(*-y d'un individu mort de la peste en cinq henres de tftnps, avec'les symptômes les plus caractéris tiques de celle maladie. Au moyeu du chlorure de chaux, les médecins de la commission el autres ont pu, sans danger faire I autopisedu cadavre. - 11 paraît depuis quelques jours un nouvel écrit de M. le comte de Momlosier, intitulé le Ministère el la Chambre des Députés. - Plusieurs journaux ont donné les noms des villes dont les sociétés musicales doivent se ren dre au concours de Bruxelles. C'est toi t qu'on y a ajouté celle de Gand; nous savons perti nemment que la Société de Sle-Cécile a décidé de ne pas s'y rendre. - {J. de Gand. - Ou mande de Bruxelles', 4 niai S. M-, par arrêté du 36 avril dernier, a nommé consul des Pays-Basà Dublin (Irlande,, M.-B Molliére-Tabuteaii. LeBoiest allé visiter hier matin, huit heures, le local destiné l'exposition des produits de l'industrie. S. M. était accompagnée de M. van Gobbelschroy, miuistie du w.utrstaatde l'in dustrie et des colonies. Le Boi a été reçu par M. le bourgmestre de la ville de Bruxelles, qui a eu l'honneur de faire voir ensuite S. M. les locaux nouvellement construits l'ancienne cour, et qui renferment les collections d'bis- ïoire naturelle et de tableaux. L'audience ordinaiie de S M. aura lieu mer credi 5 midi. S. M. le Boi est attendu de retour La Ilaye samedi prochain, veille de l'unqiversairede la naissance de S. A. B. la princesse Marianne. S. A. B. le prince d Orange est arrivé celte pu il son palais. - Dans le courant du mois d'avril il est entié au [tort d'Anvers 6(5 uavites euaugers. - On cite comme une preuve de fécondité ex- traordiuaiie.daus la commune deB u laer, piés de Lierie, l'épouse d'un tisserandqui,en 8aus, a tu onze éntans, dont dix par accouchemeus -consécutifs de jumeaux. - On écrit de Cologne, 29 avril: Tous les bataillons el escadrons de la Laudwvhç doivent s'assembler pour prendie part aux grandes ma- jâ oeuvres du 8« corps d'aimee, et rester réunis 1 codant quatre semaine». On éciit, en Hollande, que le Uni est ce quelaienlen Belgiquele roi d'Espagne et l'empereur d'Autriche. Ou imprimeimpunément, Bruxelles, que, si les chambres refusent de répondre la H'oix du gouvernementsi la loi doit être in suffisante le devoir du gouvernement se rait de trouver, en lui-mêmeun remède prompt et efficace. Ajoutez, a ceci, l'axiome de M. Spruyt, qui dit le gouvernementdit le roi; et vous au rez le code le plus explicite du pouvoir absolu, tel qu 'on se le figure en Autriche ou eu Espagne. N'est-on pas en droit de demander, iciquels sont les viais soutiens delà royauté: - ou de ceux qui lu désirent constitutionnelle ou de ceux qui la proclament absoluequels sont les véritables révolutionnaires, ou de ceux qui veu lent substiteur la force la loi? De pareils sacrilèges, imprimés et proférés, impunément, en presence de la loi fondamen tale, ne trahissent que trop les arrière-pensées du ministère qui les tolère, s'il ne les encourage. Ce sont, au moins, des provocations directes au renversement de nos garanties constitulio- nelles; et il laut bien avouer que tout ce qui s est passé, en ces derniers temps, ne ressemble pas mal un commencement d'exécution. l Politique. Extrait d'une lettre particulière de Con- stantinople a L érection de la Grèce en souveraineté in dépendante déplaît beaucoup aux Turcs, et, ce qui est bien singulier, elle n'a pas l'appro bation des Grecs domiciliés Constanliuople. Les iurcs blâment hautement l'esprit trop conciliatoire du .sultan, ils assurent qu'il y a eu de la trahison, surtout de la paît de ceux que la Porte avait regardés jusqu'ici comme ses amis et alliés. a Les Grecs de leur côté s'affligent de ce qu'un prince protestant est nomme souverain (les Grecs; ils expriment des craintes pour le maintien de l'église gri-cque orthodoxe sous le gouvernement du piitice Léopold el s'in- quietent, par suite de ses relations personnelles avec l'Angleterre, de l'influence anglaise qui ne pourrait que nuire aux iiitéréts politiques el commerciaux de la Grèce. Les Fanarioles disent enfin que le nouveau souverain rencontrera, pour se maintenir de plus grauds obstacles enepre que ceux contre lesquels le comte Capodistrias a eu lutter, parce que l'esprit qui règne en Grèce est tout- à-fait incompatible avec le principe monarchi que de sorte que le prince ne peut pas même compter de trouver un appui dans les notables et les classes aisées de la nation. - J. de Bel- Le duc de Clarence est maintenant âgé de soixante-cinq ans; il fut élevé par l'amiral Dig- by, pour devenir marin el pour être un jour digne de commander les flottes anglaises. Il assiila sons l'amiral Bodney la prise de Ca- raocas et un vaisseau espagnol, capturé dans celle alFaire, riçut en commémoration de la conduite du duc de Clarence le nom de Prince William-HenryTroisième fils du roi Geor ges III, il ne pouvait, dans sa jeunesse, aspirer que foit vaguement au liône et sa politique se bornait complaire celui de ses fières qui devait succéder immédiatement son pere: aussi le vit-on constamment avec l'oppo sition la tête de laquelle s'était mis le prince de Galles, l'héiitier de la couionne. C'est en cédant celle inq ulsion qu'il se montra par tisan de l'émancipation des catholiques et enue- mi de la traite des nègresmais les opinious qu'il avait d'abord défendues, el qu'on pouvait plutôt appeler ses principes d'adoption que de conviction, furent bientôt abandonnées par lui; il devint l'ennemi de Pitt et d'Addingtou el contribua très-activement la chute de ces ministres. - On assure que depuis trois jours il est parti Londres, du ministère desalï.iircsétrangères plus de vingt courriers extraordinaires pour l'Au triche, la Prusse, la Bussie el la France. Le bruit a couru la bourse que dans les deux derniers conseils de cabinet, il a été dé cidé que l'Anglelerre, la Bussie et la Frauce s'engagent mutuellement de garantir au prince Léopold une somme annuelle de 2,400,000 liv. st. pendant 8 ans. Il parait que celle décision est le véritable motif du départ de ce prince de Paris pour retourner Londres. -- Le Courrier dit que celte nouvelle est inexactebien que PalFaire dont il s'agit puisse bien être en négociation. Les mesures précédemment prisespour garantir les intérêts du trésor, son maintenues. Par un arrêté royal, accompagné d'une lettre du ministre des alFaires étrangères, M. Tiélemans vient de recevoir sa démission des fonctions de référendaire. On remarque que l'arrêté el la lettre d'envoi sont datés du 28 avrildeux jours avant celui de la condamna tion. - V. l'édition Brest van Kempen. La respectable et courageuse mère de M. de Potier est décidée, malgré sou grand âge, accompagner son fils dans l'exil. Elle est allée le voir, le t«rla prison et lui a annoncé cette résolutionqu'elle a dit être irié\0Cib!e. -- Lord Cuningham, secrétaire de légation attaché l'ambassade britannique, auprès de la cour de Prusseest pa« en courrier extra ordinaire, de Berlin, le 22 avril, se rendant Londresavec dépêches pour lord Welling ton. Ce diplomate met beaucoup de diligence dans son voyage. On lit cequi suitdans le J. de la Belgi que du 4* L'éditeur de cette feuille après s'être entièrement cousacre, sa lâche inborirn.se pendant plus de seize années, a l'honneur d'in former ses abonnés qu'il a associé, ses travaux les sieurs Léonard de Selliers el Julien va» cier Plasde cette ville,dont l'un esi, depuis quel ques mois, son collaborateur, et qui réuoisseiu, tous les deux, ses yeux les garanties pour continuer, au Journal de la Belgiquelu caractère d'indépendance et de modération qu'il se flatte de lui avoir, jusqu'ici conservé. Malgré les assertions contraires de plu sieurs journaux, nous sommes foudés croire d'après nos lettres de Toulon, que la flotte mettra la voile le Toute l'armée sera réunie dans ses cautonnemeus avant le 4> Bolivar est très-populaire parmi les hom mes de couleur de la Colombie; et ce n'est pas sans raison, car ou dit qu'il a non seulement émancipé ses propres esclaves, mais dépensé des sommes considérables qui lui avaieui été votées en récomjreuse de ses services pour racheter des esclaves et les rendre la liberté. Dans son dernier traité avec le Pérou, il est stipule que la traite des nègres sera assimilée la piraterie. Nous lisons dans le Journal du Com merce de ce matin 1 mai: Ou nous assure que M. deBourmont a reçu, en se rendant Tou lon des dépêches qui lui annoncent la conclu sion d'un alliance offensive el défensive entre toutes les puissances barbarrsques, Maroc, Alger, Tunis et Tripoli. M. deBourmont de mande en conséquence un renfort de vingt mil le hommes. - Contredit par le Moniteur. -- Deux Français sont arrivés de Marseille Constanlinople pour y publier un journal eu langue turque et française; ils oui demandé U permission du sultan pour celte entreprise. Leur requête a été liès-gracieusemeul reçue, et ils espèrent nne réponse favorable. Plusieurs journaux ont annoncé que le pape était tombé dans un étal de faiblesse qui donnait des inquiétudes pour ses jours. Celte nouvelle est dénuée de fondement. On a pu remarquer qu'un prélat l'avait soutenu pendant les cérémonies du jour de Pâques, mais c'était une attaque de goutte au genou qui lui ten dait cette assistauce nécessaire.-(V. plus haut.) Ou vient d'ouvrir Londres une sous cription pour étendre les bienfaits de l'ensei gnement élémentaire dans toute la Grèce, eu y établissant des écoles d'après la méthode lancastrienne; le nombre des souscripteurs est déjà considérable et se compose des person nes les plus honorables. La philautrophie an glaise, longtemps si insouciante pour les Grecs se réveille aujourd'hui que la Grèce est sur le point de devenir une vassale de l'Angleterre. Un journal américain donne les détails suivans sur un individu âgé de plus de 13a ans, et vivant actuellement auprès de Chambe- bury. C'est un Anglais nommé John Hiil. D'après ce qu'il raconte, il était soldat sous le règue de la reine Anne; il avait dix-huit ans lorsqu'il s'enrôlace qui lui donnerait 134 a,|s Libéré après 21 ans de service, il s'enrôla de nouveau, el servit eucore pendant sept ans. A l'âge de plus de cent ans, il travaillait eucore aussi bien que la plupart des ouvriers. Dans la dernière assemblée de la Société du Bulletin universelM. Champollion y a exposévue des nombreux dessins qu'il a re- (Oeillis, les principaux résultats de la dernière expédition scientifique d'Egypte. M. Champol lion a été écouté avec le plus vif iutérèl; c'était le résultat d'un long et pénible voyage qu'il venait raconter. Les dessins sont au nombre de l,5oo, et se rapportent, soit aux mœursciviles et religieuses, soit aux usages de la vie domes tique, soit enfin l'histoire.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 3