3 elle laissez-moi condamner Par arrêtéroyal du t1 juillet, le Sieur John WaroHeisfe a été recounu consul des Etats-Unis je l'Amérique Septentrionale Rotterdam et ports envinpinans. - Le 19 de ce moisS. M. le Roi a quitté le Loo pour fair-uue tournée dans les provinces d'OverysselDrenthe ,Groningue et Frise. S. A. R. le prince d'Orange est parti le ai pour la Friseaprès être arrivé la veille La Haye, de retour de son voyage en Zélande. - On dit que la régence de Bruxelles a dé cidé qu'il sera offert par la ville une fêle L. M. l'occasion du mariage de S. A. R. Alme la princesse Marianne. - La recette brute faite l'entrée du Parc en faveur des pauvres pendant le concours a été de 9,993 A- - Le Belge rend compte d'une visite que M. le procureur du roi a faite avant-hier (ai) M.Pool, détenu aux Petits-Carmes. M. Schu- remaus lut a dit entre autresque pendant la durée dé son emprisonnement, il devait se faire remplacer par quelqu'un qui se reconnût res ponsable des articles qu'on pourrait insérer dans son journal; que pour ne pas le prendre au dé pourvu, il lui accordait pour cela vingt-quatre heures, et que s'il u'aveit pas satisfait celte injonction aujourd'hui (33, avant huit heures, du malin, il mettrait de suite les scelles sur les pressés de I'imprinu rie du Belge. «M. Pool se porte bien, il supporte avec fer meté la triste* épreuve qu'on lui lait subir. A midi. - Tous les compagnons de l'im- Srimerie viennent d'être ciiés pour comparaître èraain neuf heures du ma'.in devant M. le juge d'instruction.» - J. de la Belgique. - M. W.-'H, liofsted a été réélu membre de la seconde chambre des états-généraux pour la province de Drenthe. - La cour d'assises du Calvados vient de condamner la peine de mort Joséphine Bail- léul, âgée de ig ans, comme coupable d'incen die. Tout, chez celle jeune fille, annonçait la douceur et la mélancolie; elie était convenue avoir reçu dix francs de deux inconnus pour mettre le feu,un bûcher dans la maison où elle étjpl servante. Tout poi le croire qu'elle con naît les coupables qui l'opt conseillée, mais elle garde spr leur compte le silence le plus absolu. Un de ses oncles, curéd'uae paroisse voisine, lui,a fait remettre une lettre où il la conjure, aqnom de la religion, au nom de l'honneur de sa famille, de nommer ceux qui l'ont entraînée au crime. Elle est restée inflexible ces prières. Son avocat prit la parole pour tenter un der nier, effort auprès d'elle: tout l'auditoire est ému; les armes coulent de tous les yeux. L'ac cusée, comme saisie d'un mouvement nerveux, porte la main spç l'épaule de son défenseur, et annonce qu elle veut lui parler il se penche aussilpt; vers elle...... L'attention redouble; que v®rTl"e!'f 1"'. dire Ah! Monsieurf dit - Un arrêté royal du 16 juillet courant >£Ç*çrû toutes les sociétés d'assurance contre a Vie, tontines, fonds de veuves et autres, l'o- fl^atiqn de se constituer par acte public et d'ob- leptr l'auiorisalion royale, sous peine de nullité etv'0(Mfler?demme[jt des autres peines détermi nées par la loi du 6 mars 1818; les sociétés actuellement établies saus ladite autorisation seront tenues de la demander avant le itr jan vier 18.31. - MM. de Potier et consorts ont successive ment donné connaissance M. deStoop des per mis de transit adressés par les gouvernemens de Hesse-Darmstadt, Francfort et Bade. 11 paraît qu'on renonce décidément les faire partir avant la réponse de Lausanne et qu'on les lais sera tranquilles dans leur auberge, jusqu'à ce qu eux-mêmes demandent être transportés aux frontières. - Cathol. des Pays-Bas.) y M. Edmond-Beaucarne a reçu le 33 au soir un exploit d'assignationl'effet de com- paraître, jeudi, 39 de ce mois, devant la cour de justice Bruxelles, chambre des appels cor rectionnels, afin d'y voir statuer sur l'appel in terjeté du jugement du tribunal correctionnel de Gand. - Le a4, M. F. Rogier a été interrogé par le juge d'instruction comme co-piopnétaiie du Politique. - Les poursuites ont été dirigées le a3, con tre le Journal des f ervierspour un article inséré dans son numéro 163 du dimanche 11 de ce mois. Les papiers qui se trouvaient au bureau de l'imprimerie et dans le comptoir par ticulier de l'éditeur, ainsi que les livres et notes de comptabilité ont été visités. Ou a fait subir un long interrogatoire l'éditeur, et comparaître MM. iVlullendorf, Le Jeune, Laidiuois et L. Coumontcomme rédacteurs. - Depuis quelques jours on s'occupe active ment transporter dans la nouvelle citadelle dé Ganddes canons et mortiers en fer de fonte de ditférens calibres. Ces pièces sont confection nées la fonderie de l étal Liège. - Une lettre de Varsovie annonce que le prince de Lieven a été nommé, par l'empereur Nicolas, ministre des affaires étrangères, en remplacement du comte Nesseirodeque sa mauvaise sauté force aller prendre les eaux. Celle nomiualion a été annoncée comme ad in térimmais on croyait Saint-Rétersbourg que le comte Nesseirode ne reprendrait point sèà fonctions. EXPÉDITION D'XLGER. Suit*. - V. le n 0 précédent. Tous les prisonniers français qui se trouvaient Alger m'ont été remis le 5 au malinavant que les troupes françaises prissent possession de la place. Le nombre d'hommes mis hors de combat, depuis le combat du 14 est de 3,3oo 4°° S0Ul morts; 1,900 blessés ont été envoyés aux hô pitaux; ici, comme en Egypte, ils se guéris sent promptement. La plupart des pères de ceux qui ont versé leur sang pour leur roi et la patrie seront plus heureux que moi: le second de mes filé avait, reçu Une blessure grave dans le combat du, 34, Lorsque j'ai eu l'honneur de l'annoncer V. Exc.j'étais plein de l'espoir de le conserver. Cet espoir a été trompé. 11 vient de succomber. L'armée perd un brave soldat. Je plèare un excellent fils. Je prie V. Exc. de dire au rot, que, quoique frappé par ce malheur de famille, je ne remplirai pas avec moins de vigueur les. devoirs sacrés que m'impose sa confiance. J'ai l'honneur d'être, etc. Comte de Bourmont. Les légations étrangères n'avaient pas. quitté Alger a la date du 3 de ce mois. Parmi les captifs délivrés lors de la prise d'Alger il y en a qui étaient dans liçs fers de puis piès.de trente ans. Ils ont été horriblement mutilés par les barbares qui leur ont fait souffrir des tourtnens affreux pendant leur longue captivité. Toulon 14 juillet. On annonce le retour de tous les vaisseaux et frégates qui se trouvent sur les côtes d'Afrique. Les tempêtes fréquentes qui se font sentir dans ces parages commandent ces mesures. Il fau drait que ces gros bâtimens se tinssent con stamment eu croisière,, ou qua 1 approche du mauvais temps qu'on ne peut pas toujours prévoirils quittassent le mouillage pour pren dre la haute mer attendu que le port d'Alger est trop petit et n'a pas assez de tour pour les grands Davires de guerre. Nos bâùmens légers pouvant seuls tenir sans danger dans la baie de Torre-Chica et d'Alger oh maintiendra en armement une flottille suffisante pour la protec tion des côtes. Les autres seront mis eu état de commission Toulonet prêis dans quinze jours reprendre leur cours de navigation. On rapporte Cependant qu'une fi égale an glaise a tenu pendant un an Alger mais elle a couru de si grands risques qu'on ne doit pas être tenté d'imiter cet exemple. Le bruit s'est répandu hier qu'une division de notre armée d'Afrique commandée par le général en chef en personne marche sur Con- stantine celte nouvelle est au moins prématu- ree et mérite confirmation. Une pareille pointe, dans un (kays qu'on connaît peine, par une saison aussi fatigante une distance de pins de 60 lieues du point de débaïquemeul et avant l'arrivée des réserves indispensables l'armee pour réparçi ses pertes une pareille pointe serait un acte de témérité, et peut-être d'irn- pi udence. ANGLETERRE. Londres, 24 juillet. S. M. le roi a piorogéhier le parlement, après avoir prononcé le discours ordiuaire. - Ou y. remarque ces - a Je monte sur ce trône avec un sentiment profond des devoirs sacrés qui me sont imposés, eu comptant fermement sur l'amour de nies su jets fidèles, sur l'appui et la coopération du pailement, et en priant humblement et avec ferveur le Dieu tout-puissant de bénir mes ef forts ardens pour le bonheur d'un peuple libre, et loyal. C'est avec une satisfaction extrême que je puis Vous féliciter de la trauquilité générale en Europe. Celle tranquillité sera l'objet constant de ma sollicitude, et les assurances que je i>~ çois de mes alliés et de toutes les puissances étrangères sont dictées dans le même sens. Vous pouvez compterde ma part, surnne administration prudente et économique des sub sides que vous avez mis ma dispositionet sur mou empressement de concomir toute di minution qui pourrait s'effectuer, confoin.e- menl la dignité de la couronnean maintien de la bonne foi nationale et aux intérêts per manent de la nation. Vous avez sagement profité de l'occasion heureuse qu'ont présentée la paix générale et la tranquillité intérieur, pour réviser avec calme beaucoup de lois et d'établissenieus judiciaires du pays, et vous y avec introduit des réformes conformes l'espiit de nos vénérables institu tions, et propres faciliter et accélérer l'admi nistration de la justice. Vous avez écarté les incapacités civiles qui frappaient desclasses nombreuses et importantes de mon peuple. En déclarant, en çette solennelle occasion, j ma ferme résolution, de maintenir de tout mon pouvoir, la religion protestante réformée établie par la loiqu'if the soit permis d'exprimer mon espoir ardetll que les animosités qui oot existé au sujçt de différences rçiigieyses, soient ou bliées, et que la décision du parlement relati vement ces différences, ayant été irrévocable ment prononcée, mes fidèles sujets se joindront moi pour parvenir au grand objet que la lé gislature a eu en vue, et pour étendre cet es prit de concorde, et de paix doinestiquesqnr fait la. base la plus sûre de uotre force et pros- i périté nationale. Le London-E.rpressé cite, relativement Alger, une pièce curieuse et peu connue. Il'est certain que 1 Napoléon nourrit long-temp l'idée de s'emparer dé cestë régenéé. L'histoire sécrète du cabinet de l'em pire citéeh eflèt, une disposition sécrète du traité de Ti'lsitt. Voici une copiede ce documrint trçs-sin-. guliei1 dont l'authenticité est incontestable et qui dé voile la polffiqué dé Napoléon: - Traité secret de Tilsitt. Art, ieJ. La Russie prendra possession de la Tur quie (^'Europe et poussera ses conquêtes en Asie aussi loin qu'elle le;jugera propos. 2. La dj'nastie des Bourbons en Espagne ..celle de la famille de BraganCé cil Portugal,"cesseront d'ex ister r un prince de la famille de l'empereur Na-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 3