JOURNAL D'YPRES
iciatto eu DJuotauaL
DE S. M. LE ROI
1
N° 1247. XIIIme ANNÉE.
PAR AUTORISATION
1>ES
PAYS-BAS.
Mercredi I4 Juillet iy5p,,
OUVERTURE
RTES DE LA VILLE.
uillet, 3 1 jx heure».
METURE
RTES DE I.A VILLE.
Du 1 au i5 Juillet, g 1/2 heure*.
INTERIEUR.
PAYS-BAS.
Yprjes i4 juillet.
V 0° Kt les sui vans, dansle Catholique*,
du 9n° 189 -
- «Le nommé Liévin de Cocker, sergenten
garnison Ypres, ayant appris la déplorable mort
de ses malheureux fièrçs l asphyxies a mis
fin ses jours.
- M. de Veydont nous avons déjà eu oc
casion de louer la science èt les heureux suc
cès daus ses opérations chirurgicalesvient de
rendre de nouveaux services l'humanité.. Eta
bli, depuis quatre mois Ypres, il a guéri
trois personnes de la pierre et rendu la v.ue
trois aveugles iudigens. L'espace nous tuauque,
pour reproduire les reDseignenieos qu'on uuus
communique sur uu grand nombre d'autres
cures remarquables opérées sans doutepar
Mi de-Vey.
Une obser vation se présente, ici, d'elle-tnèins
et nous soulevons d'autant plus volontiers Les ques
tions qu'elle doit naturellement faire naître, qu'en
qoelqnesorte, nous nous trouvons parties intéressées
dros ta solution. Comment se fait-il que lé Pro
pagateur Journal cf Ypres ne se soit pas vu
communiquer même les renseigne mens qu'a dù
élaguer le Catholique? Et Y officieux correspon
dant de la Feuille Gantoise ('abstraction faite de
tout parallèle entre ces deux journauxn'eût-il
Ïias tout aussi bien fait, eu égard aux seules
'«.•alités, de communiquer ses investigations sur
l'habile et jeune praticien M. de Vey, la ga
zette qui se publie aux lieux même ou, depuis
quatre mois, ce docteur recomraandable a pris
son établissement?... Au reste, si l'on se plaint
du peu de détails locaux qu'otfrentle plus
souvent nos colonnes ne faut-il pas s'en pren
dre., plutôt tels et tels de ces MM. les offi
cieux correspondant qui, ce qu'il parait,
croiraient déroger aux çent bouches de la Renom
mée si une nouvelle quelconque ne transpirait
ne «'ébruitait par toute autie voie, que par la
vnie la plus courte, la plus simple et la plus
directe Au reste, nous accueillerons toujours,
avec bienveillance et plaisir, et nous nous em
preins de publier tout ce qui teudcomme
dans l'espèce ci—dessus rendre une justice mé
ritée h (les choses ou des .oeuvres utiles et re—
cèminondables tout ne qui est de nature a i"é—
compenser rehausser l'éclat .d'un talent distin
gué, daine louable philanthropie.
- Un journal .anglais «duune la lisledrs tit ces
et jdacES accordés, au Angleterrej.au duc .rie
Wellington. J1 xéxuUe, de entre neheq, .que Je
noble .duc jouit d'un traitement auuuel de
>3,'7Q liv. st., 9 sh. environ 158,000 11.
communesseance
- Dans la chambre des
du 2, Sir Robert Peel s'est exprimé en ces
termes relativement au ministère Polignac -
Jamais le gouvernement de S.
M.
u a con
couru l'avènement du ministère Polignac et
ii est de la dernière absurdité de supposer que
jamais le ministère anglais s'ingère d'imposer
une administration au peuple français.
- Le 29 juin a eu lieu la clôture de la 3me
assemblée des états de la Prusse rhénane.
- Voici un échantillon du Catholique: -
Le résultat des élections d'Anvers et des
Deux-Flandres produira, sans doute uue sen
sation douloureuse daus nos provinces.... Au
reste lieu ne nous a étonnés dans ces élec
tions: nous savons de quels élémens se compose
encore la majorité de nos états-provinciaux
majorité composée en sens contraire des opi
nions e« des intérêts du peuple. Les provinces
flamandes portentaujourd'huila peine de
l'insouciance qui leur a fait négligersi long
temps leurs devoirs politiques. L'année der
nière, on s'est réveille dans notre Flandre. -
Encore une élection aux états-provinciaux et
les ministériels auront beau jeu. L'été prochain
nous compterons volontiers. - Pour résumer
nous croyons que notre position est assez bel
le.... 11 arrive quelquefoisqu'une défaite
Narva, présage une victoire, Pullawa, quand
ou ne se déconcerte pas, et qu'on ne se laisse
distraire, par rien, du but où doivent conduire
l'amour de la Pairie, et la fidélité aux set mens
qu'on lui a faits. Rira bien qui rira le dernier.»
- Des poursuites judiciaires sout la veille
d'être exercées contre le Catholique et le Belge.
MM. Pool et Edmond Beaucarue, éditeurs du
Belge et du Catholique ont étédéjà cites
-comparoir par-devant les juges-iustruoteuis
de Bruxelles et de Gaud.
- Une trentaine environ de nos soldats se
trouvaientces jours derniersl'hôpital de
Bruxelles par suite d'accidens arrivés jien-
daul leurs exercioes gymnastiques. Ils ont, pour
la plupart, de grosses tumeurs aux jambes.
L'un d'entre eux a eu le poignet amputéla
semaine passée.'L'autorité militaire devrait bien
prendre des précautions, pour que de pareils
acoidens ne se renouvellent poitit. - [Belge..)
Npus croyons devoir recommander ce qui
précède ia méditation de nos instructeurs et de
nos apprentis gymnastes quelque chose mal
heur est bon mais il1 y a, ici, exception au
proverbe.
- Le Catholiquedu m s* .191, contient
un article de M. éll&mudtv Jiadmhuf>h4 dé
Roulers sur la Mendicité. Nous partageons
en tout, l'opinion du spirituel observateur et
nous ne saurions trop recommander la lecture
de cet article que l'abondance des nouvelles
politiques ne nous permet point d'insérer j
tous ceux qui, autorités ou simples citoyens,
aspirent mériter, en réalité le titre, si hono
rable et, de nos jours, si prodigué, de phi
lanthropes.
- Les journaux publient diverses dépêches
télégraphiques relatives l'expédition d'A
frique ce sont des rapports de MM. de Rour-
mootet Duperrdaux ministres des relations ex
térieures, président du conseilet de la marine
et des colonies. Ces bulletins portenten
grande partie sur des détails topographiques
et autres. La dernière dépêche télégraphique
annonçant la soumissiou d'Alger, nous croyons
pouvoir passer sous silence tout ce qui a été pu
blié avant cette importante nouvelle. - ci-
après Expédition d'Afrique.
- Les États-Prov4»ciaux continuent leurs
séances: tout semble annoncer que, cette année,
elles ne seront pas moins importantes que les
sessions de 1829 - A Gaud, M. de Liman
de Loose d'Ypres a déposé, au bureau du
président, séance du 8, une pétition de plusieurs
babtlans de la ville de Gaud, relative la fixa
tion du siège de la haute-cour La Haye. - A
Bruges séance du 9, M. de Petichy vau Huerna
a développé sa proposition d'une adresse 8.
M., afin d'établir le siège de la haute-cour sur
un point plus central du royaume. - Renvoyé
au rapport de ia nre section. -
Hollande. - Dans la séance du 8, les états
ont réélu pour membres de la seconde cham
bre, MM. Répelaer vanMolenaarsgraaf et F rets,
et ont nommé., eu remplacement de M. vau H es,
M. Limitas Hémertavocat-général la cour
de justice de La Haye.
Utrkcht, - fats états ont nommé la se
conde chambreM. vau Nos en remplacement
du baron van Utenhove.
- Un duel d'un nouveau genre a eu lieu, der
nièrement en Angleterre. Deux Anglais s'é
taient donné rendez-vous pour se battre. Ce
lui qui avait le choix des armes arriva, le pre
mier au lieu indiqué pour la rencontre. Son
antagoniste ne tarda pas le rejoindre et
la demande qu'il adressa, au premier sur
l'espèce d'armes qu'il avait ch-hsie, celui-ci
tira de dessous sa redingote deux fouets de
poste. Ils mirent habit bas et se fouellèreut,
réciproquement Avecle plus grand sung 4;oid
t