2 V grève, nos féaux et amés ont fait partir force bouchons de Champagne; etaux arcs-en-ciel tracés par ce liquide pétillant, oui eût dit un bombardement d'Alger en miniature-»(Le Gas.) - Voici en substance l'arrêté du tcr de ce mais sur l'émission d'actions 3 1/2 °/0 par le syndicat d'amortissement, pour rempla cer les obligations de l'emprunt au profit des possessions d'ouire-mer, portant intérêt 4 '/a «y», et pour retirer le capital de 110,000,000 montant des obligations au même taux émises en vçrtu de la loi du 37 décembre 1822. Le syndicat d'amortissement émettra des obliga tions 3 t/2 p. c. jusqu'à concurrence de f. i53,25o,ooo. Ce capital sera divisé en séries, dont la première, destinée rem placer autant que possible le capital de 35 millions, est fixée 3o millions. Ces obligations seront divisées en actions de 1000 chacune. Elles oe seront remboursées qu'à partir de t844> el au pair.Toules les pos sessions et les revenus de la caisse d'amortisse ment serviront de traranlie ce remboursement. O - Ou écritde Bruxelles 4 juin: - Moire - ville vient de perdre un de ses plus reconmiandables citoyens dans la personne de M. Boriier, mort il y a quelques jours Lon dres où il s'était rendu dans la dernière quin zaine de mai; la nouvelle en est parvenue hier sa famille qui attend d'un moment l'autre le retour de la dépouille mortelle. Possesseur d'u':c fortune considérable on sait le noble usage qu'il en faisait, et son généreux em pressement secourir l'infortune. Il était in vesti de divers emplois honorifiques qu'il ex erçait avec distinction, entr'autres de con seiller de régence de commissaire près la société-généiale pour favoriser l'industrie na tionale etc. M. Bnrtier laisse de profonds regrets ses nombreux amis et surtout aux pauvres dont il lut toujours le bienfaiteur. - Le Staats-Courant publie dans son n° du 4 de ce mois, la loi du 1", contenant !a dé limitation entre les provinces du Brabant méri dional et de Liège, l'endroit où les communes d'Altenhoven et Nêerlaoden se touchent. - Il ne paraît que trop certain que de nouvel» les difficultés diplomatiques se sont élevées rela tivement l'admission des quatre bannis sur le territoire français. Leur départ est néanmoins fixé aux premiers jours de la semaine prochai ne. Ils se dirigeront vers la fronlièred'Aliema- gne où il leur sera permis d'attendre la résolu tion définitive de M. de Polignac. Courrier des Pays-Bas. - M. de Sloop s'est, hier matin 3, transporté aux Petits-Carmespour signifier aux bannis que l'ambassadeur de France n'avait pas reçu l'autorisation de viser leurs passeports. Force fut ces Messieurs d'opter alors entre la Prusse et le Hanovre. Ils se sont décidés pour le pre mier de ces royaumes, dans lequel on ose es pérer que leur admission ne souffrira pas de difficultés. Le départ aura lieu vraisemblable ment lundi 7 de ce mois. Une lettre directe de Paris nous apprend que le passage de lajFran- ce a formellement été refusé MM. de Potier et consorts Nos écrivains ministériels diront-ils encore que l'opposition belge travaille pour compte de M. de Polignac et des ultra-royalis tes - Catholique. - Dans son discours l'appui du projet de loi sur la calomnie l'injureetc.le ministre de la justice s'est étendu longuement sur le procès fait dernièrement en Anglette au Mor- ning-Journal. Quel a été, dit-il, le résultat de celte accusation Une défense énergique fut présentée par l'avocat de l'accusé, lequel, après une très-courte délibération, fut condamné par des jurés remarquez-le bien, N. et P. S, mê me par des jurés.) C'est ainsi qu'on réprime les abus dans celle libre Angleterre, et sans doute on est libre en ce pays, mais libre seulement sous l'empire des lois. M. van Maanen reconnaît donc que le jury sait au besoin répiimer lesabus, qu'on peut être libre, el libre datis le sens des lois, alors que l'in tervention du jury est admise dans les procès po litiques. 11 est bon de prendre acte de cette re connaissance. Le jury ne saurait être chez nous condamné sans appel; tôt ou tard de nouveaux efforts seront faits pour réclamer une institution doul le besoin est plus vivement senti que jamais. Certains arrêts ont plus fait cet égard que les argumentations des publicistes. - Politiq. - Un meurtre a été commis la semaine der nière dans un cabaret à- Avclghem f Flandre occidentale. i. U» maréchaussée et on paysan jouant en semble aux cartes Je,, hasard voulut qu'en finissant, ce dernier perdit tout. Le maréchaus sée se permit alors de rire aux dépens du pay san. Celui-ciqui s'était mis couper du la- bac, se retourne brusquement vers le railleur et le frappe de son couteau dans la gorge. Le blessé a expiré l'instant. Le paysan a été saisi et conduit dans la prison de Cour irai. - Deux évènemens importons.viennent d'a voir lieu Consiaiilinople :- l'arrivée inatteu- due du grand-visir Redschid- pacha el la mort du capilan-paeba. Le stiliau lui a donné pour successeur, Haiil-pudia, ambassadeur S'- Pétersbourg. - Le 28 mai, a eu lieu, Varsoviel'ouverture de la diète de Pologne. L'empereur assis sur son trône a prouoncée un discours eu fran çais) fort remarquable. - Le président du sé nat et le maréchal de la diète ont adressé des discours S. M-Après le dernier, l'empereur. Nicolas s'est retiré. L'impératrice el le piince royal de Prusse ont assisté celle solennité, dans une tribune près du tiôoe. - Les Courrier des P.-B. annonce que MM. de PotierTiélemansBarlels et de Nève ont reçu leurs passeports pour l'Alle magne, et qu'ils parfent le 7 avant-hier. )- ils traverseront Louvain et lirlemontet passeront la nuit iS1'- Trond. - Le 8 ils seront dirigés, par Tongres et Maastrichtsur 4ix-la-Chapelle- 11 leur est enjoint de se rendre immédiatementdans l'intérieur lie la Prusse, ou de quitter l'Allemagne. - On annonce, pour le mois d'août prochain, l'arrivée Amsterdam, du célèbre violoniste Paganini. - M. l'avocat Claes a pris la résolution de ne point user de défense devant la cour d'assises. Ce sont les pièces incriminées elle-mémes qu'il invoque, son tour, pour toute défense....- ttendons - On apprend que la grifle royale a été ap posée un certain nombre de documens piépa- rés cet effet, par lord Farnborough, dans la présence du duc de Wellington el du comte d'AberdeenS. M. ayant donné son assentiment chacun de ces documens. On s'est servi de deux griffes, l'une portant Georges R. et l'au tre les initiales G. R.\ elles sont d'argent. - S. M. a nommé conseiller d'état en service extraordinaire, M. J. Corver-Hooft, en dernier lieu président de la deuxième chambre. Staats- Courant. -Le Journal Officiel publie une loi du i«r juiu i83o portant la classification des justices de canton et des tribunaux d'arrondissement. - Les produits de l'industrie nationale des tinés l'exposition commencent arriver. Déjà l'on en a reçu delà Frise, de l'Overyssel, de la Hollande méridionale, du Limbourg, du Bra bant septentrional et d'Anvers. On attend pour la semaine prochaine la plus considérable partie de ceux qui doivent arriver encore. Deuxième Chambre çes Etats-Généraux. Séance du 2. A deux heures et demie, le président prend place et annonce que la chambre n'est pas en nombre suffisant pour'délibérer; il donne con naissance de l'adoption par la première cham bre de tous les projets de loi qui lui ont été en voyés; il fait lire un arrêté royal autorisant le ministre de l'intérieur clore aujourd'hui la présente session au nom de S. M. M. Corver-Hooft quille le fauteuil. Séance des deux chambres réunies. M. le baron Roell occupe le fauteuil, et après nouvelle lecture du prédit arrêté, il nomme une commission pour recevoir et introduire le ministre de l'intérieur. Le ministre prend place devant le trône et pronouce le discours suivant que nous don nons par traduction - N. el P. S.,c'est par les ordres du Roi que je me présente aujourd'hui au sein de cette as semblée, afin de clore la présente session. Remarquable par l'étendue de ses travaux et souvent par la divergence des opinions, elle a été couronnée par le plus heureux accord entre le trône et les représentons de la nation sur des matières du plus haut intérêt pour tous deux. Par l'adoption des lois qui fixent les dé penses publiques et les moyens d'y faire face pendant la période décennale, V. N. P. ont posé une base solide pour les finances de l'état. La coopération de V. M. P.; dans la réduc tion des membres de la chambre-générale des comptes, a effectué une économie, indiquée par elles-mêmes antérieurement, et ouvert une voie a d'autres améliorations. et Le syndicat d'amortissement a été mis en état par V. N. P. de diminuer ses charges ac tuelles, et elles ont ainsi préparé l'allégement de celles de la nation. Les dispositions législatives qui complè tent les bases de l'orgauisatiou judiciaire et un code d'instruction criminelle qui protège la liberté civile, ont été adoptés par V. N. P., et elles ont ainsi hâté le moment où une législation nationale sera appliquée par des juges inamovi bles. Par le maintien de la liberté de la presse, Y. N. P. se sont réunies au gouvernement.pour la répression de l'injure el de la calomnie, dont l'assemblage impur dénature et avilit ce moyen constitutionnel de propager des connaissances, et de favoriser le progrès des lumières. Ces résultatsN. et P. S., sont-favorables pour le présent, tranquillisans pour l'avenir; ils resserreront encore le lieu qui unit jamais le souverain au peuple des Pays-Bas. La saine opinion qui, au milieu de l'effervecence des passionsdomine chez les hommes éclairés et de bon sens, qui avec le tèmps gagne de plus eu plus de terrain, el qui deviendra enfin le juge-, ment de la postérité, y mettra son sceau. n Ils ont obtenu la haute opprohation d'un prince qui a rétabli la liberté des citoyens, qui cherche son bonheur dans la prospérité des Belges, et qui trouve dans leur amour sa gloire et sa récompense. Au nom du Roije déclare la présente ses sion des états-généraux terminée et close. - S. Exc. le comte de Thiennes de Lombize, président de la première chambre, a eu le mal heur en tombant sur un escalier de se faire quelques contusions qui l'ont empêché de pré sider la dernière séance. FRANCE. Parisy 6 juin. M. le directeur-général de l'enregistrement et des domaines vient d'adresser aux agens de son administration une circulairedans laquelle il les invite aussi voter en faveur des candi dats ministériels. On y remarque le passage suivant: - Si, contre mon attente, quelques employés

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2