*10iA JOURNAL D YPRES. M g (Poùùc, ue>» fiitùiciaitej eu cv^CotauaC. N° 1 228. XIIIme ANNÉE. DE S. M. LE ROI /7 - h fc'S* a- - fr M - »*&:.V:4 PAYS-RAS. Samedi 8 Maii85o. OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du t au 16 Mai, 4 heures. FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 1 au 16 Mai, 8 1/1 heures. C'est pour avoir employé les pétitions, 1rs articles de journaux les associations afin d'envoyer une majorité décisive dans la seconde Ciiambte, et d'agir, sur le gouvernementau moyen de celle majorité que M. de Douer et ses muissoul traduits devant la cour de Bruxel les Q telle que soit la liberré de leurs paroles euniideniîPlIes tout leur crime est d'avoir voulu le systetue représentatif, un roi inviola ble, des unnisltes responsables, une piesse libre, et une justice exërcce par des jures. --Si les jug'-s sont équitables.... Si le gouvernement, est sage il se félicitera de ce qu'ils auront été acquittés,* il dissoudra la coalition belge en lui accordant ses demandes, plus encore dans l'intérêt de sa consolidation loi, que de sa liberté, elle. Il n'y a plus qu'un moyeu de régner avec honneur et sécurité, sur des .peuples éclairés c'est de régner constitu- tiouneilemeiil. Quand ces peuples éclairés sont, en outre, divisés de mœurs, d'intérêts de reli gion de langage il ne suffit pas d'être roi constitutionnel: - il faut encore être roi impar tial. National de Paris. M. le gouverneur de la province arrivé dans nos murss'est rendu l'Hospice de IVlessines, où il a présidé la commission d'ins pection nommée cet effet, par arrête' de S. M. Mercredi au soir l'excellente musique de la 16* division a joué devant le logement de M. le gouverneur. -» Les citoyens attachés l'opposition belge penseront, peut-être, dous ne parlons qu'hypo- théiiquemeut, que l'arrêt de la cour de Bruxel les n'est qu'une injustice criante un criminel abus de la forceun de ces actes qui viennent flétrir, de siècle en siècle les annales de la justice. Y verront-ils, en ce cas, un motif de changer d'opinion, de se courber sous le régi me absolu, et de baiser la main de nos ministres? Mais la peur les réduira au silence. La peur!! chez les Belges!!! Il leur suffirait de soupçonner qu'une passion aussi ignoble pût avoir quelque influence sur leurs seniimens pour les entraîner au délit des bornes de la prudence. Jamais, d'ailleurs, on n'étouffa par Une force brute, ou par un attentat juridique l'opiuiuu d'uu peuple géuéreux. Ils auraient tort dira-t-ondéraisonner ainsi; ils reconnaîtront l'équité de l'arrêt porté par la cour d'assises et eu concluront qu'ils s'étaient trompés en croyant au patriotisme des de Polter ou des Bartels. Hé bien suppo sons que l'opinion devienne, tout coup, aussi défavorable, aux condamnés, qu'elle leur a toujours été favorable. Supposons ce que nous sommes, sans doute, bien loin d'admettre) qu'on soit convaincu que les citoyens que la courbanuit du sol natal avaient des arrière- pensées dans leurs protestations de patriotisme. Que résulterait-il de ceftf* suppositiotrTbule gratuite? Serait-on persuadé, pour cela qu'il est bon que l'instruction publique soit asservir, la presse, enchaîne; les emplois, réservés aux seuls Hollandais; l'ordre judiciaire, la merci du pouvoir la Belgique, enfin, gouvernée comme sous les rois d'Espagne Pauvres écrivains que les publicistes du ministère! Ils se sont toujours imaginé que l'Union n'était que le résultat de manoeuvres et d'intrigues tramées de longue main. C'est cette idée, radicalement fausse, qui n'a cessé de les tromper', et qui les trompe encore. Les membres des deux parties de l'opposition ne se parlent pas L'intérêt com mun est le seul lien qui les 1 assemble, accorder les libertés qu'ils réclament de concertc'est là le seul moyen de les désunir.» - Calh. Que dit, aujourd'huiM. van Maauen de cette unanimité de blâme énergique et consciencieux de la presse française? Voici sou tour le National, de Paris critiquant avec la franchise et le libéralisme prononcé qui distinguent ce journal. Nous voudrions sans doute que notre patrie ne fût paspour les étrangers, ud objet de commisération généreuse; mais, au point de délire où le gouvernement est arrivéil importe que sa conduite reçoive une flétrissure européenne, et nous remercions les journaux de la France, du seul pays conti nental où la presse soit libre et où elle puise ses arrêts daDS un examen consciencieux des faits de montrer enfin nu des hommes qu'elle avait, trop longtempsentourés de ses éloges. Nous les en remercions d'autant plus, qu'ils comprennent aujourd'hui combien l'union des catholiques et des libéraux belges est juste, nécessaire et salutaire, et combien ces clabauderies hypocrites sur notre prétendu jésuitisme, sont dénuées de fondement. Dans les Pays-Bas, nous avons aussi nos Villèle. Ils marchent dans la même voie que le ministre français. Au moment que les habitans de cette résidence (La Haye) se seiont adonnés aux plaisirs de la kermesseon discu tera, la chambre, lapins chère de nos_ libertés: --la liberté de la presse, dout nos ancêtres ont toujours été si fieis Bijenkorf. Met servez chaude: - votre conspiiation sera farte. Catholique. Tout ce que la violation du droit de propriété a de plus odieux, tout ce que la viola- tiou du secret qui doit envelopper la vie privée, a de plus infâme vient d'eue mis en œuvre, par notre ministère, avec une cynique audace la correspondance de MM. île Potier et Tiéle- mans vient d'être mise en vente chez Brest van Kempen.... Jusqu'ici, nos Excellences ont excité de l'horreur, de l'indignationdu mé pris; maintenant, elles exciteront du dégoût. Nous revieudrous sur celte publication. En citant un du Nationalde Biuxelles, le Journal d'Anvers fait celle remarque On ne peut pas pousser, plus ouvertement au despotisme, et la violation des lois, et nous n'hésitons pas signaler ces paroles connue scandaleuses, si elles ne sont pas criminelles. Voici enlie autres Opinions des Jour- nauxsur les Poursuites actuelles, citées par le Catholiquen® 1 26 f Eclaireurle Belgele C. de l'Escaut, le J. de f erviers, et le Globe, de Paris le extiait du même Journal d'y4nvers\ L'artét rendu ven dredi dernier, estsans doute une émanation de conscience et une conséquence des lois. Nous devons le croire ainsi par respect pour la chose jugée et pour la magistrature. Néan moins, l'état provisoire dans lequel se trouve encore l'organisation de la justice, ell'amovi- PAR AUTORISATION 1>ES l'A YS-I5VS. YPRiîs 8 mai. S. M. a parcouru, le 4, au matin seul et 8a ns le plus strict incognito, plusieurs rues de liru- Selles. C Catholique. Des lettres d'Italie confirment la nouvelle, déjà donnée, de la maladie du Saint-Père. Il est cer tain que les jours de S. S. sonl en danger immédiat. Recette admirable pour faire une Conspiration. Choisissez le temps où les chambres sont assemblées; et, s'il est possible au plus fort de la lutte entre l'opposition et le gouveruemeut. Allez l'arrivée du couitù r au bureau de poste d'une giaude ville, où s'im priment des journaux de toutes les couleurs ouvrez les paquets. Prepez-y toutes les lettres; ouvrez-les. Cela faitprenez dans ces lettres tout ce qui a rapport la politique. Saisissez eusuite, des gravuresdes litltographies qui, depuis nombre d'années sont exposées en vente, chez nos principaux libraires.... Liez tout cela avec l'un ou l'autre article de gazette qui s'y prêtera le mieux. Arrêtez ensuite les correspondais et les journalistes que vous voudrez; fautes sauter, dans la poêle a frire Belf;e.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 1