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EXTEttlEEli.
I>s troupes destinées aux provinces bas
ques, pour y soutenir la prochaine abolition
ues franchises et immunités «le ces pfoviucrs
se réuniront Burgos. C'est dans celle ville
que le comte d'Espagne (car c'est définitive
ment lui qui commandera ces troupes établira
son quartier-général. On porte douze mille
hommes les forces qui doivent se réunir
Burgos.
Voici l'épitaplie singulière qu'une dame,
morte récemment, désiré que l'on mît sur
son tombeau
Après le malheur d'êtrele plus grand
est d'appartenir l'espèce humaine
La première représentation d'Obéron
opéra-féerie en trois actes, musique de YVéber,
a eu un succès complet au théâtre allemand.
C'est plutôt, cependantdit M. Castil-Blaze
dans le Journal des Débatsun mélodrame
grand spectacle, avec de petits chœurs et de
petis airs, qu'uu opéra mais, ajoule-t-il plus
loin: Ou trouve dans la musique d'Obéron,
une délicatesse de style une élégance de dé
tails très-précieusedes traits d'une couleur
fantastique, et qui semblent convenir parfaite
ment des êtres destinés vivre, dans les airs,
comme les sylphides.
.Nous apprenons que l'amends et les frais
de procès encourus par M. de Potier du chef
de sa première condamnation, viennent d'être
payés des fonds résultans de la souscription
ouverte ad hoc l'excédant a été reversé sur la
souscription en faveur des bannis. - Cathol.
Ou nous écrit de La Haye, 27 mai: -
Le message royal pour annonceraux
étals-généraux le retrait du projet de loi sur
l'instruction publique, est couçu dans des ter
mes propres faire renaître la confiance
aussi a-l-il paru produire une sensation agréa
ble dans l'asssembiée et l'on annonce comme
devant ctre très-prochaine différentes mesu
res favorables aux libertés publiques.
On dit que les nouveaux codes seront
mis en vigueur au juillet.
Le Courrier du 24 maicontient ce qui
suit:-Le piince Léopold a abdiqué lasouveiai-
n. té de la Grèce. S. A. R. a annoncé lui-
même dimanche quelques-uns de ses amis
qu'il avait donné sa démission.
Le bruit a courula Bourseque le
second fils dn roi des Pays-Bas sera le nou
veau souverain de la Grèce.
Les fonds grecs ont éprouvé une baisse
considérable ils soDt 37.
Le pourvoi en cassaliou de MM. de Pot
ier, Tiéiemanset de Nèvea été rejeté, dans la
séance du 26 maipar un arrêt longuement
motivé. La lecture de cet arrêt a eu lieu une
heure de relevée environ.
Nous croyons que les honorables bannis
seront reçus eu France.
Courrier des Pays-Bas.
On écrit de La Iiaye
La première ebambre, convoquée pour
vendredi dernier, 20 mai, n'ayant pu rien
délibérer, cause du nombre insuffisant des
membres présent», s'est réuniele lendemain,
22, et le a(5et s'est occupée de travaux pré
paratoires.
D'après le vœu des se.ctionsil est probable
que le gouvernement sera prié de refondre, de
nouveau le projet de loi sur la contribution
personnelleet d'en remettre la discussion au
mois d'octobre. La session pourrait bieu être
close vers la fiu de celle semaine.
Deuxième Chambre des Etats-Généraux.
Séance du 22. - Suite.
M. le baron de Terbecq déclare que satisfait
des changemens apportés a l'article 3il u'in-
sistera plus sur l'article 6 et qu'il votera pour le
projet.
M. Trentesaux fait une déclaration à-peu-
près semblable et applaudit la nouvelle rédac
tion pour.
M. de Sécus: On a refusé d'insérer l'art.
Ier le mot constitutionnelleet il n'a été donné
aucune réponse écrite qui explique le refus; il
n'est nullement parlé, dans la loi, de la loi fon
damentale et aucune peine n'est portée contre
ceux qui provoqueraienlson anéantissement. Ces
deux motifs et les poursuites d'oilice m'oblige
ront rejeter le projet.
MM. Fallon et Fabri-Longrée se pronon
cent.
M. de Sasse d'YssellOn a obtenu une
amélioration incontestable, mais je vois ton-
jours du vague dans les expressions., surtout le
mot attaqué cl plus encore les mots provoqué
désobéir aux lois. Je ne puis voter eu la
veur du projet.
M. de StassarlNobles et puissans seigneurs
la doctrine de tendance professée hautement par
M. le ministre de la justice, hier, n'est guère
propre nous rassurer surcertaines expressious
values du nouvel article 3 les articles if et 6
sont restés ce qu'ils étaient; je ne puis donner
mon assentiment au projet de loi.
M Angillis demande la parole.
Les cris aux voix, aux voix se sont en
tendre.
M. Angillis remarque avec plaisir les mo
difications importantes qui viennent d'être faites
l'art. 3. H fera le sacrifice de son opiniou sur
l'art. 6, afin de prouver au gouvernement qu'il
ne demande pas mieux que de contribuer taire
de bonnes lois quand ou lui eu fournil les
moyens.
On passe l'appel nominal; le projet est
adopté par g3 voix contre lit.
Ont voté contre MM. de Stassart,de Sécus
de Stoekcm Cornet de Grez, Luyben de
Brouckère, de Langhe, de Surlel-Clioquier,
Dumont, de Gerlachede Sasse van Yssell, et
d'Oin.alius Thieriy.
M. de Sasse van Ysselt demande qu'il soit
fait mention, au procès-ver bal, de sou vote
négatif.
La séance est levée deux heures on s'a
journe au lundi 34 onze heures pour discuter
le projet de loi sur le viu et successivement les
autres projets d'accises.
FRANCE.
Paris3o mai.
Par ordonnance royale du 23 de ce mois
M. le comte Ferdinand de Berthier ministre
d'état, directeur-général des eaux et foiêts
est autorisé participer aux délibérations du
conseil d'état.
Le roi vient d'adresserMessieurs les
archevêques et ëvêques du royaume l'oc
casion de l'expédition d'Afrique, une lettre
close dont voici le principal passage - -
Nous avons la ferme espérauce quesi les
bénédictions du ciel accompagnentsur les
rivages d'Afrique, les nobles vengeurs de
l'honneur de la France, le succès de cette
guerre sera glorieux pour nos armes: notre
triomphe sera un bienfait pour la religion et
l'humanité. Notre intention est donc que vous
ordonniez des prières publiques, dans toutes
les églises de votre diocèsepour obtenir f du
Dieu des armées, qu'il protège toujours la
bannière des lis, et qu'il nous donne la vic
toire que semblent déjà nous promettre la
justice de uoire cause, et la valeur de nos
soldats.
Deux nouveaux jeunes Chinois sont at
tendus, incessamment, la maison de Saint-
Lazare, où ils viennent se joindre leur qua
tre coiupatiotes, airivéi, l'année deruicre, pour
faire leurs éludes ecclésiastiques.
Les jeunes Chinois sont envoyés, en France,
par M. LamiotLazariste, ancien missiounaiie
a Péking, résidant actuellement Macao, où
il a formé une école de Chinois qu'il élève pour
l'etui ecclésiastique.
- Un journal annonce que des conférences
relativement Alger, se ront établies, Paris,
entre les représfcntans des grandes puissances;
cette nouvelle est prématurée. de France.)
- Une lettre de Mahori, du >4 de ce mois
nous apprend qu'on vient de voir entrer, dans
le port, venant d'Alger, une frégate américaine,
bord de laquellese trouvaient les familles des
consuls des États-Unis, d'Espagne et de Dane-
maïk. Les consuls n'accompagnaient pas lents
épouses, attendu que le dey ne leur avait pas
permis de s'en aller. Cette lettre ajoute que les
Algériens ont tout ce qu'il leur faut, et qu'ils
sont dans l'intention de faire, aux Français, une
résistance opiniâtre. - Messager.
ANGLETERRE.
Londres3o mai.
On apprend que le prince Léopold a clé in
fluencé, relativement sou abdication, par le
comteCapo-d'Istrias, qui, depuis longtemps
estsoupconné d'aspirer, lui-même, a ia pieai-
dence permanente du gouvernement grec Dans
le courant de la semaine, S. A.B. avait reçu d<s
dépêches du comte. Les amis du prince dé-
ploient, déjà, beaucoup d'açliviie, pour dres
ser sa défense: ils se fondent sur ce qu il avait
accepté la souveraineté, dansla supposition que
les alliés étaient certains qu'il serait hienaccueilli
par les Grecs, et qu'il a abdiqué seulement,
quand il a découvert que c'était une erreur.
Courrier.
- Lord Aberdeen, dans la chambre despaiis,
a ditque maigre le délai qui doit nécessaire
ment résulter de la détermination du pnuce
Léopold, il pouvait assurer Leurs Seigneuries
que la plus parfaite union continuait de régner
entre les trois puissances alliées, dont les vues
étaient les mêmes sur cette affaire, qu'il espé
rait être sur le poiut de se termiuer d'une
maniéré satisfaisante.
- Le Court:-Journal parleenfinde la
princesse Viatyiçe, fille du feu duc,de Kent,
et future héritière de ia couronne d'Angleterre,
dont, jusqu'à présent, on ù'avait fait qîie eiier
le nom. C'est une pferjonne accomplie, uù
degré extraordinaire, pour son âge. Lite paile,
avec facilité ët élégance, la plupart des luugues
modernes dç l'Europe, est très-versée dans la
langue latine, et a fait des progrès marques
dans les mathématiques. Elle est aussi excel
lente musicienne, et assiste aux concerts par
ticuliers qtit ont lieu'presque tous les sous, au
palais de Kensihgton'. pu elle réside avec sa
mère, la duchesse dé Kent. Peu de peisonnes
saveDt que le prip<ie Léopold de Saxe-Cobouig,
Voncle de là jetipe princesse, est un excellent
musicien, et qu'il chante fort bien. H assisté,
souvent aussi, aux concerts doul nous venons
de parler.
Ce journal se trompe: le prince LepoM s'é
tait marié la princesse Charlotte, fille du roi
actuel; et, par conséquent, il est cousin-gtr-
main delà princesse Vicloiie.
- Le 2e cahier du Navigateur, ou Recueil
de Naufragesvient de paraître: il dotiue,
entre autresdes détails sur les naufrages du
brik américain Lydici, du navire anglais (ira
nienset du navire les Stx-Sceuré. Le reçu de
çes désastres est fait pour intéresser vivement.
- D'après des pouyeii.es d? Calcutta, du 4 té»
vrierla forteresse de Bérepurt;dei tuer boule-
yard des Indiensa été prise par les Anglais.