a
jusqu'à ce qu'ils eussent le corps déchiqueté
«t tout en sang. - Ceci passe les bornes il
faut en convenir L'originalité la singula-
romanie de MM. les Grands-Bretons n'a pas,
pour rien passé en provet be mais voilà qui
de cent points l'emporte sur tous les chefs
d'œuvre connus de ce genre....
MM. le général et le colonel-inspecteurs
d'artillerie et d'infanterie sorit arrivés dans nos
murs pour 'passer les grandes-inspections
ordinaires elles auront encore, ce que l'on
assurespécialement rappoit aux nouvelles
connaissances exigées de MM. les officiers-ar-
nUturs et au nouvel uniforme adopté pour
l'armée.
M. Falck depuis peu de retour en An
gleterre où il a repris les fonctions d'ambas
sadeur de S. M. le roi des Pays-Bas a eu le
y une entrevue avec S. G. le duc de Wel
lington, la première depuis son arrivée.
-- Il est maintenant décidé que S. M. Guil
laume IV assistera aux funérailles du feu roi
«l portera un manteau de pourpre; les ducs
de Cumberland de Sussex et de Gloucester
et le prince Léopold porteront des manteaux
de drap noir.
On apprend que le feu roi a laissé S. M.
actuelle, le pavillon de Brighlon et tousses
effets .précieux.
11 est généralement admis que la dissolu
tion du parlement se fera avant les funérailles.
Il s'est tenu dernièrement Marne Etats-
Unis -une assemblée de Dames pour délibé
rer sur la convenance d'établir une association, I
qui s'appellera la société jdnti-masculine.
C'estdisent-elles, un fait constant que depuis
un siècle les hommes par une combinaison
fatale, se sont appliqués garder entre eux
tous les emplois politiques, l'exclusion des
femmes. Celles-ci sont maintenant résolues
détruire cet injuste résultat etsinon exclure
entièrement les hommesdu moius avoir elles-
mêmes une part égale dans la répartition de
ces emplois.- G. de Phil.
Mous apprenons que M. Amédée de Bour-
monilieutenant de grenadiers au 49e de li
gne, est hors de danger.
Le Javaarrivéle 7 de Batavia
Anvers, a débarqué M. Siebnld, ce savant
naturaliste dont nous avons rappelé les travaux
et les malheurs au Japon. Il apporte tao cais
ses. résultat de ses travaux scientifiques.
L'Ortéhusde la construction de M. van
den Ëusch a été lancéle 8vers six heures
et demieavec tout le succès qu'on peut dési
rer daus une semblable opération.
A son entrée dans l'Escautl'Ortélius a
été salué par le Rubens circonstance qui
rappelle que ces deux grands-hommes furent
contemporains et amis.
S. M. vient de nommer S. Exc. le vicom
te Dubus de Gisigniesministre d'étaten
dernier lieu commissaire-général aux Indes
orientales, grand'-croix de l'ordre royal du
Lion Belgique celte haute marque de distinc
tion est sans doute le prix des éminens servi
ces rendus par ce fonctionnaire, dans la mis
sion difficile et importante qu'il vient de rem
plir avec tant de distinction dans nos posses
sions d'outre-mer et dont la mère-patrie va re
cueillir les fruits maintenant que les éuormes
frais de la guerre n'absorberont plus les grands
résultats financiers obtenus par les efforts cous-
tans du commissaire-général.
Le Belge annonce que son éditeur M
Poota subi le 9 un nouvel interrogatoire,
qui a duré prés de deux heures les deux ar
ticles incriminés sont poursuivis en vertu de
l'article 1" de la nouvelle loi sur la presse.
-- L'éditeur du Catholique a reçu une ci
tation l'effet de comparaître le 10, 3 heu
res de relevée, au parquet devant M. le juge
d'instruction.
M. le directeur de police Aix-la-Cha.
pelle vient de donner aux bannis communica
tion officielle des conditions que met la Prusse
leur passage par les provinces rhéuanes:
i<> preuve authentique que la Suisse leur per
met le séjour et les gouveruemeiis de Hesse-
Darmsladt, Francfort et Bade le transit; a0
qu'ils auront deux gendarmes d'escorte de l'une
l'autre froqtière de la Prusse; 3U qu ils sui
vront la marche-route que leur tracera le
police.
Le Courrier de la Sambre assure que
la plupart des membres des états de Namur
sont d'avis de doublercette année le temps
ordinaire de la session. On croit que la sessiou
des étals de Liège durera trois semaines.
Le camp de Zeisl sera composé ce
qu'on apprend des 5« 7* 8e et i3« divisions
et de deux régimensde cuirassiîrs.
Dans la séance du 9 des états-provin
ciaux du Brabaut méridionalM. le bu de
Bonnaert d'Ypres) fait le rapport de la ses
sion centrale sur les propositions de MM.
Kockaert et de Ribeaucourt. Une seule adresse
a été rédigée pour les deux propositions. Elle
contient des remerciemens au Roipotir l'arrê
té sur la liberté de langage et manifeste le
regret de l'assemblée de voir que certains ju
ges et présidens interprètent cet arrêté con
trairement son texte, pour restreindre la
liberté qu'il accorde et ne pas rendre les ar-
têts et les jugemens en français, lorsque les
parties le demandent. Elle mamteste également
les regrets cl les craintes que la proviuce
éprouve propos de la fixation du siège de la
haute-cour La Haye. Si les états pouvaient
anticiper par leurs prévisions sur ce que l'ex
périence amènera de funeste cetégaid, ils
ne manqueraient-pas de le faire. Ils attendront
Cette expérience. Aiusi conçue l'adresse est
votée l'unanimité. M. le gouverneur prend
lui-même l'initiative.
Hainaut. - Séance du p. - La sectiou des
pétitions se disposait faire un rapport sur la
motion de MM. Hubert et de Queuaaslten
dante présenter une adresse au Roisur le
siège de la haute-cour. Cet objetmis aux
voix saos discussion a été écarté vingt-six
membres ont voté pour.
Séance du 10. - On s'est occupépresque
entièrementdes élections. Voici leur résultat.
Il y avait 88 votans.
M. Dumout est réélu, 81 voix; M. Tain-
tenier66 et M. Trentesaux 69.
Namur. - Séance du 10. - M. le comte de
Gourcy demande la parole et déclare retirer
la motion qu'il avait faite d'adresser une sup
plique au Roipour obtenir le rapport de
l'arrêté qui fixe le siège de la haute-cour
La Haye, en conséquencel'assemblée décidé
qu'il ne sera pas fait de rapport, cet égard
par la première commission.
La session est close après plusieurs autres
rapports sur divers objets d'intérêt provincial.
M. Faber, membre sortant des états-géné
raux vient d'être réélu par les états-provin
ciaux du Grand-Duché une majorité de 53
voix sur 5g votans.
Les états du Ërabaot septentrional ont réélu
MM. van Meeuweu et lngenhouzcomme
membres de la seconde chambre.
On doit ajouter aux membres de la seconde
chambre réélus par les états de Hollande MM.
van Wickevoort-Crommehn vau Foreest
Collot d'Escury vau Heineuoord et G.-G.
Clifford.
- Dans un conseil privé plusieurs mem
bres de ce conseil ont prêté serment. S. M.
a ensuite réçu le recorder de Londres, et a ac
cordé un répit indéfini tous les condamnés
mort.
- Georges IV était un excellent musicien; il
jouait fort bien du violoncelle, et chantait avec
beaucoup de goût et de méthode. Sa voix était
une basse de belle qualité,et faisait un bon effet
dans les morceaux d'eDSîmble, et principalement
dans les glees t airs nationaux anglais qui se
chantent plusieurs voix. Lorsque Mczzmgbi
dirigeait les concerts du dimanche, qui avaient
lieu, il y a trente ou quarante ans,chez des per
sonnages de haut rang, le prince de Galles était
première basse chantante avec Crosdill, artiste
du temps. On sait que Georges IV et Rossint
ont chanté ensemble des duos la grande sa
tisfaction du prince.
- On a reçu Liverpool des lettres de Cadix,
qui assurent positivement qu'on y embarque
beaucoup plus de troupes pour la Havane, qu'il
n'en faut pour compléter la garnison de cette
île, et que les autorités de Cadix refusent toutes
informations sur la destination de ces troupes.
- La mort vient d'enlever la liberté uu pa
triote, la jurisprudence un savant écrivain,
la magistiature uu juge intègre M. Boulay-
Paty, doyen des conseillers de la cour royale
de Rennes, a succombé une longue et dou-
loureureuse maladie.
11 était versé dans les sciences des lois. Son
Cours de Droit commercial maritimeson
Traité des Faillites et Banquerouteset son
Emérigon conféré avec le nouveau code, l'a
vaient placé au premier rang parmi les juris
consultes.
- On se rappelle que M* Barbanson a demandé
poser qualités en français; la chambre prési
dée par M. Meynaerls avait tenu la question en
délibéré pour statuer par arrêt; le 6 M. Mey
naerls a dit qu'un arrêt était inutile, et qu'on
pourrait poser qualités en français en le deman
dant formellement au nom des parties.
- Le 3 de ce mois les bannis ont reçu la nou
velle que la permission de traverser le territoire,
prussien pour se rendre en Suisse, était
paivenue Aix-la-Chapelle; mais cette,
permission est conditionnelle on exige qu'
auparavant ils prouvent officiellement que
Hesse - DarmstadtFrancfort et Bade
leur accordent également le passage et que la.
Suisse les recevra chez elle: ils viennent de
s'adresser au gouvernement pour lui demander
ces pieuves. - Nous espérons, malgré la sévé
rité des ordres qu'ou leur a transmis le deux de-
ce moisque l'on prolongera autant que de
besoin le sursis qui avait été accordé proviso-
remenl leur départ. - (Le Belge.
- Nous avons annoncé hier, sur la foi d'une
lettre particulièreque la nouvelle de rétablis
sement prochain de plusieurs bureaux d'admi-
uistration-générale en Belgique prenait de la
consistance. Nous apprenons que ce bruit n'é
tait rien moins que fondé,et qu'il n'a étéinveDté-,
que pour neutraliser le mauvais efiet qu'à pro
duit dans nos province la fixation de la hautes
cour La Haye, et pour faciliter les élections
ministérielles. - Catholique.
- Nous empruntons au Politique les extrait»
suivans: -
Un des résultats les plus fâcheux de notre
inexpérience politique, c'est la manière dont la
'chambre élective concourt la formation des
lois. Ce n'est pas assez pour elle d'avoir con
stamment subi la règle que lui impose le gou
vernement de voter la loi en masse au lieu de la
discuter par article, on voit en outre la cbam
bre abdiquer fréquemment ses prérogatives en
faveur du pouvoir, et au lieu de ne lui laisser
que la simple exécution lui confier le soin de
compléter la loialors qu'elle devrait toujours,
autant que possiblesortir complète des mains
de la législature.
Il nous semble que dans la discussion d'nne
loi, le devoir d'un député est de s'attacher scru
puleusement distinguer la règle de la mise k
exécution. La mise exécution appartient in
contestablement au pouvoir, mais le soin d'éta
blir la règle, de la compléter de manière
que le pouvoir exécutif ne puisse ni la dénatu-<
turer ni la modifier Voilà ce que la cbambre ne
saurait abdiquer sans manquer ses devoirs. Le