«nie avec PexpéSiticR d'AlgeralaqoéTle notre
gouverne naetu envoie dti reste, Aane "trentaine (le
jeune officiersde l'arme de 1 uftdlerieet du geuie
-peur leur instruction.
M.Jean Kuix d'Apoduca, comte de Veutdit»,
«vient d être élevé au rang de capiiHMie-.générnl
et de directeur-général de 'Tiliuiée -navale: ces
deux postes iioporlans étaient vacans qiur la
tnori de M 3eau-Marie Vill.ivicencio.
- La Gazette Médicale de Londres an
nonce eu -termes de l'art, que 1 état du^oi est,
peu près désespéré.
- Depuis son accessioo anx protocoles de
Eoudres, le sénat grec a sollicité l'envoi de-com
missaires des trois puissances, l'elfel d'obtenir
qu'ils aillent déterminer le plus tôt possible
les frontières et l'exacte délimitation de la prin
cipauté grecque. - Feuille tr.
- Un fait important nous est allirmé; c'est
que M. de Bouimorit a été muni de pouvoirs
tellement étendus, qu'il pourra faireAlger,
les promotions militaires qu'il jugera conve
nables, sauf, néanmoins, l'approbation royale.
Ainsi, il n'agira pas comme un général qui
ptopose tel oliieier pour l'avancement; il nom
mera,' il nommera et il dira: J'ai nommé; ap
prouvez.
L'autorité de M. de Bourmont seracomme
on voit, plus étendue que celle de son succes
seur par intérim au ministère, plus étendue
même que celle de M. le dauphin, investi du
droit de proposition par oidonnauce royale.
Encore nu pas, on abandonnait, en propre
M. de Bourmont, une partie de l'art. i4de la
charte. C'çst rétablir en quelque soi le, pour
lui, la charge de connétable. Unpareil pouvoir
ne pourrait élic expliqué, que par la suppo
sition d'une complété interruption de rapports
cuire l'armée et la France. - J. du Comm.
- On écrit de Toulont o mai -
Le bruit s'est répanduToulon, qu'une
frégate anglaise vieut d'eutrerde vive force,
dans Alger pour s'emparer du consul de celte
puissance, que le dey ne veut point laisser
partir.
Celte nouvelle, qui se débite dans le meil
leures sociétés, donne aussi, pour certain, que
les Anglais cherchent entraver notre expédi
tion. Eu supposant que la fiégate soit véiita-
blement entrée, comment se fait-il que les
fortifications n'aient par tué sur ce bàtiineui,
qui n'avait pas le pavillon parlementaire? et,
maintenant, comment en sortira-t il
- On a reçu, aux États-Unis, des nouvelles
du Chili jusqu'à la date du i5 janvier. Ce mal
heureux pays, livré aux ambitieux projets de
quelques généraux factieux, jouissait alors
comme par exception d'un moment de calme.
Antérieurement, Santiago était devenue le thé
âtre des plus grands désordres auxquels puis
sent se livrer la populace et la soldatesque la
plus indisciplinée. Les étrangers ont été les
premières victimes de ces exees. La maison du
co îsu'-gétiéral de France -a été foicée par une
bande forcenée qui l'a dépouillée de toutes les
richesses qu'elle renfermait. Le consul lui-même
a été blessé, et n'a échappé au fer des assassins
quJ en se sauvantavec su femme et ses eufaus,
par-dessus les murs de sou jaidin; il s'est rendu,
de suite, Valparaiso, où il a pris passage pour
la France, se bâtant de fuir un pays où son ca
ractère officiel n'avait plus même le privilège
de le mettre l'abri du couteau des tueurtiieis.
Journ. du Comm.
- Une Ici tic de Damielte Egypte;, du i5
mars dernier, nous informe du fait su:vaui:
Uu duel vient d'avoir lieu, au Caire en
tre deux Français, l'un nommé de Loreyof
ficier de cavalerie au service du pacha, et l'au
tre portant au nom qui n'était pas le sien. Ce
dernier a succombé; piusieuis papiers trouvés,
chez lui ont confirmé le soupçon qui planait sur
lui, depuis longtemps, d'avoir été uu des as
sassins du maréchal Uiune.
On éèrtt-de Francfort, 11 mai:
On assureSqne -la peine de mort doit elre
abolie par un-o\dre de cabinetdans la mo
narchie autrichienne. Lu reste, ce bruit mérite
encore confit ingtiôn.
Des lettres de Mexico, du a4 féviieras
surent que la guerre civile, qui venait, peiue,
dvtre étouirée, va se rallumeret que les par
tisans de (juciréro en soiit venus aux mains,
avec les troupes du gouvernement, ZacalicaSf
Le t t de ce mois est mort La Haye
M.Nicolas Olivier, chevalier de l'oidre du
Lion Belgique et secrétaire-général du minis
tère de la justice.
Quoique. M M. Ciaes et Neervoort soient
renvoyés depuis mercredi, ta, devant la
chambre des mises en accusation le secret
continue d'exister; on ne permet pas encore
leurs amis de les voir ou de communiquer
avec eux par une autre voie que le parquet.
Courrier des Pays-Bas
L'Arnkenische Courant dit, que le
bruit se lépand que Mde La Cosle deman
derait sa démission et qu'il sèi ait question de
M. Du bus de Ghisignies pour le remplacer.
L'Observateur Autrichien du 7, que
uous recevons par voie extraordinaire, con-
fnme la nouvelle de Constantinopleque la
Porte a accédé aux résolutions sur le sort futur
de la Grèce arrêtées dans les conférence,s du
3 et du 30 féviier par les plénipotentiaires des
trois puissances signataires du traité de Lon
dres. Journal de Francfort.
Une escadre russe, composée de quatre
vaisseaux de ligne, 4 frégates et a bnks
sous les ordies de l'amiral Ricord et venant
de la mer du norda jeté l'ancre le 8 de
mois, dans 11 rade d'Elzeneur.
M. Sauteletgérant du National et l'un
des chefs d une des premiers maisons de librai
rie de Patis, a été trouvé mortle t4 au ma
tin dans son lit il s'était brûlé la cervelle.
Une combinaison de l'enfer porte main
tenant les torches de l'incendie dans quelques
ai rondissemeus de la Basse- Normandie. Ce
pays couvert de forêts a été choisi .afin de
déiober plus sùremetir les iustrumens de ces
sortes d'attentats. Au reste les mesures tlu
gouvernement sont prises et des troupes sont
dirigées sur le théâtre de ces horribles machi-
ualions.
Le Morning-Journalsi connu par ses
libellV-s et les procès qu'ils lui avaient attirés
a cessé de paraître le 13 mai.
En 1820, le nombre des métiers va
peur étaiten Angleterre, de 14,ooo; mainte
nant, il s'élève 55,ooo.
Le itiau matin, toute l'armée d'expédition
était embarquée: c'est aux cris mille fois réité—
its de vive le roi\ et au milieu des signes d'un
enthousiasme général que toutes les troupes ODt,
dans l'aube le plus parfait, opéré leur embar
quement.
Larmée navale est divisée en trois escadres.
La preiuiete se nomme escadre de bataille; la
deuxième, escadre de débarquement,- la troi
sième, escadre de réserve.
11 est accordé aux ofiiciersde l'armée navale,
embarqués, le paiement de traitement de table
sur le pied colonial, c'est-à-dire, moitié en sus
de celui qu'ils reçoivent dans les mers de l'Eu
rope, et il sera payé pendant, la campagne qu'rls
vont entrepiendre.
Toutes les troupes sont embarquées. De
main si le vent est lovorable comme tout l'an
nonce, la flotte mettra la voile.
L'armée se compose de 3 divisions, dont les
deux premières de 3 brigades chacune. La pre
mière division commandée par le lieutenant-gé
néral baron Borihesène est formée des 3e, 14*
20«, 28, et 37», de ligne, du a", léger et du
premier bataillon du 4' léger. La seconde divi
sion, sous les ordres du lieutenant-général
comteLoverdo, se compose des 6*, i5», 2i«,
39e, 48*et 49* de ligne. Chacune <ïe ccS
brigades est de.deux régimms. La troisième
division a pour chef le lieutenant-général duc
d'Escars, et ne compte que deux biigades, la
première formée des 9*et 1" léger, et 3j*,
de ligue, et i autre des 17e, et 37e, de ligne.
S. A. K. Mgr. le daupuin, dans la visite qu'il a
faite dans les bagnes de Toulon, a accordé la
grâce vingt condamnés.
- Le roi de Bavière, vient d'accorder au fils du
célèbre marin Siciituri, qui est peu fortu
né, la premiête bourse de l'établissement pour
l'éducation gratuite des jeunes Grecs. Ce jeune-
homme est déjà dans le corps des cadets*
-La Gazette Universelle d'Augsbourg
qui a publié, avaut tous les autres journaux, les
protocoles de Londres sur les affaires de la
Grèce, contient, dans son numéro du 7 mai
la lettre suivaule de Loudies, du i\ avril:
Londres 24 avril.
L'expédition contre Alger est uu des prin
cipaux objets dont nos ministres s'occupent dans
les conseils de cabinet. Si la Frauce, après la
prise d'Alger, avait l'intention d'y laisser gar
nison, ou d'exercer seulement une sotie de pro
tectorat sur les côtes d'Afrique, il ne faudrait
pas s'étonner que le duc de Wellington s'y op
posât formellement, et qu'une rupture s'ensui
vît. Lz cabinet russe paraît donner aussi la plus
grande attention ce qui se passedansla Médi
te! ranée; mais il semble vouloir attendre
tendre l'issue des événemens pour régler eu
couséqueuce,sa conduite ultérieure. 11 est cer
tain que le conitç d'Aberdcen a eu plusieurs
convetsalioos avec le prince Liéven, dans le
but de souder les intentions de la cour de
Russie l'égard de l'cntreptise de la France
contre Algeret de faire adopter au priuce les
vues du ministère anglais. Mais il parait que
lord Abcrdcen, ayant échoué dans ses premières
ouvertures, a suspendu ses démarches ce sujet.
Notre ministère a recommandé séiicuscmenl
au jiacba d'Egypte, de s'absleuir de toute par
ticipation l'expédition française. 11 ne peut,en
ellel, nous ëtie iudilléreut de voir la France
sur un pied d'intimité si grande avec le pacha.
Car, quoique l'harmonie tègne actuellement
entre les deux puissances voisines, un fond de
jalousie subsiste toujours, qui peut amener, tôt
ou lard, entre elles, une lutte où l'Angleterre
perdrait un de ses principaux avantages, si la
France avait pu, d'ici-là, entrer dans la voie
de colonisationqui est un des fonderoens de la
force et de la prospéiité anglaises. Au reste,
Méhémet-Ali y regardera, sans doute, deux
fois, avaut de se laisser entraîner par la France,
dans une alliance contre les étals batbaresques,
averticomme il l'a été, par les pressantes ex-
hoitalions du cabinet de Londres.
- Le Globe and Truveller publie l'extrait
d'une lettie datée de Ceraccas le a mars, et ve
nue par la voie de Caraçao, d'où il résulte que
la révolution tentée dans la province de Véué-
zuéla ne saurait léussir.
Dè que Bolivar se montrera, on ne doute
pas que la milice ne passe de son côté, et que le
peuple ne le leçoive Lrasouvti ts. On l'attend
bieutôt Cataccas, et Paez, réduit au château
de Puerto-Cabello, sera aisément vaincu: d'au
tant plus, qu'il est déjà eu bulle aux soupçons
de meneurs de la révolution.
- Les dernières lettres de Constantinople
confirment la nouvelle des arméniens considé-'
rables qui s'y fout dans l'arsenal. Trente vais
seaux de guerre et frégates y sont tenus prêts
mettre la voile; et des matelots llydiiotes,
Spezziotes et lpsariotes, qui s'y trouvent-;u
giand nombre, ont été engagés, moyennant
uu salaire tiès-élevé.
Par la médiation de l'ambassadeur russe
Constantinople, on a affranchi les étals de second
rang, tels que l'Espagne, la Suède, le Dane
mark et Naplcs, du droit que leurs navires
j étaient obligés de payer, leur entrée dans la
mer Noiie, par suite de stipulations antérieures.