pour la des- 1i u'cîiôn de la piraterie. On dit que leminislère eu se chargeant de donner suite au noble mandat 1 des puissance alliées, compte se prévaloir de certaines dispositions secrètes qui auraient été convenues cette époque d'indemniseriaFrance de ses dépensés par des acquisitions, sa con venance sur le littoral africain. On ajoute que M. le-dite de Raguse sera chargé dri gouverue- tnent eonquis et que déjà le territoiré, dans la pensée du ministère, est annexé la France et partagé en deux dépailetaeusdont les tiorns sont donnés par leur postliou relativement l'Atlas. L'Angleterre aurait souscrit ces arrange- riens, mais une petite condition, c'est que uotis trouverious bou qu'elle s'emparât de Tri poli. Il lui en reviendrait moins de gloire, mais «lie aurait les profits de la croisade. Alger est sans importance commerciale,et sans la jiosses- siou des îles Baléares, c'est une position isolée vt sans appui. Tiqtolise lie aux établissemeus "anglais de Malte et de Cocfou, et est le rendez- vous des grondes casavaueset la clef du com merce d'Afrique. Toute influence en Egypte ferait acquise l'Angleterre,etsts communica tions avec l'Inde assurées. - On mande de Percy18 avril, que ce dé partement est enq>roie aux ravages d'incendies dont toutes les recherches possibles ne peuvent faire connaître lescaur.es. ôesbauaeaux,naguè re encore si paisibles, semblent maintenant li&Dsforinés le joui et la nuit en camps d'ob servation contre un ennemi qui, bien qu'invisi ble ^imprime la consternation. Qriseperden conjctures l'un croit reconnaître la main qui dirigeait les incendies de la Picardie, un autre Celle qui soudoyait les piqueurs de fa capitale, ele; mais ce qu'on observe surtout de bien élonnautc'est un essaim de colporteurs qui traversent les communes de ce pays, et péné trent jusque dans les moindres hameaux,* les tins ollreut des montres marquées, l'aigle im périal, les autres se disent de pauvres ouvriers renvoyés faute de travailet cependant ils ti rent de leur poche des poignées d'or etchose remarquableils sont tous de la ville de Tou louse, comme l'attestent leurs passeports bien eti règle. Il y a là-dessous, dit la lettre, quelque machine infernale qui agit dans l'om bre, et dont les agens incendiaires ne connaissent peut-être même point les ressorts. Nous atten dons avec anxiété le mot d'une énigme qui pour ra nous être longtemps inconnu. - Uue lettre particulière de laVislule, insérée daus le Correspondant de Nuremberg du a 1 <lu courant, dit que le retour précipité de l'em pereur Nicolas Sainl-Pétersboug a donné lieu a mille bruits d'une nature sérieuse, et qu'on assurait, d'une manière assez positive, qu'il 11'avait eu lieu qu'à la suite d'une communica tion diplomatique. Ce qui rend cet événement encore plus remarquable, c'est qu'après le re tour de ce souverain daus la capitale, il règne une très-graude activité daus les bureaux des affaires étrangères, et que des courriers ont été expédiés dans toutes les directions, en Italie; qu une grande levée d'hommes venait d'être ordonnée dans tout l'empire, et qu un ambas sadeur d'une grande puissance venait ééire rappelé a la demande formelle de ce souveraiu. ANGLETERRE. Londresi" mai. On lit dans le Jamaica- Courant du 4 mars a On prétendait Maracaïbo que la mission du duc de Moulébt ilo Bogota, avait pour but de-négocierun mariage entre uue princesse fran çaise et Bolivar, condition que ce dernier ac cepterait une couronne qui eti ferait un allié utile de la maison de Bourbon. Les ennemis de Boli var assuraient tout bas qu'il avait accepté ces offres; et l'en en concluait qne l'arrivée desjdeux généraux anglais l'amiral Fleming et le général Grarrt Paez avait pour objet de contrarier les vues de la Fianceen promettant) de l'ai der séparer le Venezuela de la Colombie.»* PRESSE. Berlins 8 avril. Des leltrcs de Pétersbourg annoncent que les négociations russes eotumees Coustannuopie -se poursuivent avec beaucoup de succès, mais qu'elles sont tout-a-fait indépendantes de celles qui ont lieu Petersbourg, de maniéré que quelques nuagesou une stagnation momentanée daus celles-ci n'auraient aucuue influence sur le succès des premières. Les allaires delà Grèce avancent parallemeut avec celles de la Russie CouMuiJliuople, et la question principale est maintenant de savoir, si la Porte accédera ex pressément quelques formes diplomaliquesfoù si elle les passera purement et simplemeul sous silence sans y prendr e directement part. TURQUIE. Constanlinople 22 mars. Beaucoup de familles chrétiennes ont déjà éroigre en Russieer cet exemple vrraTiuivt d'uu grand nombre d'autres, dans la crainte de la vengeance des Turcs, quand les Russes auront évacué le pays.Les vivres sont ici d'unecherté extrême, la navigation avec Odessa tietant pas encore rouverte. Le feld-maréchal DtebAscb- Sabalkanski a visité hier les pestiférés dans l'hô pital. Cernai a perdubeaucoupde son intensité, et beaucoup de ceux qui eu soit aiteiuts, se rétablissent. C'est le 14 avril que la marche rélrogade des Russes commencera. La ire et la ae armées seront alors réunies; le quartier-gé néral sous le feld-iuarcchal de S.icken sera établi Kiew elle général Rolli prendra po sition eu Valachie, avec le corps d'armee. THEATRE D'ÏPRES. Les Jeunes Ele y es de l'Ecole se Bruxelles. C Y. le Propagateur, n° 122"5. J Les Elèves Dramatiques de MM. Bouchez et Niellon ont surpasse toute attente. Les suf frages les mieux mérités ont courouoé les étonuans succès des jeunes artistes. 11 y avait foule; et, cette fois, le Beau-Sexe Yprois n'esi point demeuré sourd notre appel, l'appel du mérite, du vrai laleut... Ce qui prouvé, incon testablement, qu'à Ypres, comme partout ail leurs, on sait, maigre que l'Envie ou la Mali gnité en glose apprécier tous lesgenres de mérite et de talent, leur juste valeur; et, par tant de là les encourager comme l'envi dans leur carrière.... (Ceci soit dit, en passant.) La froideur l'insonciancela sévérité même, envers la médiocrité, la nullité alors, sur-tout,, qu'elles sont vaines et présomptueuses sont, en géoéral, des droits, des devoirs, avec les quels le bon-sens, l'équité publique ne transige jamais.... Quelques soi-disant comédiens en Ont pu fairenaguère encore, une expérience ùd honnnem. Quittons celte courte digression. Reveuarit aux Jeunes Elèves de Bruxelles nous terminerons ce petit article en disant qu'il est des artistes dramatiques, des comédiens du premier ordre qui, peut-être, mettent, dabs leurs rôles, moins de naturel, degrâce, d'intel ligence, d'aplomb et d'entente de la scène qae les aimables que les iutéiessaus artistes bruxellois que nous nous bornons désigner collectivementafin de ne point désunir le faisceàu fraternel que les Arts se sont plû k former, orner de tout ce que la nature et eux-méines ont de séduisant et d'enchanteur. X. Y. Z. qÀ uiumcedi 67. OPROEPING VAN ERFGENAMEN. Jufvrouw Maria-Francisca-Clara Vaoder- beke geesteiyke dochter is gestorven Ur Ypèren, den ao january i83o. Zy was doch ter van Francies-Joseph P~anderbeheet» van Maria-Clara Leuwerskieiudochler van Michiel f anderbeke en van zyne eerste vrouw ydnna-Calharina Panacker, dochter van Francies en achterkleindochter van Adriaan yanderbeke en van Theresia Deroy of Leroydochter van Passchier, den zeltden Adriaan, zoon van Ghelein of Gisli- nus. En daar de Bloedverwanten van de moeder- lyke zyde der overledene bekend zyn, worden by deze opgeroepen aile de genen uit hoofde van hare vaderlyke zyde, in hare nalatenschap- eeuig regt zoudeo kunnen liebben zulleu zy ltumie bewyzeu moeteti inhrengen teu kantoor vau den Notaris TERRIER, in de Boterstraal n* y3 leYperes 3 voor den i«* july aau- staande, Deze zynde de tweede bekendmaking en oproeping zal ingelyfd worden in den Propa gateur, Journal d'Y près, op dat niemand re- deu van otivvelenheid zoude voorwenden. 3 KOORDS HOLT PUBLIEKELYK TE VERKOOPEN Binnen Oostende. A. en J. VAN ISEGHEM, te Oostende zullcn aldaar, op Maandag 10 Mei i83o 's morgeus teu tien uur preciesop den Bassin, publiekeiijk aan de meestbiedendedoor het miiiisterie van den Makelaar DUTREMEZ, la- ten verkoopen de volgende teer schoone Haut- tvarenop 19 April i83o aaugebragt, door de Noordsche Schepen: - Broderne Kap. J. H-ermanscn, van Christiansand Fortuna i. Morck Frederikstad. Eemgheden A. JVielsen Drammen. 2800 Roode planken2 5 ellea lang7 duim 4>oo YYitte dito. dik. 6900 Roode deelen a 5 ellen lang, S en 4 4400 Witte dito. duim dik. v 170 Balken en kulters, 5 g ellen lang. 53 Bondels panne latten. -» V00RT3 NOG go Dantzigsche balken 3 i3 ellen lang, van verschillende dikten. Op de condiiién alsdan vooren te leeen. t. abonnement au PaorxexTXDR Joukhil d'Yraia, Politique, Judiciaire et Notarial. Paix: pour ta pille, 2 fi-, 7^ cents par 3 mou pozr les autres pilles du royaume, 40 cents de plus (franco, par la poste), pat trimestre INSERTIONS. Prix: 8 cents par ligne au dessous de 7 lignes, 5o cents. -S'adresser chez l'Editeur, et tous les bureaux des postes de pays-Bas. Ypres. Imprimerie de R. GAMBART—MORTIERLibraire, sur la Grande-Place. - f V*

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 4