M. Donker- Curtius pense qu'après tout ce 5 ANNONCES. Séance du 8. La séance s'ouvre midi et demi. Présens 78 membres, et S. Exc. le ministre des finances. Après la lecture et l'approbation du proces- verbal de la séance du 7 la discussion est con tinuée sur le projet de loi relatif la conver sion de la rente. M.. G.-G. Clijford (en hollandais^ envisage le projet comme inadmissible; il s'est principa lement raffermi dans celle idée depuis qu'il a lu les procès-verbaux des sections, et entendu les éclaircissemens de M. le ministre des finances. M. Sandberg en hollandais fait valoir des motifs à-peu-pres semblables contre le projet. M. le baron de Surlet de Chokier a la pa role. Son discours est fort remarquable. M. de Brouckère se prononce également contre.(Nous ferons connaître le discours de cet honorable membre. M. le baron de StassarlNobles et puissans Seigneurs, l'injustice que quelques personnes croient '.'percevoir dans la mesure qui nous est soumise ne me frappe nullement. 11 est de prin cipe que le débitent est toujours en dioil de se libérer; les lois relatives nos emprunts ne dé rogent point que je sache cette réglé: les époques déterminées de remboursement, au moyen du tirage au sortn'étaient qu'une ga rantie pour les prêteurs, et rien de plus. Cependant ce qui.s'est passé pour [esdomein- losrenle2 1/2, jetés sur la place 8584, c'est-à-dire, avec perle de i5 ou 16 pour cent, doit nous engager nous tenir sur nos gardes, çl lorsqu'il s'agit tl'un établissement mystérieux tel que le syndicat, légal si l'on veut, puisqu'il existe en vertu d'uue loi, mais inconstitutionnel puisgu'il est contraire l'esprit de la loi fonda mentale, la mefiance nous est assez permise. La note presque diplomatique en réponse aux re marques de nos sections, bien loin de me ras- suretavait fuit naître dans mon esprit de nouvelles inquiétudes, mais le discours de M. le ministre est de nature changer un peu» nos idées, et quoique l'expérience du passé ne m'in spire pas une loi irès-robustedaus toute ces bel les assertions verbales, je crois |>ou voir conclure de tout ce qu'à dit S. Exc que si les brillans avantages qui nous sont ofFcrtsen perspective ne peuvent se réaliser, du moins le syndical sera dans l'impossibilité de rien hasarder au préju dice de nos finances. Dés lors je ne vois aucun iucnnvénient voler eo faveur du projet. M. Hinlopen en hollandais fait quelques observations critiques et suspend son vote.-Il désire que l'exposé fait par M. le ministre des finances, avant la discussionsoit imprimé et dis'ribué aux membres. M. le baron van Sytzama commence par se plaindie des iuconvéuiens du mode introduit dans les discussions par les couféreuces qui ont lieu entrela section centrale et le ministre; il par tage cet égard l'opinion émise par M. Angillis la séance du 6. L'honorable membre examine ensuite les dispositions du projet de loi et se prononce contre. M. van Toulon, en appuyant la demande faite par M. Hinlopen, examiue si la mesure ne blesse pas la loi du contrat; il est d'accord avec plusieurs préopinans, qui se sont prononcés con tre le projet; cependant il attendra les explica tions ultérieures de M. le ministre, et se réserve son vote. M. Opten Ilooff aurait désiré de trouver in sérés dans le projet, les explications et les motifs donnés par M. le ministre des finances; il pour rait adopter le projet s'il contenait ce qui a été dit de vive voix. 11 ne pense pas que la mesure proposée mérite les éloges qui lui ont été don nés par ce ministre quaut luiil est d'un avis diamétralement contraire, II partage, au reste, l'opinion des bonprables préopinanset donne de uouveaux développemensaux argumens qu'ils ont fait valoir, qui a été dit, il peut être court; cependant l'o rateur rentr e dans la discussion générale; il con sidère le résultat de la mesure proposée comme incertain la bonne ou mauvaise réussite dépend, selon lui, des circonstances plus ou moins h u- reuses, et par ces motifs et d'autres euore, il icfusera son assenliruent au projet). M. van Alphen 1 en hollandais relève assez brièvement ce qu'a dit le ministre relativement son discours, et il persiste dans ses précedeules assertions. R1 .Frets dit que le projet de loi intéresse, non- seuierueiit une classe particulière, mais la nation entière. Après avoir écoulé aiteniivement tout ce qui a éré dil contre le projet, il lui a été im possible d'y trouver une bonne raison Salus propuli suprema lex, voilà, continue l'orateur, la réglé, et c'est cette règle qui me guidera. L'o rateur se livre ensuite a l'examen de la discussion, il justifie le projet et déclare qu'il l'adoptera. M de Jonge 1 en hollandais se prononce fortement contreen s'appuyanl des principaux motifs avancés par les préopinans. Le ministre des finances prend la défense du projet dans uu discours qui dure trois quarts d'heure. M. vanReenen (en hollandais) ajoute encore quelque mois ce qu'il a dil précédemment eu faveur du projet, et pour répondre uu des préopinans. On passe l'appel nominal. Le projet est adopté par 47 voix contre 3t. La séance est levée 4 heures; on s'ajourne au 10, midi, pour entendre le rapport de la section centrale sur le projet relatif aux nou veaux impôts proposés en remplacera^ntde quel ques autres dans les ressources décennales. ANGLETERRE. Londres 11 mai. A peine fut-il connu en Irlande que la société des amis de l'Irlande était abolie par une pro clamation, qu'une nouvelle société s'est aussi tôt formée, sous le titre d'association anii-wel- liuglonnienne. Elle doit se composer de per sonnes de toutes religions et toutes croyances on a exclu cependant les agitateurs de profes- - sion. Ce sont les partis ius de la maison de Brunswick qui oui eu l'idée de cette société. Le bui avoué esi de s'opposer toutes les mesures de l'administration de Wellington. Il est difficile de dire aujourd'hui si les auteurs de ce plan pourront lui donner quelque étendue mais ce qu'il y a d'à peu prés certain, c'est, que le gouvernement s'empressera d'étouffer l'as- socialiou des sa naissance. ESPAGNE. Madrid, 3o avril. On annonce ici que la levée d'hommes dont on a déjà parlé est faite. Tous ceux qui y sont compris devront avoir rejoint leurs corps res pectifs du 10 au 20 du mois prochain, il pa raît que l'on s'occupe activement de l'organisa tion de ces corps qui doivent être embarques pour La Havaue, et faire partie de l'expédition destinée contre le Mexique. Les officiers qui ont servi en Amérique reçoivent de préférence des commissions. Un grand nombre s'est déjà mis en mei les uns pour les Philippines et les autres pour La Havane. On croit que les corps de troupes ne sortiront des ports d'Espagne que que vers la fin du mois d'août. On ne dit pas encore qui sera confié le commandement de celle expédition. - Les auteurs des décrets d'amnistie commen cent répandre des nouvelles qui feraient croi re que S. M. veut en accorder une générale et sans réservelors des couches de la reine personne ne veut y ajouter foicause des élémens dont se compose notre cabinet. - La bausse que les bons des cortes viennent l d'éprouver Paris, et qui semblait incompati I bje avec le prix déjà tr enlevé de la rente per pétuelle, a causé le plus grrnd éionremen dans notre capitale. Toutefois, il e.-t facih d u concevoir la raison, et voici, a cet égard, les conjectures les plus probables qui oui pus quelque consistance parmi les personnes qui ont une habitude des finances. On prétend que le banquier de la cour d'Espagne a Paris ^l'ac cord tn cela avec quelques banquiers 'hollan dais, aurait proposé d'amortir la detie de l'Es pagne au moyen d'un emprunt garantir sur différentes hypothèques, parmi lesquelles figu rent en première ligne les revenus de l'île de Cuba, ceux des îles Philippines, ainsi que les produits de la future vice-royauté du Mexique. Ce projet comme 011 voit, esl colossal. Ou ajoute même qu'on aurait l'intention de payer les intérêts de la dette contractée par l'Espagne avec la république française, par Jeliaité si gné Basle, le 22 juillet 1795. A celte char ge se joindrait aussi ^possibilité de faire droit aux réclamations des émigrés d'Amérique, er quelques autres qui sont pendantes par-devant plusieurs juntes de noire capitale. Enfin, on prétend que cette grande alfa ire se pu sente si bien, que les plus habiles en sont engoués. Il en a déjà élé questioo dans un conseil tenu ad hoc par les ministres, et maintenant elle esl sur le lapis. Certes, si on l'entreprend, et qu'on y réussisse, l'Espagne devra élever desstaluesà M. Aguado; car, amoitir la dette et reconqué rir en même temps l'empire mexicainc'est, par le temps qui court, une eiilrepiise bien su périeure celle du grand Christophe Colomb. 76. Schoon huys verdeelt in twee woonslen gelegen en te koopen binnen de Gemeente lf^es loutre. EENIGE KOOP. Cemeld huys, onlangs van den grond af nieuw gebouwen, gedekt met l'auoen, vet- deeld in twee vvnonslen wanof de oostersche gebruikt is door de veikoopers Louis Don- deyne en Iluysvrouw,die de zelve gratuiteiy k zulleu mogeu gebruyken tôt eersten Sep terri ber uaestlyistip wauncer den kooper van diere zai in gebiuyk treden en de vverstersohe bc- staende in eeuen kamerplaets daer aen dienende voor kantoor en slaepkamer op den zoldér hrwooul door den lieer liochus Floreonlvatiger der directe belastingen uyl- gaende en inkomende regteri en accynsen, le» pryze van 2 guldens 36 cents per ru ieiid, die 'skoopers baele zyu zal, te rekeueu met den d ig der geldtelling, siaende op vyf loeden c)5elli 11 cheynsgiond, biuneu de gemeente vanWestou- tre ter gebucbte genoemd Lokerstraeldrgte by de plaets der zelve gemeente van loker langstdeu grooten weg, leedeude van Ypie na Belle en larigst den geenen leedeude van Loker na Wesloutre. Slaet op i4oo Culdeii3. De woouste door de yerkonjiers gebruykt dient thans voor herberg en winkelen gezt yrl huis, om zyne byna gelegendheid van het koningryk van Vrankryk, is zetr dieuslrg oru allen liandel te dryven. Den cbeynspagt duert tôt i5 Maerte 1802, 9 guldens 03 cents by jaere boven de con- tribulien r.a vvelken tydstip, en voor den zelve» pi y s eu coiiditien eeneu voordeien cbtyns- pagt van 3o jaeien g* geven moel zyu door1 den eygenaer d'beer Druant te Puper mghe of regl hebbende. Den Overslag zal plaets hebben, op Dyns- dag aenstaende i8en ftley i83o. om dry tiereu 'snamidags, in het te koop gesteld huys ter woouste gebruykt door den >erkooper Don- dey nemet gewin van veihoogperiiiingen q onder de voor vvaer den alsdari voor en le boude» welke herusteude zyu alsaiede titels vuriey^cn- donr ten kantoore van den Notai is Lucien te Beuiogheist. Elk zegge het voorts.

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 3