4
I
- 3je Journal d'jfn vers., fût fritte autres
-les observations suivantes sur la publication de
dacorr-esjHJMtlauce-de MM. tic Potier et Inde- -
ma us-: -
Cette .publication est selon nous, ut>2 ac
tion condamnable, et qui doit être flétrie par
-tomsles oœuisdroHsti généreux. C'est une vile
spéculation sur le scandale et un abus infâme
d'uue position que le malheur rend respectable.
■Ou ne |Mf«i empêcher la presse de reproduire
les débats d'un procès criminel, et le texte des
pièces ou fragmensde pièces lus l'audience,
et qui -ont pu être recueillis sléuogrnphique-
ment. Mais l'impression de toute la correspou-
«dance saisie n'a pu-être'faite qu'au moyen d'une
communication dont l'auteur a violé tous les
prrnci|>es de droit et d'équité. 11 seiail péuible
de croire que le parquet est complice «le celte
scandaleuse spoliation. Cependant, il paraît cer
tain que l'impiession se faisait pendant la durée
du piocès. 11 y a, au foud-de tout cela une in
tention de désordre, un calcul de scandale qui
déshonorent ceux qui ont conçu ce projet dé
loyal. D'ailleurs, la perveisité de l'action en sera
le correctif... Nous sommes fâchés de ce que les
auteurs de la correspondance ne fassent pas op
position s'ils le peuvent celte publication.
On eût été curieux de voir comment les tribu
naux eussent décidé celle question d'honneur et
de propriété.
- Le Catholique des Pays-Bas signale
dans un article communiqué, les vuesque nour
riraient les villes maritimes de la Hollande contre
le commerce d'Anvers.
Ou prétendrait qu'eflrayés de se voir enlever
une partie du commerce du thé qu'ils exploitaient
seuls, les Hollandais auraient conçu l'idée de
priver les Anversois de quelques avantages de
la société de commerce: des bruits de bourse
disent qu'à celte fin, ils tâcheut d'acheter toutes
les actions de la société; mais ce qui paraîtrait
certain c'est que, des trente millions, capital
de la société, les Hollandais en auraient déjà
accaparé vingt-neuf: il ne restera donc plus
qu'un million dont les Belges sont détenteurs.
On ajouterait encore, que les actionnaires
d'outre-Moerdyk pour s'assurer-de la pleine
réussite de leur plan, indemniseraient un grand
actionnaireet le déchargeraient de la garantie
des intérêts qu'il s'était imposée. La société de
commerce aurait son siège Amsterdam: de
sorte qu'il est présumer que, si le plan de nos
chers compatriotes obtient le résultat qu'ils en
espèrent," le marché d'Anvers va être privé de
ses ventes annuelles de café, d'épiceries et d'au
tres denrées coloniales.
On dit maintenant que c'est pour le 24
juin et non pour le 25 que seront convoqués
les collèges électoraux. Le roi, assure-i-on
en a parlé lui-même le to plusieurs per
sonnes.
On ajoute que les ministre; paraissent avoir
le projet d'ouvrir la prochaine session sans
aucun discours de la couronne; et par consé
quent sans provoquer une adresse de la cham
bre. - Messager.
On écrit de Toulon 7 mai
«On construit les pouls qui doivent être
adaptés aux bateaux platspar le moyen de
crocs en fer de la plus giandc solidité. Ce se
ront sur ces ponts volans que passeront l'infan
terie la cavalerie e t l'ai tillerie qui mettront
pied terre sans avoir besoin d'entrer dans
l'eau pour débarquer. On a calculé que dans
l'espace d'une heure, G hatailous pouvaient
être mis terre et que dans une seule jour
née personnel et matériel de campague se
raient entièrement débarqués.
-- On écrit d'Ancône que l'escadre russe
doit se rendre Cagliari en Sardaigne d'où
elle sera même de se porter devant Alger
pour concourir aux opérations des Français
contre cette régence. D'un autre côté les An
glais auraient uue division navale d'observation
Gibraltar tandis que'l'umiral de Rigny res
terait dans l'Archipelpour s'opposti aux se-
coiii s que des Turcs seraient teutés déporter
eu Afrique.
-- M. -P-Hssich ancien drogm.1t! du roi
de France.dans le Levant, relire, depuis quel
ques années Marseille vient d'être nommé
chef des interprètes de l'expédition d'Alger. Ce
poste donne le rang et les honueurs attachés
au grade de colouel.
Quoi qu'il en soit des nouvelles contra
dictoires données par les feuilles anglaises au
sujet de l'acceptation du prince Léopold, un
fart est positif c'est que le brik la Flèche,
commande par M. La Pierre, lieutenant de vais
seau est parti, le 6 de ce mois de Toulon
pour Navarin, ayant son bord une somme de
5oo,ooo fr. destinée au gouvernement grec.
Feuille Française.
Au moment où l'ou s'attend voir le duc
de Clarence monter sur le ti ônc d'Angleterre
nous nous rappelons le toast qu'a porté ce prince,
eu idi 4, lors d'un banque que la société du club
de Bruxelles donnait plusieurs hauts person
nages des puissances alliées; il était ainsi conçu
je vous souhaite tous, toujours une bonne
sauté, et uue guiuéedaus la poche.»
-- Le substitut du tribunal de 1" instance,
qui avait assisté au banquet donné M. de
Preissac a été destitué.
-- L'article du Courrier de Bayonne, in
criminé pour outrage la religion de l'étatet
la morale publique, a été extrait de la Gazelle
Constitutionnelle des Cultes et il est intitu
lé: Etrange Commerce entre Rome et Naples.
Dans cet article, qui ne peut mauquer de dou-
ner lieu de curieux débats, il s'agit des cas
trais de Rome et de Flapieset l'on s'y éleve
contre une pialique aussi cruelle qu'iotàme.
- On a déjà ail que, par une ordonnance de M.
Maugin, la prouieuade des rues, et même la
simple station aux fenêtres venaient d'être in
terdites une certaine classe de femmes. Ce qu'on
ne sait pas, c'est que celte mesure pudibonde a
été inspirée par le désir de donner, au roi de
Naples, durant sou séjour Paris, une idée
convenable des mœurs publiques; et qu'après son
départ, le pavé de la capitale redeviendra,
comme devant, le domaine industriel de ces da
mes. - (Autant eu lit-on, l'occasion de certain
voyagé royal, dans cerlaine cité, il y a quel
que 738 ans.
- On écrit de Bayonne: La police vient
d'arrêter d'après un ordre particulier du
ministre de l'intérieur, le nommé Jean Nini,
natif de Buenos-Ayrès, négociant établi, depuis
peu, Bordeaux,et qui se rendait en Espagne;
il va être reconduit Bordeaux, par la gendar
merie. Des soupçons élevés sur la conduite po
litique de cet individu, soupçons appuyés par
diverses communications du gouvernement es
pagnol, ont, dit-on donné lieu cette mesure
- Le Précurseur de Lyon vient d'être dé
féré aux tribunaux, sous la prévention d'of
fense la personne du roid'attaque contre
la dignité ro y aie d'excitation la haine ou
au mépris du gouvernement du roidans un
article intitulé: le Dauphin.
- Des lettres de Lundi es annoncent que S. A.
R. le duc de Claretice est grièvement indisposé
d'une iiiilammatiou gastrite et pulmonaire.
Contredit.
Dans le cas de la mort du roiles ministres
sont décidés soumettre au parlement, le plus
promptemenl possible, le bill sur la régence
afin de ne pas être pris au dépourvu, dans une
affaire aussi importante.
Nous apprenons, par un bâtiment arrivé
hier d'Oran qu'un grand mouvement règne
sur toute la côte et même dans l'intérieur du
pays. Les Maures en étal de porter les armes
arrivent en giand nombre, et les femmes et les
enfans sont envoyés dans l'intérieur, ainsi que
les bestiaux et autres moyens de subsistance. 11
y avait, Oran quelques officiers européens,
et I on savait qu'il s'en trouvait plusieurs
Alger.
- Nous apprenons que, par ordonnance de la
chambre dii conseil du tribunal de 1 instance,
de Biuxt liesen date du r3, les Sieurs Claes,
âgé de ?5 uns, avocatné Louvamdomicilié
a Bruxelles, èt Jean Neervooi t, Agé de 3o ans,
imprimeur, né La Haye,domfci ié Bruxelles,
ont ete renvoyés devant la chambre des mises
eu accusation, prévenus de provocation ou de
proposition, par écrit imprimé, un attentat ou
complot tendant a détruire ou reuverser le
gouvernement. - (G. des Pays-Bas.
- Les nouvelles de Londres, jusqu'au 12,
ne donnent point de bulletin postérieur celui
du 11. Le lord-chanceiier est parti, le 11 au
matin, de Londres pour VViudsor.
Nous anuotiçons, avec regret, que des rap
ports que nous tenons de source particulière,
touchant la sauté du roi, sont d'uue nature très—
detavorable. - Sun.
- Le Court-Circular contredit positivement
ce que le Briglilon-Gazette avait publié sur
le desaccord entre les médecins de S. M.
- M. le baron Lair, inspecteur-général des
constructions navales en France, bien connu par
d'immenses travaux exécutés dans le port d'An
vers, vient de mourir près de Caen.
-- Ou écrit des bords de laNévra,le 18
avril, que le cabinet russe, fatigué des lenteurs
delà chancellerie olhomane, lui a donné jus
qu'au 1" juillet prochain, pour terminer tout
ce qui concerne l'exécution du traité d'Andri-
nople. 11 faudra que, d'ici là, toutes les diffi
cultés relatives ce traité soient éclarrcies et
aplanies.
- - Le numéro du 9 mai, de FEcho du Dé
parlement de la Mancheque nous recevons
aujourd'hui, contient trois colonnes de blanc,
ayant pour titre Incendiesavec les indica
tions suivantes espacées: Torigni, 3 mai) To-
rigni6 mai Saint-Lô, 8 mai. Nous igno-
rous complètement la cause de ces suppressions,
et, ne sachant quoi l'attribuer, nous eu de
mandons l'explication au rédacteur de cette
feuille. Mess.
- On lit dans le Pilote du Calvados, dts q
mai:
Le 5 maiun nouvel incendie a consumé
une petite ferme Saint-Amand, commune
limitrophe de Torigni. Au moment de l'incen
die de Beuvrigni des femmes ont entendu le
complot, et donné le signalement des individu»
qui s'entretenaient de l'incendie. Il n'y a point
eudepuis quelques jours, de nouveaux évé-
nemens dans les environs de Saiut-LÔ, ni dans
l'arrondissement de Vire; espérons que ce fléau
s'arrêtera enfin.
- 11 y a quelque temps que des marins an
glais rencontrèrent, dans l'Océan pacifique,
prés d'uu banc de sable, un navire échoué,
dont la poupe paraissait au dessus de la surfa
ce de l'eau. Ayant descendu la chïloupe en mer,
ils trouvèrent, dans un coin du wrak, uue fem
me tuorle, et entre ses bras, convulsivement
entrelacés, un enfant qui pleurait. Ils s'aper
çurent aussi que la mère était blessée au des
sous du sein,et que l'enfant suçait avidemment
quelques gouttes de sang qui sortaient de celle
blessure, qui paraissait provenir d'une incision.
Uue chaîne en or, avec un portrait que la mal
heureuse portait au cou, fit connaître qu'elle
était l'épouse du capitaine L*\ Tout l'équipage
a périselon toute apparence. Quant cette
mère qu'on trouva seule sur le vaisseau aban
donné, il est probable que d'abord, elle a nour
ri l'enfant de son lait, que, celui-ci manquant,
faute d'alimeus pour elle-même, elle se fil une
blessure, afin de nourrir l'enfant du sang qui
en coulerait. Le sacrifie héroïque fait par l'a-»
mour maternel loucha les marins jusqu'au^
larmes: ils firent, avec le plus grand empresse
ment, tout ce que la circonstance exigeait pour