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JOURNAL D'YPRES
;N° ia46. XIIIme année.
DE S. M. LE ROI
des
PAYS-BAS.
Samedi io Juillet, 18.Ï0.
INTERIEUR.
J>AR AUTORISATION
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PAYS-BAS.
Y près 10 juillet
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ERRATA. (j^ N° 1245 p. 4 co'
2, après ces mots: - Pour but d'encourager
la..... sont omis ceux-ci Piété et la
vertu etc. et laOn suppléera au reste
(comme rubrique Fusses. - Parts 4 juilletau
lieu de Ier juillet
fcf" Le 7 vers le soir, le beffroi et le car-
r il Ion nous ont annoncé la réélection de notre
concitoyen M. Reyphins. Ainsi,voilà le man
dat de l'honorable ex-président et conseiller
d'état continué.... quand même. Si nous ne
nous trompons, M. Reyphins n'a cessé, jus
qu'à ce jour, depuis sa première nomination,
de faire partie de la représentation nationale.
Enfin c'est un des inexpugnables. - Les jour
naux se sont chargés, l'envi, de la tâche de
biographier la carrière parlementaire de l'ho
norable député de la Flandre occidentale. Nous-
riêmes, nous en avons touché un motdans nos
><eux derniers n°» v. le Frop. n°' is44 et
ju4S. - Nous ignorons mais il n'est pas pro-
bable si, comme Anvers le gouverneur a
cru devoir brusqueren y procédant d'emblée,
l'importante affaire des réélections.... V. ci-
après, art. États-Provinciaux. Quoi qu'il
en soit, on ne saurait refuser, M. Reyphins
toute la capacité requise pour être un bou et
loyal député.... Ses prémices en ont fourni la
preuve.... Depuis.... Mais craignons de nous
égarer, en jugeant, peut-être trop sévèrement
le passé....Attendons, pour nous prononcer, at
tendons l'avenir: - là, et là seul, est tout no
tre espoii!!! - En eût-on même dévié, il est
toujours temps de reutrer dans la bonne voie....
Nous verrons.
Dans le moyen âge, on donnait, aux serfs,
un collier, afin de pouvoir les distinguer des hom
mes libres On nous écrit que le ministère fran
çais s'est servi d'une précaution, peu près
semblable, afin de s'assurer que les électeurs
seryiles avaient voté pour le candidat de son
choix. Ou leur avait mandé de porter, sur leur
bulletin,un n* d'ordre iadiqué. Cette invention,
due, apparemment,l'imagination gasconne de
M. de Peyronn et, a, dit-on, fait perdre un
bon nombre de voix au ministère. Voter, en
secret comme cela se pratique chez nous
pour le candidat ministériel, en vue d'une pen
sion ou d uu emploi, la bonue heure.' niais
U()l
lésina
en porter les^harques, comme un serf de la
glèbe, ce serait trop, en vérité Demandez,
plutôt, MM.... et ftIM....)-( Catholique.)
-11 paraît que M. l'avocat-général chevalier
de Lantremange veut, toute force, régéndfer
le barreau de Liège. La nouvelle Basoche',
érigée dans un sens «//ra-ministérielsous son
patronage, a tenu, jeudi dernier Ier juillet
sa première séance. Le membre qui a prononcé
le discours d'ouverture a soutenu que les tri
bunaux ne pouvaient connaître delà légalité des
arrêtés. On aurait désiré que l'orateur eût pris,
pour texte, une proposition moins contestée.
- Le National répété, d'après la Gazette
des Pays-Bas que M. de Meulenaere a
pleinement adhéré au message du 11 décembre.
Nous le prenons au mot, et voilà toutes les
difficultés levées. Que les ministériels votent
donc pour lui. Les électeurs independans se
joindront euxet le nom de M. de Meulenaere
pourra réuuir l'unanimité des suffrages. Nous
verrons, alors, qui pourra s'applaudir du choix.
Courrier des Pays-Bas.
- A l'exemple des anciens Numides, les
cavaliers arabes portent un fantassin en croupe
qu'ils vont déposer dans des buissons, d'où ils
font une guerre dangereuse aux éclaireurs.
En cas de danger, les mêmes cavaliers viennent
les reprendre et les emmènent avec eux au
grand galop.
- C'est vers ce temps-ci que doivent com
mencer les travaux pour l'achèvement de la
canalisation; plusieurs prétendent que cette
année sera loin de suffire, si toutefois l'on veut
remplir les conditions du cabier des charges.
Si nous sommes bien informés, S. M. eu a té
moigné son vif mécontentement. On dit que
les concessionnaires ont fait construire uu
bateau vapeur pour curer le lit de la rivière.
C. de la Sambre.
- Le i5 février, M. le général de Kock
avait posé avec beaucoup de solennité Bata
via la première pierre de la loge maçonique
la Vertueuse.
- Le troisième cabier du Navigateur ou
Recueil des Naufrages vient de paraître
chez M. de Busscher, Gand. Il contient plu
sieurs relations intéressantes, parmi lesquelles
on remarque le naufrage du vaisseau français
la Nathalieet le foudroiement et incendie
du Cambridge. C'est toujours le spectacle de
la lutte terrible de l'homme contre lesélémens
pour leur disputer uu reste de vie. La grandeur
des désastres dont la mer le rend victime, les
efforts que déploie son énergie pour sa conser
vation, ne peuvent manquer d'exciter une
sympathie générale.
- Aujourd'hui (6;s'est ouverte, pour tout
le royaume la session des étals-provinciaux
de ib3o. Jamais les citoyens, de toutes les clas
ses, n'ont pris autant d'intérêt tout ce qtiî
concerne les délibératious de ces assemblées:
on peut même dire qu'il surpasse celui avec
lequel fut suivie leur dernière session, quelque
importante qu'elle ait été réellement. C'est que
chacun comprend, de plus en plusque tout
notre édifice constitutionnel s'appuie sur eux.
En eux résidenten effettout les moyens
d'assurer le bien-être de la nation. Par les
adresses au Roi, ils exposent les vœux des
provinces, et éclairent le gouvernement sur
les vrais besoins des administrés; et, d'un
autre côté, le choix de bous députés qu'ils
font garantitla nation, le maintien de ses
droits constitutionnels.
Déjà, depuis longtemps, les journaux ont
fixé l'attention du public sur les nouveaux
députés élire.
MM. Reyphins et Serruys sont les députés
sortans de la Flandre occidentale. Il paraît
que le premier rencontrera uàe forte opposition.
Diverses assertions onl été avancées, relative
ment M. de Meulenaere; candidat proposé:
selon les journaux ministériels, son adhésion au
message du 11 décembre dernier, en sa qualité de
procureur du Roia été complète; selon le Ca
tholique des Pays-Bas ce fait ne serait rien
moins que vrai. M. de Pélichy est encore dési
gné comme candidat de l'opposition.
Quelques-uns des griefs qui firent, dans
la dernière session, l'objet de vives dicussions,
dans plusieurs provinces ont maintenant dis-»
paru. La part que prirent les étals-provinciaux
aux plaintes qui éclataient dans Coules les clas
ses de citoyens, n'ont, sans doute pas été sans in
fluence sur lesdernières résolutions du gouver
nement. Ellea prouvé que le malaise généraNe
celte époque était aussi ressenti par tout ce que
le pays renferme de recommandable, et que
le cri général qui s'élevaitalors, n'était pas
la clameur de quelques agitateurs mais l'ex
plosion d'un mécontentement fondé et unanime.
On attend encore, de nos états, la même
conscience des intérêts de leurs commettans
le même esprit d'investigation sur tout ce qui
peut porter atteinte leur bien-être; et, quoi
que portant sur moins de points, leurs obser
vations peuvent encore signaler bien des améli-
oratiôns au gouvernement.
J. de la Belgique.