Me dans les manœuvres «le l'armée on a fait venirLa Hayedes délatihemen» de loutes Indivisions d'mfanterie,<h>tit on composera no bataillon d'issirtictioa. Lesdivers déuichomeus sont a i-rivés 1eiK destination. le i5 de ce mois. Le bataillon d'instruction restera réuni «lit-on pendant j ou 4 '«ois. - La 'Gazette Universelle annonce dans Sa correspondance de Berlin, en date da 6 mai, <juela Russie a consenti remettre, la Porte, 3 caillions de ducats, et que ces deux puissan ces sontmaintenantd'accord sur tous ies points - La même feuille contient le protocole de la conférence tenueLondresle 26 février dernier entre les plénipotentiaires de Fiance de laGrande-BreJagne et de Russie, et relative la manière dont les euvoyés des trois puissan ces doivent communiquer, la Porte et aux Grecs, la disposition qui concerne le choix du pi ince de Saxe Coboatg pour souverain de ces derniers. Dans les instructions envoyés cet effet, Constantinople annexe A),ou remar que la recommandation faite la Porte, d'é pargner aux îles de Candie et de Sainos, qui ne sont pas -conquises -dans la circonscription «lu nouvel état de la Grèce, toutes molestalions, en raison de la part qu'elles oui prise daus les troubles précédens et «le les soumettre une administration douce et équitable. - On écrit de Copenhague que M. Héliodore Carneire y était arrivé comme chargé d'af faires de don Miguel, mais qu'il n'a point été admis et qu'à l'exception de l'envoyé d'Espa gne il n'a reçu quelque accueil d'aucun des ministres étrangers dans ladite ville. - La statue de Copernic a été découverte, le 11, Varsovie, avec beaucoup de solennité. Cel'e circonstance a rassemblé nue foule de Spectateurs; -tous les balcons et '.es croisées des maisons environnantes étaient ornés de lapis et garnis de Dames. Les Polonais attendent de grands avan tages de là diète prochaine, et, surtout du changement dans le système des contributions, au sujet duquel le gouvernement proposera un projet de loi. - M. Eugène de Prado! vient, Anvers, avec M. Edouard Bruguière. - M. le gouverneur de la Flandre orientale, de retour, Cand depuis mercredide son voyage eu Hollande, vient dé partir pour Grammont et Ninove. La Société d'Horticulture du département du Nord, séante Lille a nommé membres: M. le chevalier de Mangeer vice-président delà Société d'Agriculture et de Botanique de Louvain; et M. Kiokx, bis, docteur eu sciences et en pharmacie, Bruxelles. - Un correspondant anglais éciivait de Bru xelles, il y a deux mois, que plusieurs familles anglaises y ont ouvert, cet hiver, leurs maisons pour la réception de loutes les personnes pieu ses, qui préfèrent des actes de dévotion aux passe-temps frivoles de la danseou celui encore plus pernicieux, qu'on nouveaux tables de jeu. Le principal ornement de ces réunions est la jeune, belle et charmante veuve irlandais, la vicomtesse de Powerscourt. La dernière fois qu'elle parut, ce fut rassemblée de Al. Sleel, où elle expliqua l'Ëcriturc-saiuie. La comp iguie, composée de quatre-vingts cent personnes bien habillées, était réunie de puis quelque temps, observant une stricte éti quette, et gardant le silence profond d'une assemblée de quakers. Eufin, ies deux baitans d'une parie s'ouvrireut, et la Dame entra, cou verte d'un voile, et avec une robe de velours noir très-simple, mais coupée dans le dernier goût. Lis yeux Laissés, ci avec un airde Alag- deleiue, elle toucha un piauo, donnant la mélo die et la première stance d'un cantique, que l'assemblée chaula avec elle. 2 Il paraît que celle noble improvisatrice a voulu faire une autre prédication depuis; mais la police lui a fait signifier quesi elle se per mettait encorederéuuir plus de vingt personnes, elle et ses auditeurs seraieul envoyés en prison." On ajoute, pourtant, o^e la vicomtesse s'est adressée au Koi. - Ext. «le la Gazette. On mande de Cassel, l\ mai; Les ratifications du traité négocié, Cassel entre la Hesse-Electorale, le Hanovre, Olden bourg et Brunswick, et signé, le 27 mars der nier Eirabeckconcernant la libeité du com merce entre les sujets respectifs dç ces états, ayant été échangées, te 8 de ce mois, votre journal public, aujourd'hui, ce traité. Mmt Lœùtia, mère de l'empereur Napo léon, est morte, le 26 avril1 âge de 83 ans la suite de la chute qu'elle a laite, eu se pro menant dans la Villa-Boighesc. G. de F.) (Des lettres de Rome, du 3 mai, n'en font aucune mention. Un vieux compagnon des Suffrendes d'Estanig, des La Motte-l'iquet, M.de Ruyter, issu de la famiHè de l'illustre Hollandais de cé nomvient de mourir, Toulonl'âge de 8a ans. Il a ordonné, par son testament, que le produit d'une maison qu'il avait fût employé l'établissement d'une orpheline vertueuse et du matelot Je plus brave de l'armée. 11 faut que le marin et la rosière soient Toulônoaiset choisis par M. le préfet maritime et par le maire de la ville. Le mariage, fait, chaque annee, en vertu du testament de M. de Ruytersera célèbre le jour de la fête du roi. La dot est d'environ 1800 fr. M. Rayler a des parens, des héritiers na turels ;mais il a voulu taire participer ses bienfaits, la bravoure et la vertu. Deuxième Chambre des Etats-Géhêraux. Séance du 18. La séanciî s'ouvre midi «oins un quart. Préseus 104 membres et 3- Esc. le miuisire de la justice. On commence par la lecture du procès ver bal de la séance du 17 il est approuvé. - Une nouvelle pétition duS« de Garde (la 14* relative divers projets de loi est renvoyée au comité. Il est fait hommage la chambie d'un volume des Annales de l'Académie de Gand. Dépôt la bibliothèque et mention au prorés-vei bal. La discussion est continuée sur le projet de loi pour la répression des délits d'injures et ite calomnie. M. van Dam van Ysselt en hollandais ne peutdit-il, disconvenir qu'on ait étrange ment abusé de la presse. Certes la licence a été son comble depuis quelque temps mais le re mède qu'on propose n'est pas convenable L'ora teur examine diverses dispositions du projet qui lui paraissent vagues et susceptibles de piëler l'arbitraire II votera contre. M. Trentesaux regrette qu'on n'ait pas ajouté le mol constitutionnelle apt es royauté il conçoit du reste qu'on ne peut pas l'entendre autrement, et ce n'est pas là ce qui l'arrête, mais les dispo sitions de l'article 3, par le vague qu'elles pré sentent, et les poursuites d'office lorsqu'il s'agit d'un fonctionnaire, sont, son avis, tout-à-lait inadmissibles. M. de Langhc se prononce avec beaucoup de vigueur contre le projet de loi. Al. le baron de Sécus prononce uu long et remarquable discours contre. M. G.-G. Clifford prononce un discours français fort remarquable. L'otateur après s'ê tre livré de hautes considérations d'ordre pu blic trace un tableau brillant de la liberté de la presse et des avantages qu'elle prononce/ il combat ensuite la licence dont il lui est impossi ble de se dissimuler le danger. Du reste les gou- vernemens ne gagnent jamais rien se montier trop susceptibles. Ce ne sont pas d'ailleurs les nations qu'on doit accuser des révolutions, mais Ceux qui veulent arrêter leur perfectionnement. L'orateur passe l'examen du projet qui dans ses dispositions lui semble trop vague et trop obeur malgré les améliorations obteuucs. Les lois ont besoin d'être conçues en termes précis. Le juge ne doit jamais être plus sage et plus équitable que le législateur. Sou devoir doit cire d'appliquer avec exactitude de loi. - L'honora ble membre suspendra sou vote jusqu'à ia fin de la discussion. M. Goçlens prononce contre leprojet un dis cours remarquable qu'il résume de la maniéré suivante; La liberté de la presse, inhérente noire gouvernement et consacrée par notre loi fonda mentale, doit ctre maintenue par de bonnes lois, puisque c'est de la bonté des lois criminelles,dit Montesquieu, que dépend principalement la li berté du citoyen. Quand l'innocence du ci toyen n'est pas assurée la liberté ne l'est pas non plus Esprit des Lois chapitre 2, liv. ta pour qu'une lot soit bonue il faut qu'elle soit claire, précise et dénuée de tout ce qui peut donner lieu a l'arbitraire; or comme le projet en discussion n'a pas ce» qualités, et qu'au contraire il contient des dispositions va gues et extrêmement élastiquessurtout dans l ar- ticle 3, je me trouve forcé de supplier S. M. de le vouloir prendre en considération ultérieure.» M. le baron de Surlel de Chokier se pro nonce contre le projet de loi dans un discours très-vigoureux et qui paraît produire une grande sensation sur l'assemblée. M. udngillis prononce un discours très-éten* dudaus lequel il embrasse la défense de la li berté de la presse comme un droit constitution nel et comme le boulevard de nos libertéset il en démontre tous les avantages dans l'intérêt même du gouvernement; il prouve que la loi n'est point justifiée par la nécessité. M. van Toulon en hollandais s'attache prouver qu'il y a des lacunes dan» la législation actuelleeiqtt il imporled'aulint t lu» de les com bler que la licence de la presse montre chaque jous plus d'audace. Les dispositions du projet lui paraissent satisfaisantes surtout depuis les changemens faits d'après les remarques des secr lions, et il votera pour. M. le comte de Cellestrès-soufiraot de la goutte, demande la permission de pai 1er assis et, dans un discours de quelque étendue, il combat le projet de loi dans son ensemble et daus plu sieurs de ses dispositions; il est intempestif et impolitique les dispositions vagues et incertai nes sont dangereuses, surtout, lorsque le jury n'existe point; des juges pour décider d'un fait et d'un fait dont la culpabilité, par la nature même des choses, est variable du jour au len demain, seront toujours de mauvais jutés. Si l'on conserve dans un code ce qui n'y avait été misqu'avec l'existence du jury, l'on fausse com plètement la pensée du législateur. L'orateur s'attache ensuite faire ressortir le calme et la tranquillité dont on jouit dans le royaume; rien certes n'y annonce que l'ordre public soit trou blé, et il s'étonne beaucoup des appréhensions du gouvernement cet égard. Le projet de loi ferait plus de mal que de bien; si la presse est comprimée, on ira chez l'éltanger faire imprimer le mensonge et la calomnie, on n'en sera dons pas plus avancé, la modération dans l'emploi «le la puissance est toujours ce qu'il y a de mieux. Quant la calomnie, il faut savoir d'abord si le calomniateur vaut la peine qu'on s'en occupe; on doit s'en rapporter la sagesse de l'opinion publique, et mépriser des turpitudes qui ne peuvent atteindre l'homme ho norable. Il faut plaindre le fonctionnaire qui craint la calomnie, c'est qu'il n'apprécie jws assez le mouvement inséparable d'uue régénération politique; c'est qu'il ne conçoit pas la marche du siecle. L'honorable membre volera contre lç projet.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2