pourra être dissoute avant ce terme si le capital éprouve une perle de 4° p-C. Le capital est fixé deux raillions de. fl. divisé en 3,000 actions. Les fonds seront versés la banque de 111 uxelles. L'administration est confiée un conseil de 5 actionnaires propriétaires chacun de 6 actions au moins, et un agent-général qui devra en posséder r a; ces actions ne pourront être cédées pendaut la durée de leurs fonctions,* l'un d'eux sera inspecteur. Sont nommés administrateurs MM. François Ritweger, P. Capouillet, F.-X. Dindal, ll.-G. Schumacher et C.-J.-A Zauna; c'est ce dernier qui est nommé inspecteur. - Mardi, 6, toutes les affaires ont été plai- dées en français au tribunal de celle ville. C'est M« Lapdeloos, l'un des plus jeunes avocats de notre barreau, qui a pris l'initiative pour l'em ploi de cette langue. Le tribunal civilsur les conclusions du mi- nistéie public a rendu jeudi un jugement par lequel il a déclaré ne pouvoir permettre l'usage «le la langue française dans les plaidoiries, parce que l'arrêté ne lui était pas encore officielle ment connu. - Journal de Louvain. - Le ai, ont commencé Osleude, hors de la porte d'Ouest, les courses de chevaux. On as sure qu'une vingtaine de chevaux des plus re nommés, tant l'Angleterre que de France et des Pays-Bas, se trouvent inscrits. Les courses ont eu lieu pendant 3 jours. - S. M. a accordé M. Livin Danneel de Poperingue sur sa demande, démission ho norable de sa place de capilairrca dans la garde communale de ladite ville. - On dit que deux commissions d'examina teurs pour l'instruction seront nommées, une Bruxelles une La Haye aucun des pro fesseurs des écoles supérieures ne feraieut partie de cette commission. - Le Politique contient sur les prochaines élections et sur l'importance du choix d'hom mes indépendans un article remarquable dont nous donnons quelques passage - cc Depuis quelques jours des mesures répa ratrices sont concédées non par des lois, mais par des arrêtés révocables. Loin de nous l'idée de croire que le pouvoir ne puisse faire le bien Bonnes intentions. Mais un changement si subit n'a pas ôlé la nation le droit de profiter des leçons du passé et de songer aux garanties de l'avenir. Membres des états-provinciaux, ne l'oubliez point le ministère sait comme nous que les élections approchent; eût-il été pru dent lui de les laisser s'opérer au milieu de tant d'irritation? Après qu'il a recounu que, dans la situation actuelle de la chambretout dépend pour les questions les plus graves d'un très-petit nombre de voixquelle importance tre doit-il pas attacher aux élections nouvelles? Le ministère pendant toute la session a joué cartes sur tablescomme disaitM.de Villèle, et il avait ses raisons pour cela c'est la nation, qui aujourd'hui connaît sou jeu, profiter de cette découverte. Par le message nous avons appris comment on comprenait la responsabilité ministérielle par l'arrêté Brug- roans comment on entendait la position et la dignité de la chambre par le projet de loi -sur la pressel'espèce d'attachement qu'on porte la liberté d'écrire, au droit de pétition, la liberté de la conversation; par les circulai res le degré de liberté de conscience politique qu'on laisse aux fonctionnaires même aux juges); d'autres circonstances ont signalé la façon dout on respectait le secret des lettres et la morale publique; les peines du bannissement et de mort qu'on a invoquées dans les procès de la presse, nous ont révélé (ce qu'on ignorait encore il y a quelques mois quels sont Tes mo yens auxquels on est capable de recourir; enfin comme pour.ôter jusqu'au moindre doute, pour écarter jusqu'au dernier voile, les écrivains salariés nous oui montré leurs doctrines dans toute leur nudité la nation a pu lire en frémis sant leurs menaces ouvertes de coups d'état et tout leur cynique dévergondage d'absolutis me et d'immoralité. Après avoir insisté sur ce qu'à l'aspect des concessions récentes les électeurs n'aillent pas oublier le passé, et négliger par des voles im- prévoyans, le soin de noue avenirl'écrivain ajoute:- Sans même parler de ces mesures précaires qui peuvent céder la moindre velléité nouvelle que de garanties il nous reste eticore obtenir que d'autres nous avoDS défendre contre les dangers qui peuvent les menacer chaque jour que d'améliorations apporter dans nos lois de toute espèce; dans nos finances, par exemple, que d'élémens d'économie, de régularité, et de sécurité introduire. Tout cela, si les élections maintiennent la force de l'opposition et l'augmentent dans les provinces où elle peut être augmentées'acquerra progressivement en quelques aunées. Sinon, que pouvons nous attendre?» - On vient de nous assurer que les officiers supérieurs de la garnison ont,en conséquence d'information, procédé une enquête sévère l'effei de connaître les auteurs des brutalités humiliantes dont on abreuvait quelquefois nos soldais ils ont découvert la vérité. Les coupa bles, uous dit-on, vont être immédiatement traduits pardevanl un conseil de guerre. Cette détermination prouve l'intégrité des officiers qui tous savent que le Belge n'a pas besoin de bâton pour devenir excelleut militaire. Nous venons d'apprendre avec le plus grand plaisir qu'un sergent reconnu coupable de mauvais trailemens envers les soldatsa été dégradé et mis au cachot; il faut espérer que cet exemple de justice sullira pour mettre nos miliciens l'abri de toute brutalité. Espérons qu'un tel exemple sera suivi dans toutes les garnisons; il en est plus que lemps.)-(C.cfe/oty.) - L'arrêté sur le libre usage de la langue française esi également mis exécution Gatrd; ou a plaidé eu français au tribunal de commer ce les huissiers et les notaires dressent leurs actes en français, la réquisition des parties iutéressées. - Courrier des Pavs-Bas. - La troupe enfantine dirigée par MM. Bou chez et Niellon a obtenu beaucoup de succès Liège. 1 - Les fouilles entreprises aux frais du gou vernement sur l'emplacement présume du Forum Hadriani près de La Haye, seront ou vertes l'inspection du public peudanl les au nées iS3o et i83i. On peut s'adresser, pour les voir, la campagne Areulsburg .commune de Vourburg) tous les joursle dimanche exceptéde midi a quatre heures. - Depuis le ltr juin, les droits de chaussée sont supprimés dans le pays de Bade. On le parcourt maintenant partout sans être arrêté et importuné des barrières. On ne voit pas non plus de mendians dans ce pays. - Nous apprenons que le docteur Lusardi, médecin oculiste, avantageusement connu dans notre royaume, arrivera vers la fin du mois F Hôtel de Suède, Bruxelles. Il vient de Londres ou sa répùtatidd l'avait fait demander. - Le fetd-maréchal comte Diebitsch-Sabal- kaoski a terminé, le a juin, sa quaraulaiue Tiraspol, el se rend Elisabelbgrad. - L'île de Chios,comme on se le rappelle, n'a pas été comprise dans les limites de la Grèce telle que l'a faite le protocole du 3 février der nier. La population toute entière de l'île est désolée de retomber sous le joug des Turcs et voudrait tout prix s'y soustraire. - Des lettres de Syra contiennent des détails intéressans au sujet des derniers événemeus politiques survenus dans l'île de Samos. - Le Journal des Débats regarde l'ajour nement partiel des élections de plusieurs collè ges comme line nouveauté, sinon illégale, au moins très-peu constitutionnelle; lors des quatre dissolutions de la chambredepuis la restaura- liou, jamais aucun ministère n'a imaginé pareil procédé; il pourra se faire quepar ce délai, un électeur appartenant aux deux classes de voteins, ne pouvant se trouver dans deux en droits la fois, se voie ainsi dans le cas de per dre la moitié de ses droits; la régularité qui motive l'ordonuance du 18 juin n'est qu'un prétexte du ministre pour tàchér d'éviter, en le retardant, le malheur qu'il prévoit il a beau se débattre contre toutes les majorités celle des électeurs l'atteindra. - Plus de i5o recours électoraux étaient soumis la cour royale de Dijon, et environ ont été jugés dans les deux premières audiences. La cour siège depuis onze heures du matiu jusqu'à cinq heures du soir. - Le Pilote du Calvados Caen rend compte de plusieurs nouveaux incendies qui onl éclaté dans le pays. - Le duc de Iieuchtenberg, arrivé le i5à Brest est descendu terre le 18, après une quarantaine de 3 jours. On se rappelle qu'à l'époque du mariage de l'impératrice actuelle du Brésille bruit courut que le passage par la France lui serait interdit, attendu sa parenté avec Napoléon et l'on s'est demandé si le duc de Leuchtenberg aurait la faculté de traverser la France. Nous savons que celle faculté lui est accordéemais qu'ou a refusé la demande qu'il avait faite d'y séjourner. - On écrit de La Haye le ao, que S. M. le Roi et S. A. R. le prince Frédéric des Pays- Bas sont arrivés du Loo dans celte résidence. - La Gazette des Pays-Bas dément ce qui a été rapporté sur un nouvelle capitulation, conclue par le gouvernement, pour prendre au service des Pays-Bas deux régimens suisses. - Il ne paraît pas que des sociétés de villes de France se soient fait inscrire pour le pro chain concours d'harmonie. En revanche la société d'harmonie de Francfort-sur-le-Mein s'est annoncée la régence avant l'expiration du terme, avec promesse de prendre part bu concours, si rien ne s'opposait un aussi long voyage. - La société d'harmonie de Maastricht exé cutera au grand concours de Bruxelles l'ouver ture dtEgmondpar L. van Beethoven. - Le docteur Siebold, qui est arrivé Bata via la fin du mois de janvierde retour du Japon, où il avait été retenu captif, vient d'é crire son oncle Wurlzbourg. D'après cette lettre, il a dû s'embarquer Batavia dans le commencement de mars dernier, afin de revenir en Europe dans le courant de l'été. Il rapporte avec lui ses collections d'histoire naturelle faites au Japon, ainsi que ses travaux scientifi ques 2t littéraires. - La Gazette de Berlin annonce que S. A. la princesse royale de Prusse a embrassé ces jours-ci la religion évangélique. FRANCE. Paris, ao juin. C'est la France réhabiliter entièrement la liberté. La France lui doit une réparation éclatante. Il faut que l'on sache bien quesi la corruption et les désordres enracinés du des potisme ne laissent croître la liberté qu'an mi lieu des révolutions les plus terribles, la liberté, donnée volontairement par les rois leurs peuples, ia liberté, fondée sur de sages institu tions, est la meilleure garantie du repos et de la paix publique! La charte a déjà réconcilié bien des esprits la liberté; l'heureuse fusion l'union indissoluble de tous les hommes modé rés et amis de leur paysquelque parti qu'il eussent appartenu dans nos troubles a vaincu beaucoup de préventions. S'il en reste encore quelques-unes, voici une occasion solennelle

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2