mis en mouvement<t Santa-Anna se disposait ii agiidans son intérêt personnel, la tête ue ses partisans. J du Havre. - Une lettre de Mahou, datée du 14 de ce mois, mande ce qui suit.: - cc Nous venonsde voir entrer, dans notre port, une frégatfe portant pavillon américain. Celle frégate porteson bordles femmes, ainsi que la famille des consuls, du Danemark, des Etats- Unis et d'Espagne Alger. Le dey n'a pas per mis. aux consuls,d'accompagner leurs femmes. Ces trois agens attendrontsans doute avec inipâtiericè, KftD ivée de la .flotte française, pour pouvoir se plucer sous sa protection. Cette lettre ajoute: - a Les Algériens ont tout ce qui leur est nécessaire pour leur defense, et ils sont résolus s'ensevelir sous les ruines., plutôt que de ceder. - Dans la séance du 6 mai., le projet de loi sur les Lieues et viuutgies a été rejeté, par 58 voix, contre 3g. Dans la séance du -iy la chambre a adopté la loi sur le selpar Oi voix, contre 27. Sur le rappoii de la pétition de MM. de Potier et con sorts. relative la publication de leur corres pondance la chambre a passé, l'oidre du jour, pur 51 voixcontre 35. - M Barthélémy a re tiré sa proposition d'attraite, en justice, les tauls-fonclionuaires. - Un message royal an nonce le retrait du projet de loi sut l'iushuclion. - Le 26, la première chambre des états gé néraux a donné son adhésion la loi concer nant l'amortissement des obligations du syndicat. - Le Courrier des Pays- Bas contient quel ques détails sur des démarchés fuites, de la part de notre gouvernement, pour fermer I entrée de la France nos dignes compati iotes MM.de Poiter, Tiélemans, Bartels et de Neve. Il paraît que M. de Polignac ne s'etant pas rendu aux premières sollicitations de nos diplomates accré dités Paris, un Français, habitant notre pays, lui a été envoyé, extraordinairementpour négocier un n fus d'hospitalité pour les quatre Belges; mais il aurait échoué, comme les autres. - Les travaux du palais d'exposition touchent leur fin. Voici quelques détails sur ce bal édi fice: - Un grillage, qui a, poui inontans, douze càndelabres en bronze, desonés éclairer, au gaz, les trois belles façades du bâtiment, sépa- reia la rue du Musée d'une vaste cour d'entrée, ati'mée par la verdure de deux parterres. Eu entrant par le milieu, un vestibule, éclairé par six portes vitrées, forme l'accès de deux salles au rez de chaussée. Les pièces sont, surtout, remarquables par l'étendue de la portée des voûtes qui les surmontent, et qui n'ont, pour Soutien, que les murs extérieurs. La lumière y éntre, d'un côté, par vingt-deux fenêtres qui dominent sur une grande partie de la ville; et, de l'autre, par Seize donnant sur la cour. L'aile droite est divisée en tiois salles, construites sur le même plan mais moins grandes. On monte l'etage. par un escalier en pierre, qui se divise, etidedx parties cidlriques, la dixième marche. La palier est orné de huit colonnes d'ordre do rique, et aboutit deux salles, égalés,en gran deur celles du rez de chaussée. Elles sont dfriées de cornichesen stucproportionnées leur élévation, et reçoivent une partie de leur jour jierpendiculairement et au travers des vitres niâtes. L'étage de l'aile droite est distribué, domme elle l'est au rez de chaussée avec la diflerence que de majestueuses colonnes y rem placent les murs de séparation. Nous n'oublie rons pas les souterrains, qui s'etendeut sous tous Tes hàtimens, et ne le cèdent, en rien aux plus belles constructions de ce genre. Leur aspect rappelle ces temples gothiques que la persécu tion avait fait coustiuite, sous trire, au moyen âge - J de la Belgique - Les ambassadeurs extraordinaires (lu sultan, Mahammpt-Hvilil-Riphat-pacha, et Suleimnn- Neiijib-clbudi, ont eu, le 9, leur audience de congé de l'empereur et de 1 'impératrice. L'em pereur leui a conféré, comme une marque de sa bienveillance, l'ordre Ue l'Aigle-Blanc, orné de diamans. - Le Times dit que là loi odieuse de bannis sement, pont libelle, seia rayée du code, qu'elle n'aiiiaii jamais dû avoir entaché. Lord Moi petit ayant annoncémardi 18, dans la chambre des communes, son intention de présenter un bill cet effet, Pavocat-général a déclaré qu'il pro poserait, lui même, une pareille niesare: de soi te que loid Morpetb lui a cédé la place. - Les journaux anglais, d'après des lettres de Messine, annoncent que tes restes de la flotte russe, et l'escadre anglaise eu station dans la Méditerranée, ont fait voile, vers Alger, dans le but d'observer l'expédition française On par lait U uu mal-entendu eutre le consul anglais et le commandant de la flotte française. - Parmi toutes les réflexions que font naître les ebangemens ouéiés, dans le ministère Polig nac, depuis sa ciéatiou,le 8 août, 1829,00 ré- 1 nai que le passage suivant d'un article du Jour nal des U ébats - a Défenseurs maladroits de la prérogative royale, que vous ne comprenez pas, comptez ces divers changemcns et réfléchissezsi vous pouvez. Vous refusez, l'opinion publique, la majoiité parletnenlaiie, le droit d'intervenir, par des vœux et des conseils, dans les choix du prince,- et vous approuvez que l'intrigue et la cabale bouleversent, sans cesse, l'administration! Vous condamnte l'influence légale et, régulière desgrauds pouvoirs de l'état, sur les affaiies de 1 étal; et vos menées de cour fout en dix mois, passer la France, de M. de La Bourdonuaye, M de Montbel; de M. de Monlbel, M de Peyroimet; de la contre-révolution, au jésui tisme; du jésuitisme, la violeuce. Votre pensee du 8août n'est qu'une intrigue, que d'autres iiilriguesoiit remplacée, et remplace!oui encore. Sachez que,dans le gouverneuieulreprésentatif, il n'y a de Vrai, de durable, qu'un ministère choisi dans la majorité. - On a remarqué que l'ordonnance qui nom me M. Dudon ministre d'étal, et que contenait le Moniteur,du 23, était datée du mêmejour 19 mai que celles qui Ont nommé MM. de Peyronnet, de Chantelauze et de Berlhier leurs derniers emplois. Qui a pu faire retarderde deux jnprs, la publication de celte ordonnance? Est-ce une maniéré de ménaget les plaisirs du public? - Lesdiflférentes correspondances de Toulon continuent toujours être remplies de leurs soupçons, sur les intentions de 1 Angleterre fégaid de l'expédition d'Afrique. Un va jus qu'à prétendre qu'un vaisseau, portant pavillnu hollandais, et quia paru, un instant, en vue de la rade, était un brûlotauglais. - Le 19 mai est l'anniversaire du départ de l'expédition d'Egypte. - Le Courrier de l'Escaut, qui s'imprime Tournai, contient l'article suivaut:- Des leltresireçues,en notre ville, du département du Nord permettent de douter fortement que le passage de la Frauce soit interdit nos conspira teurs. - M le barôn de Falck, ministre plénipo tentiaire de S. M. près la cour de Londres., est arrivé, Francfortavec sou épouse. - Les états du Tyrol ont été ouverts, le 26 avril, Ihspruck, avec les solennités d'usage. - M. Francesqui, habile mouleur de .Nantes, est parvenu après beaucoup de tentatives in fructueuses, mouler, en creux., la cbaux hy draulique. Cet artiste a établi des statues et dis ornemeus d'architecture, d'une perfection remai quable, et qui ont, sur le plâtre,le graudavau- tage de résister aux injures de l'air. - Le Saint-synode de Russie a consenti donner sou approbation a l'abolition de l'ancien calendrier, quicomme ou sait, est de douze jours en arriéré. L'empereur Alexandre bien que Irès-respeclé, n'avait pu venir bout de cette réforme. - On écrit de Madrid, 10 mai: - Une nou velle, qui ne manque pas d'importance ,se ré- paud, depuis quelques jours, dans notre ville: c'est que parmi trois décrets royaux qui vont être publiés, il s'en trouve un qui abolit les jésuites dans toute l'étendue du royaume. - Le prince royal de Prusse est parti, le 20, de Bei lin pour Posen afin d'y attendre l'arri vée de sa sœur, l'impératrice de Russie. -- Des lettres de Gibraltar, du 3 maian noncent l'arrivée, en trois jours, d'Alger, du vaisseau du roi l'Isis. On disait, dans la garmsou anglaise que les pi épurants faits, Al- ;er étaient des plus étendus et des plus formidables que l'armée africaine était de i5o,ooo hommes, mais sans discipline, et re doutables Seulementdans un pays diilicile par lui-même ou daus un fort. Ils sont, cependant, ajoutait-on diiigés par des offi ciers et artilleurs d'Europe: leur comman dant en cliet est un Européen un renégat d on caractère sauvage, mais d'une grande capacité. On dit aussi que les bàtimeus croi seurs de l'empereur de Maroc sout prêts met tre la mer. The Globe. - Voici quelques réflexions du National de Paris sur l'expédition d'Afiique: a Le ministère a prévu beaucoup de choses auxquelles personnne n'eût sougé. 11 a huit mille piquets aimés de laucespour repousser une cavalerie que les aigrettes de nos volti geurs suivraient a intimider, d'une demi-lieue. 11 a qatre cents chiens qui goûteroul l'eau de citerne et des sources pour que nos soldats ne courent point le danger d'être empoison nés il a des redoutes en charpente qui se mouleront et se dcuionleiont a volonté, «t dans lesquelles on logera toutes l'es g ta ud'- gardes, atiu qu'elles puissent dmuiir tran quilles il a encore des soldats de bois au de canon peintqui serviront dresser des em buscades aux Arabes. C'est un stratagème qu'on a vu pratiquer avec succès, par qu< I - ques chouans, l'arrestation ries dilig»mes sur les grandes routes, mais qu'on u'avait pas Qsé jusqu'ici proposer aux militaires.d'une nation qui a reçu des leçons de guerre de Tu- rentie et de Bonaparte. Toutes ces puéiiles inventions ne sauveront pas krvie d'un soldatparce que nos soldats tout jeunes qu'ils sontles mépriserout au mo ment du dauger et qu'on.ne les pliera pas n'avoir que la moitié de leur epurage et de leur iustincl guerrier. Notre infanterie a dû sa haute répuialiou l'excellent jugement qui lui a toujours fait estimer le fusil et la baiounelte ce qu'ils valent c'est-à-dire comme la plus terrible des aunes, et la seule qui., U guerre, sache se.snffne elle-même, dans toutes les positions Nos conscrits d'un ait n'auront pas vu l'eiinemi dix minutes que cet instinct français éclatera eu eux etsous peine d'être écrasé par le ridicule, il ne fau dra plus leur montrer ni soldats de carton ni piquets ferrés,.ni maisons de Lois, ni chiens dégustateurs. - Un bâtiment parti d'Oran et qui vieat d.'arriver Livourne donne la nouvelle que vingt raille Bédouins sont arrivés, le 28 avril, Alger ,-au secours du dey. Ces troupes ont appoi té leurs vivres et leurs muniuons. Le dey a fait présenttous les chefsd'un graud manteau, eu signe de son contentement. - Unelettre particulière, de Madrid, cou- t eut ce qui suit

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2