éUmmages-îrflérêtfi envers les enfatis de Cour rier. Les journaux français sont remplis de détails relatifs aux élections prochaines - sur l'ajournementau ta juillet, des élections dans ao déparlemens, ajournement qui crée des droits électoraux pour les citoyens qui acquerront<Ja a3 juin au ta juillet, soit la possession-annalesoit l'âge de 3o ans ques tion l'ordre du jour et controverséeetc. - sur les décisions de la cour de cassation et des cours royalessur les pourvois en matière électoraleetc.etc. La Gazette des Pays-Bas dit qu'il n'y a point de dissension dans le ministère. Si la chose était vraie, M. van Maaneu devrait être converti. Or quoique M. van Maauen se soit converti plus d'une foisnous ne croyons pas sa conversion présente. «11 n'y a point de dissension dans le ministère. Que la Ga zette des Pays-Bas ait donc la bonté de trous dire si ce sont les mêmes hommes qui ont dicté le message du 11 décembre et le dis cours de clôture de nos étals-généraux.- C. de la Meuse. S. M. a nommé recteur magnifiquè de l'Université de Louvain M. A. - C. Holtius, professeur en droit la fnême Uuiversilé.- fOn remarquera que pour éviter d'appeler notre compatriote M. le professeur van Rions aux fonctions de recteuron a pendant qua tre ans, continué dans leurs fonctionsdeux professeurs étrangers, MM. Band et Adel- mann et qu'aujourd'hui encore, on lui pré fère M. Holtius, dont la nomination n'excitera pas une grande alégresse Louvain. - Catholique -- Le libraire Beekman La Haye, vient défaire distribuer le prospectus d'uunouveau journal ayant pour titre Het Nederlànd- sche Verbond V Alliance Néerlandaise. Les rédacteurs y déclarent qu'ils s'efforceront de marcher sur les, traces des Nederlandsche ,Gedachten - (Idem.) Qui a désuni les royalistes? Un journal résout, aujourd'hui, le problème, par une assertion tranchante c'est l'administration de M. de Villèle dit-il, quilesa désunis. Mieux informé ou plus sincère il aurait répondu que ce sont deux hommes et trois journaux.- Nous nommerons les uns et les autres. Ce n'est poiutdans l'étal actuel des choses, qu'il con vient de masquer la vérité. Les deux hommes sont MM. de Cliâteaubriand et de La Bour- dormaye les trois journaux sont la Quoti dienne les Débals et l'Aristarque. Gazette de France. Le Catholique termine, par ces réflexi ons, dans son ii° du 26 f 176 un article sur les vicissitudes de haute-police qu'ont éprou vées depuis leur départ des Petits-Carmes les honorables bannis, ainsi que leurs famil les, de la part des autorités ou du gouverne ment prussien ou sait que ces R1M. se trou vaient Vaolsdans le Grand-Duché): Ainsi tout le savoir-faire ministériel et diplo matique ne suffit pas pour rendre exécutable l'arrêt que notre grand justicier vient de qualifier d'erroné. - Nous nous abstenons de de réflexions; elles pâliraient auprès de ce simple récit. Le bulletin suivant a été reçu, Londres, le 26 de ce mois dans la matinée il était adressé Sir R. Peel. Château de JVindtor, le 26 juin. Il a plû, au Dieu tout-puissant, de retirer, de ce monde S. M. le roi. - S. M. a expiré trois k heures un quart ce matin, sans douleur.-Signé:- H. HatfordM.-J. Tierney. n Sir R. Peel a adressé la communication officielle de cet événement quid'ailleurs devait être gé néralement attendu au lord-maire. - Les prières ont été lues pour le nouveau roiGuillaume IV et les chambres ont prêté serment d'allégeance (O S. M. - Le roi a prêté serment sous le nom de Goillaujt: IV. La mort de S. M. Georges IV peut devenir dans les circonstances présentes un événement de haute nature pour les destinées politiques de l'Europe. Presque toute la question semble se concentrer dans la position que conservera relativement au roi etpartantaux cabinets de quelques puissances alliées sur-toutla Russie et la France J le mi nistère V\ellington; ministère quiselon beau coup d'apparences n'est pas sans exercer une in fluence ussez prépondérante, sur lê'ministère Po- lignac déjà plus frappé de réprobation, lui tout seul, que tous ceux qui, dans letlrs phases plus ou moins longues ont pesé suc- la France...- Atten dons.... Peut-être, les élections décideront-elles, elles seules cette question pour nos voisins les F rançais. Ceux d'outre—mer aont les intérêts poli tiques sont moins compliqués, passeront sans os cillations apparentes de l'une mutation royale et ministérielle l'autre.—- An moins, faut—il l'espé rer.Le duc de Wellington est parti le 26, g heures, pour JBushy résidence de S. M. actuelle.- Les élections connues, aujourd'hui, donnent i5 députés pris parmi les 221., 5 constitutionnels nou veaux et 7 ministériels. Sur les élections du 25 juin 177 sont connuts. Sur ce nombre il y a 5i ministériels contre 123 constitutionnels, sans y comprendre M. de Marlignac, dont le vote est dou teux, et MM. Alexis de Noailles et de Valon. On ne sait rien de nouveau sur le sort des bannis ils sont toujours Vaals. - Les papiers d'Aix- la Chapelle gardentjusqu'ici un silance absolu sur les expul sion» et réexpulsioiis des ba.inis et de leurs familles. - Des lettres de Coustantine, du ib mai, re çues Tunisie t" juiuy onl fait connaître qu'à celle époque le bey n'était pas encore parti la tête de sou armée, qui s'élève plus de quinze mille hommes, pour aller se réunir aux troupes qui doivent couvrir Alger et défendre le uey - D'après des lettres de Constantinople, l'em prunt qu'un agent de la maison de Rothschild serait autorisé a contracter avec le grand-turc, ne dépasserait pas millions de ducats hollan dais; cette somme servirait au paiement de la contribution de guerre due la Russie. - Uue lettre de Rialle annonce qu'on y a éprouvé, le i5 mai, le Sirocco le plus violent dont on a mémoire que la chaleur était insup portable, et que le vent amenait avec lui une poussière rouge très-fine qui couvrait tous les objets, et qu'on supposait veuir des côtes de l'Egypte. - M. de Laitier de La Roche docteur en médecine, affirme avoir trouvé le moyen de guérir la cataracte sans opération chirurgicale. Si ce fait est reconuu vrai et l'autorité sera bientôt même de l'apprécier, ce médecin aura rendu un grand service l'humanité. - On assure qu'uu arrêté pçesci il l'érection d'une école militaire d'équitation La Haye, et que M. Symens en a été nommé directeur. - C'est seulement hier ad, au matinque M. de Potter et ses compagnons d'exil se sont mis en route pour Aix-la-Chapelle. Mais, lecroirail- on, malgré le visa de l'ambassadeur de Prusse, apposé sur leurs passeports, la régence d'Aix- la-Chapelle n'a pas voulu leur permettre le pas sage et force leur a été de revenir Vaals, où ils sout encore On nous assure que la police d'Aix n'a pas même souffert la présence dans celte ville des familles des malheureux bannis, et qu'elle les a obligées suivre ces derniers. Nous ne comprenons rien cette conduite, qui aggrave si cruellement la peine infligée des hommes dont la qualité seule de condamnés de vrait inspirer de l'intérêt. La faute en est-elle la régence d'Aix? en est-elle au gouvernement prussien Nous ne savons; mais quel est l'hom me qui ue désapprouvera pas un pareil traite ment? Que les autres gouvernemens suiveut l'exemple de la France et de la Prusse, et quel est le coin de la terre où nos exilés poseront le pied - Ecl. - La régence de Tercère vient d'iusiiiuer une cour de justice dont le président est Sébastien Drago de Brito Yaleule Cabteiia; ses juges sont le comte d'Alva, Antoine-Pierre de Brito, et Joseph-Rodriguez d'Almeidà. - Le ministère continue de se venger des can didats constitutionnels. Par une ordonnance du roi CharlesX, du 24 de ce mois, le sieur Poyfeiré de Cere, maître des requêtes au conseil d'état, est lévoqué de ses fonctions. - Le roi et la reine de Naples doivent partir le 3o de ce mois pour retourner dans leur royaume. - Le célèbre Rossini se trouvait le i5 de ce mois Florence. - Un journal du matin s'exprime ainsi: - Ou disait hier la Bourse et en d'autres lieuxque la réserve du ministère dans les gran des batailles des élections consistait dans une note qui serait publiée aussitôt après l'entrée des troupes françaises Alger; cette note annonce rait l'adhésion des puissances l'expédition française, et garantirait la France la possession de grands élablissemens coloniaux La Galle, avec faculté de détruire he repaire d'Alger. Les puissances manifesteraient en même temps l'in tention de concourir plus tard l'extinction to tale de la piraterieen portant chacune leurs efforts sur un des points occupés parles régences. «Nous savons que le projet d'une opération d'ensemble avait été conçu sous le ministère du' comte de La Ferrounays, et que la prompte re traite de ce ministre empêcha d'y donner suite. Le langage qu'on attribue aujourd'hui l'am bassadeur d'Angleterre, et l'humeur qu'on en a témoignée en haut lieu, ne nous permet guère de croire aveuglément la note qu'on annonce si pompeusement, et qui pourrait bieu n'être qu une mauoeuvre de bourse. - On croit que le Roi fera sons peu un voya ge àGroningueeldans la-Frise, d'où S. M. se ren dra Bruxelles, pour l'exposition des produits de l'industrie nationale.' - Des difficultés continuent être élevées par quelques-uns de nos magistrats sur le libre usage de la langue française dans les plaidoi ries; leurs refus se motive toujours sur ce qu'ils n'ont pas connaissance de'l'arrêté du 4 juiu, publié le 7 suivant, et qui a été inséré dans les deux feuilles du gouvernement. - La régence de Bruxelles vient de décider qu'au grand concours d'harmonie il ne sera pas distriLué de billetset que le public sera libre ment admis dans l'enceinte du Parc. Il est décidé que l'harmonie de-Francfort- sur-Mein prendra part au concours; elle sera cooduiie eu personne par le compositeur M. Kuifner, sous la direction de M. Almenreider. Le personnel de l'orchestre se compose de 117 artistes et amateurs. - Un journal de Francfort fait un brillant éloge du petit Henri Vieux-Temps, de Verviers, qui a excité le plus vif enthousiasme par son ta lent si précoce de violoniste. - Le monument que l'on élève, Varsovie, l'empereur Alexandre coûtera 6 millions et de mi florius de polonais. - Unelellie particulière contient la nouvelle que le xi févtier, le général deKock a reçu une lettre de Diepo-Négoro, par laquelle celui- ci offre de se soumettre, sous la condition qu'on respecte sa personne. - La police d'Aix a signifié au digne bourg mestre de Vaals que les bannis ne seraient pas reçues en Prusse en dépit des passeporis bel ges, en dépit du visa du ministre de Prusse La Haye, vus qu'il y avait de nouveaux ordres de l'autorité supérieure prussienne. - On assure que la maison de bains deSclié- veningen est déjà retenne, moyennant la som me de cent mille florins, pour l'empereur de Russie, qui se rendra La Haye l'époque du mariage de la princesse Marianne avec le ptince Albert de Prusse. - On nous écrit de Paris :- «Il vienlde s'éta blir ici une nouvelle institution sous le nom de

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2