f 4 Annonce^. Ces "batte! ies suivant sir Sidnrycouleraient fond vious les tbateaux qui atf rvevaicnl leur des soudes exactes et réitérées ayant tpreuvé qu'aucun navire de guerre ce pouvait avancer plus <Je trois ou quatre milles du riva ge. Le débarquement des troupes n'étant pro tégé par rien deviendrait presque impossible. >En réponse ce mémoire, le gouvernement français s'est contenté d'exprimer sa gratitude pour celle cinamuiiicaiiou importante, et ses regrets de ce qu'elle venait trop lard pour in fluée sur sa détermination. Ce mémoire et celle réponse sont bien faits pour exciU r des alarmes sérieuses. L'autorité de sir Sidney peut bien ne pas paraître incontestable, mais l'impression -qu'a produite son mémoire est très-peu rassu rante. Le dey d'Alger se propose, dit-pn, de transpotier son harem dans un endroit hors de la viUc, et sous lequel il y a une mine, où l'approche des Français on doit mettre le feu. L'histoire d'Orient offre diiïéreus exemples de -cette espèce. - y. rub. Ypres. ITALIE. Tries te, 3o avril. D'après des lettres deCorfou,du t5 de ce dois, les Iroapes françaises de la Morée ont re çu l'ordre de se tenir prêtes a marcher. Nous apprenons de bonne source qu'elles sont desti - nées recevoir des Turcs la remise de la forte resse d'Athènes et ensuite celle des forteresses de Négrepont et de Karistos. Celte mesure paraît avoir principalement pour but, dans le cas où les Grecs viendraient prendre tout coup le dessus dans ces endroits, d'empêcher uneex- losion de vengeance de leur part contre les bilans turcs. RUSSIE. Sairjt-Pétersbourg8 mai. Un courrier a été expédié au général Paske- ^vitsch-Erivancommandant en chef de l'armée géorgienne, pour lui enjoindre de faire les pré paratifs nécessaires l'incorporation définitive des pachaliks de Bayazid et Erzeroutn dans l'empire russe, en vertu d'une nouvelle con vention entre les cabinets de St-Pélersbourg et de Constaniinople. Bien des gens croient même que, lorsque le traité d'Andrinople fut conclu, la cour de Russie, prévoyant qu'il serait impo- sible la Porte de payer les indemnités stipulées, avait déjà tourné ses vues ailleurs, inais que longtemps elle hésita entre lademaudede Tié- bizuude et celle d'Erzeroura. TURQUIE. Constaniinople2 6 avril. Hier la Porte a fait remeltre aux ambassa deurs d'Angleterre, de France et de Russie, une note dans laquelle elle déclare qu'elle n'a riéti objecter aux résolutions prises par les trois puissances, dans leurs conférences, et qu'elle accède aux protocoles de Londres. Les ambas sadeurs ont aussitôt envoyé descouriers leurs cours pour les informer de cette détermination de la Porte, qui lève tous les obstacles la re connaissance formelle de la nouvelle Grèce, le Cabinet de Londres ayant exigé que la Porte prit l'initiative dans cette reconnaissance de sor te que l'étal grec doit être regarde comme légi timé et constitué. Cette déclaration paraît suffisante pour la reconnaissance de l étal grec mais on se de- mande si lesGrecs suivront l'exemple de la Por te, par la prompte évacuation des places qu'ils occupent bots de la ligne de démarcation? 53» L'abondance des matières ne nous a pas permis d'insérer, plus tôt, ce qui suit;— CORRESPONDANCE. Menin, 10 Mai133o. A Monsieur l'Éditeur du Propagateur. Monsieur l'Éditeur, Il y a long-tempstrès-long-temps, que je vous ai donné de 110$ nouvelles. (1) En vérité voir le monde comme il va ou plutôt, com me il agit et raisonne j'avais prispart moi, la ferme résolution de ne plus vous entretenir, désormais, de nos anecdotes meninoises. Un vieux adage, très-sensé, d'ailleurs, quoique postérieur, de quelque myriade de siècles, peut- être, au renommé et fameux Sancho Pança, de proverbiale mémoire - un vieux adage l'a dit: - Il n'y a qu'heur et malheur dans ce bas- monde.... - Au faitme direz-vous au fait A quoi bon ce verbiage, ce préambule - Au fait? quoi bon De grâce patientez quel que peu donnez- moi le temps de respirer, de me reconnaître.... et, puis, Monsieur l'Editeur, de tout point semblable au Petit-Jean, des Plaideursj'irai droit au fait.... Ecoutez! je vais vous eu apprendre de belles.... D'hou- neur, c'est un épisode tout battant neuf,* une caricature, une parade digne de figurer au Pa norama des Folies du Siècle vvous connaissez, sans doute, cet excellent et spirituel ouvrage?); etce qui plus et mieux est, c'est du comi-tra- gique renforcédans le genre nobiliaire du plus ridicule aristocralisme. - Or donc il n'y a qu'heur et -malheur ici-bas c'est dire, en paraphrasant, un peu, le sens de l'antique dicton, qu'il faut savoir parler et se taire pro pos.... Voilà mon texte, moi: c'est là dessus que je vais broder, comme on dit.... Ce qui peul-clie, nVst pas. très-logique; mais, même mon propre damj, permis} est-ilje crois, de n'avoir pas plus de logique Menin. - Vous saurez donc, Monsieur l'Editeur, que nous avons possédé, sur le meninois théâtre, l'aimable troupe des Jeunes Elèves Dramatiques, de Bruxelles. Qu'ils aient joué comme des auges, ou, plutôt comme de petites merveilles c'est ce qu'il est inutile de dire. Le Propagateur même, faible écho de tant de voix éloquentes, a payé, son tour, sou légitime tribut aux in génieux aux charmans artistes de MM. Bou chez et Niellon. Nous fûmes donc tous c'est dire, la société dramophile de Menin pas sez-moi ce mol,comme le démophiie M. deP.) d«ns l'extase, dans le ravissement... Maison, je vousle demande, la Discorde internale, le noir démon de l'Orgueil n'entre-t-il point intrus, affilié nu auxiliaire?... Je le demande?... Cette fois-cicomme passé quelques moisil s'était agi des places.... des rangs.... la $alle de Spectac'e.,. Notez quepour compléter l'œu vre comico-féodalel'occulte génie de l'Ambi tion et de la Vanité avait envahi subreptice ment, les gradins du divari musical.... Notez que, parodiant Home antique, ce génie nain, juché sur les éch.rsses de la Morgue préten tieuse, était parvenu.... oui, parvenu former, en la faisant rouler et craquer sur ces gonds énormes, l'immense et gigantesque porte du temple de Janus....'je veux dire de la Salle de Théàire.... Mais, malheur inouï désap- (1) V. le Propagateur, u" n85 et 1188. pointement funeste déplorable cataslrop-he! un jeune élève de Mars, d'Archimède et d'Eu, chde, un élu de Coehoorn et de Vauban, sans demander le levier de 1 immortel Syracusain donne.... un coup de pied.... et la portç de s'ouvrir l'clitc proscrite d'entrer, l'intrusion, la spoliation des places confisquées de dispa raître: et, cette fois, comme en maintes autres occurrences, éclipsaut sa iiuHitégrarK#o#<qpa- rodie banale de la galanterie chevaleresque et delà barbarie du moyen-âge féodal, sous l'em phase d'emprunt d^un dépit et d'une morgue déguisés en vainle tout au moyeu du tout ou rien de Shakespeare (t), Rome n'est plus dans Rome, elle est tout où jesuij, vous eussiez vu s'introniser, d'un air gtave et compassé telles, aux temps jadis la stein- kerque dorée et la frisure aux ailes de pigeotji au dernier rang des banquettes, lui et les siens, celui qui, naguère, traçant, comme Louis XIY, botté épéronné et la cravache en main au parlement entre sa grandeur et le vulgaire une ligDe de démarcation échelonnée, par lej sièges curules, au centre de l'orchestre même espérait, du haut de sa triple ou quadruple hié rarchie, dominer sur nous autres tous, Comme un fier suzerain sur un ramas d'esclaves,.. Mais un coup de piedun seul.... nous en a fait justice.... Au moins, n'était-ce point ici, le coup de pied de l'âne - rétorquez l'argu ment, et vous aurez ma pensée tout entière. - 6 miseris hominem\ pectora sequa Agréez, Monsieur l'Éditeur, etc. C. B. V. R. - votre Abonné. 78. P V E L1 EXE W EgKElf. AANBESTEDING B1J AFSLA#«. Burgmeesler en assessoren dergemeenre Locre, district Yperen,maken beketid dat, voor hen, iu hel huis van de geroeente,den 7<«» Juqij, i83of om 3 uur des naroiddags zal aanbesteed wor- den de herstelling van denKerktoren derzelver gemeentebestaande in - Melseliverkongeveer 65 kubieke çl. Timmerwerk7' nieuwe balken, laDg 68,0 duim, dik 35 op 3o duimen, 8 nieuwe ribbeu, lang 600 duim, dik 12 op 16 id. Schrijnwerk 43 vierkanteel. lJzerwerk600 nederlandscbe pond. Het kohier van voorwaarden en bestek ziji* beruslende in het gemeentehuis aldaar. Burgemeester en Assessoren te Lnrnr. P.-J. HARDEMAN. rv i - 1 Ter ordonnant ie: De SeJcrelaris. B« T e r t z w e i l. i 79. AVIS IMPORTANT. Le sieur de Bots marchand de chevaux, cour du Prince Gand, a l'honneur de préve nir le publ'C qu'il arrivera l'hôtel de la Cbâ- telénie Ypres, lundi 3.4 mai 183oavec 12 i5 chevaux neufs, tant de voiture que de selle et de tilburi il espère mériter la con fiance des amateurs. Qu'on se le dise. 1 (t) To be or ji(ft to bfl- ABONNEMENT au Psoiagiteur Joorsal d'Yrais, Politique, Judiciaire et Notarial. Paix: pour {es autre* villes du royaume, 40 cents de plus (franco, par la poste), par trimestre. INSF.R'llONS. Pau: 8 cents par ligne; au dessous de 7 lignes, 5o cents. -S'adresser chep Pays-Bas. Tprcs. Imprimerie de R. GAMfiAKT-MORTiERLibraire, sur la Grande-Place. la ville 1 Jl-, 75 cents par 3 mois pour l'Editeur, et tops les bureaux djf postes des -iji.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 4