s'écartaient de la ligne qui leur est tracée par l'honneur, de sages et énergiques averlissemens vous suffiraient, je n'eu doute pas, pour les y rappeler. Il n'est d'ailleurs aucun fonctionnaire qui puisse se méprendre aujourd'hui sur la nature des obligations qu'imposerait au gouver nement du roi le refus de répondre son appel, refus qui, eu le déshéritant de sa bienveillance, le condamnerait même redouter sa justice. - On croit que dans le conseil d'aujourd'hui seroYit arrêtées définitivement les listes des pré- sidens des collèges. - Gazette. - En totalisant lessuffrages électoraux et les parts contributives de chaque départementon trouve les résultats ci-après en faveur de la ma jorité de la dernière chambre élective: 22t députés ont volé pour l'adresse; 9 dé putés absens donnent présumer par leurs opi nions antérieures qu'ils l'auraient votée aussi. Total pou/Tadiesse: a3o députés, qui répré sentent: 51,025 suffrages et 496,291,242 francs d'impôts. 1S1 députés ont voté contre l'adresse; 19 députés absens donnent présumer qu'ils l'au raient aussi rejetée. Total contre l'adresse: 200 députés, qui ré présentent: 25,i t4 suffrages et 309,086,746 francs d'impôts. Différence en plus du côté du vote pour l'a dresse 28,911 suffrages et 186,704»4g6 francs d'impôts. Nous ne demanderons pas aux ministres du 8 août et du 19 mai si les députés qui réunis sent le plus de suffrages électoraux ont raison contre ceux qui en réunissent la moitié moins; car ces ministre ont dénoncé leur mépris pour les majorités. Mais nous lenr demanderons si ceux qui re présentent le plus d'argent fourni l étal, et par conséquent le plus de richesse foncière ou indus trielle n'ont pas évidemment le plus de droit régler l'emploi des contributions et exprimer leur opinion sur un système ou sur un des ad- mislrateurs qui ue leur inspirent pas de con fiance. - Messager. - Un journal dit que le prince Gustave est appuyé par la France et l'Angleterre pour la souveraineté de la Grèce. Il ajoute que les prin ces de Saxe et de Bavière ont reçu l'exclusion de la Russie, cause de la religion qu'ils pro fessent. Le prince de Hesse est, avec le prince Gustave, le Candidat qui a le plus de chances pour réussir. - Nous avons annoncé que le hasard avait fait découvrira un meunier du département de la Côte d'Or le moyen de convertir la paille en une farine d'une assez bonne qualité, et que dernièrement Mgr le dauphin en passant Dijon avait goûté des petits pains faits avec celle nouvelle farine, et qu'il en avait emporté quelques-uns pour les présenter S. M. Nous apprenons que l'antériorité de cette découverte inléressanle doit être attribuée M. Maître, fondateur de l'établissement d'agriculture de Villotte, près Châtilion. Depuis un an, cet ha bile agronome a reconnu la possibilité de réduire en farine, non seulement la paille de blé et celle des autres grains, mais encore le foin et les tiges de trèfle, de luzerne, de sainfoin,etc. Il emploie la farine qui provient de ces dernières plantes la nourriture des brebis et des agneaux. M. Maître fait achever en ce moment, au centre de ses bergeries, une usine qui sera uniquement consacrée cette nouvelle industrie. - L'expédition d'Alger est considérée Mar seille comme devant avoir pour résultat l'établi— sement d'une colonie française Alger l'exé cution o'un pareil projet aurait des avantages immenses pour la I rance et particulièrement pour ses contrées méridionales. - Les derniers rapports des autorités de la 3 Manche et du Calvados présentent sous un jour plus satisfaisant la situation de ces départemens. Lee incendies deviennent moins fréquens; l'or dre et le calme sont rétablis sur plusieurs points et partout les habilans commencent se rassu rer. Dans cet étal de choses, M. le lieutenant- général Foissac-La Tour, commandant par intérim la i4e division militaire, a provoqué le départ du 4® régiment de ligue, destiné la réserve de l'armée d'Afrique qui avait été retenu dans le pays et dont la présence y est désormais inutile. - Moniteur. - Taudis que les incendiaires répandent l'a larme dans la Normandie, les provinces du Midi sont exposées au brigandage des Demoi selles. La gendarmerie et un détachement du 63e régiment de ligne ont été cha"rg?s de faire une battue dans la fofêr de Rouconne, où quelques-uns de ces brigands s'étaient réfugiés après avoir commis des excès dans plusieurs maisons isolées. - Un antiquaire romain vient de découvrir une inscription tumulaire, qui prouve qu'au temps de Trajan, les Romains tiraient des cou- trées arrosées par le Dniéper, de grandesquan- tilés de grain, comme on en achète aujourd'hui Odessa et Taganrock. - On écrit de Toulon 29 mai - On ne pent plus douter de la castastrophe arrivée aux briks Le et Sylène VAventure. Les briks l'Aventure et le Sylènemontés par 33o hommes d'équipageont été la proie des Algérieus. Accablés par un vent de nord qui régnait depuis le 31 maine pouvant par venir reprendre le large, nos braves marins luttaient depuis plus de soixante heures contre la tempête qui élevait ses vagues mugissantes, lorsqu'ils laissèrent tomber leurs ancres dans une baieespérant qu'elles les sauveraient ou qu'elles retarderaient leur perle. Ver gues, mâts, tout était emporté; bientôt les cables se brisent l'Aventure et le Sylène poussés par les flots sont jetés la côte, où ils sont mis en pièces. Heureux ceux que la mer a engloutis sans retour dans ce fu neste naufrage Peut-être est-ce en voulant lui porter se cours que VAventure a subi le même sort. Courrier Français. Un des fils de M. de Chabrolministre dé missionnaire se trouvait sur l'un des bâtimens qui se sont perdus. Tout porte croire qu'une armée de réserve de i5 ,000 hommes sera cantonnée dans l'arron dissement de Toulon, pour être plus portée de s'embarquer au premier ordre. Il doit„aussi arriver Toulon un parc d'artillerie pour servir de réserve. La flottille des transports est toute partie; notre rade est maintenant presque entièrement déserte. Depuis le départ de la flotte les vents ue sont pas contraires, mais très-forts. Il parait que la frégate turque arrivé, le 37 mai, est suspecte au gouvernement français; ou dit que le ministère a donné ordre, par dépêche télégraphique, de la retenir dans le port de Toulon, et de veiller ce qu'elle n'en sortît pas sans l'ordre du gouvernement. ANGLETERRE. Londres6 juin. Voici le résumé de la lettre adressée, par le prince Léopold, aux plénipotentiaires des puis sances alliées, relativement son abdication du trône de la Grèce S. A. R., a près avoir rap pelé une note qu'il a transmise, aux ministres, le 15 fait mention d'une réponse que le prési dent de la Grèce a adressée aux résidens des puissances alliées accrédités près de luiet d'où il résulte que, si les Grècs reçoivent le prince ce ne serait qu'une soumission forcée aux vo lontés de ces puissances. Le prince, en se réfé- rantà la note du i5, déclare qu'il n'a jamais donné lieu faire croire, au président, qu'il adopterait la religion grecque. 5. A. R. passe, ensuite, une dépêche que lui a adressée le président ,<latis laquelle celui- ci lui annonce qv~ la communication du proto cole de Londres a été reçue, par les membres du sénat grec, avec un morne silence, et qu'a près de mûres délibérations, ils ont déclaré n'a voir pas le pouvoir d'accepter l'actedu 3 février; que, s'ils avaient même ce pouvoir, ils ne pour raient l'exercersans manquer leur devoir envers leurs compatriotes qu'ils ne consenti raient jamais ce que le président fût chargé, au nom de la nation de l'exécution de ce pro tocole que les puissances alliées pouvaient ac complir leur décision, mais que le sénat voulait y rester étranger, elque, si l'ordre, cet effet, était donné dans les provinces, personne n'y obéirait. Plus loin, le prince dit que la délimitation de la nouvelle Grèce lui a paru toujours faible et peu sûre, sous le rapport militaire. Il parle, ensuite, de la nécessite d'un traité qu'il aurait demandé, et dont le retard ne lui doit point être attribué. Cependant, sans la déclaration du sénat, il se serait rendu eu Grèce. Après avoir insisté sur les avantages de la no^-séparation de l'Acarnanie du nouvel était, il termine ainsi: - Quand le soussigné a pris en considération la haute destination de devenir souverain de la Grece, ce fut dans l'espoir d'être reconnu, librementet unaniment, par la uation grecque, et d'être accueilli, par elle, comme l'ami par le moyen duquel sa longue et héroïque lutte se rait récompensée par la sûreté de son territoire, et l'établissement de sou indépendance, sur une base permauente et houorable. C'estavec le plus profond regret que le soussigné voit ses espérances anéantieset se trouve forcé de déclarer que les arrangemens des puissances alliées, et l'opposition des Grecs, l'empêchent d'accomplir cette sainte et glorieuse entreprise, et lui imposeraient une tâche d'uue nature très-diluciie çelle de délégué des trois couis alliées nommépar ellespour tenir la Grèce en soumission, par la force de leurs ar mes. Une telle mesure serait aussi répugnante ses sentimecs, et injurieuse son caractère qu'elle est eu opposition directe au but du traité du 6 juillet, par lequel les trois puissances se sont associées, dans le dessin d'obtenir la pa cification de l'Orient. et Le soussigné par conséquent, résigné formellemententre les mains des plénipoten tiaires une charge que les circonstances ne lui permettent pas, plus long-temps, de remplir, avec honneur pour lui-même, avec utilité pour la Grèce, et avec avantage pour les intérêts gé néraux de l'Europe. et Le soussigné a l'honneur, etc. - Signé-. - - Léopold, prioce de Saxe. - Il se distribué, tous les dimanches, Lon dres, environ 110,000 exemplaires de journaux hebdomadaires, particulièrement destinés ins pirer, la classe ouvrière, le souci des affaires publiques, le goût de l'instruction et les habi tudes de moralité. - Le formulaire de prière que l'archevêque da Cantobéry a reçu ordre de préparer pour la santé du roi, d'après les ordres du conseil privé, est ainsi conçu - Dieu tout-puissant et très-miséricordieux, qui tiens dans tes mains les destinées de vie et de mort, incline l'oreille, nous t'en conjurons, aux cris de ton peuple, et accueille nos supplica tions et nos prières que nous t'adressons en fa veur de ton serviteur notre roi. Daigne Seigneurdans ta bonté, andoucir sa douleur secourir son infirmité et fortifier son âme par les consolations de ta grâce, afin que par son humble et patiente résignation ta volonté sainte, et son entière confiance en ta merci il puisse être relevé par la puissance de son lit de de douleurs, rt gouverner encore longtemps eu

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 3