2 c'est le -premier ouvrage de chimie, composé do. '.mémoirequi aii paru, on francodepuis ia Statique Chimiquede Bertliollel. D'un boni a l'autre, l'auteur pense, et conduit son lecteur pen ser. il n'a fait, l'influence de l'école sous laquelle il \it, que le sacrifice d'avoir, quelfpoloi- contenu son opinionsansnéanmoins jamais anonquer delà faire entrevoir. - (On souscrit au bureau du Propagateur. - Voici quelques extraits de lettres reçues ■lotît nouvellement de Paris: - L'evènement de M. le duc d Orléasis au trône de Franee, a produit up fâcheux effet sur une partie de la population. Beaucoup de per- •sonnes redoutent de funestes dissensions. La discussion délicate soulevée dans la chambre sur l'article 6 de. l'ancienne charte, la religion catholique est la religion de l'étatesl taile pour éveiller l'Ouest et le Midi ue la fiance; le clergé se prononce contre uue dynastie a laquelle il reproche de faire décheoir le cuite 3a noblesse n'est pas plus favorable au nouvel ordre des choses qui la menace de la rivalité d'une aristocratie financière'. De plus, l'esprit de la pairie est considérablement aliéné par les mesures qui ont décimé ses membres et par les réserves qui ont été laites dans la chambre des députés contre l'hérédité de la pairie. Quant aux républicainsils jeitem feu et flamme contre un prince qui dédaigne disent- ils, l'assentiment des assemblées primaires et qui ne consulte pas même les électeurs. Déjà grand nombre de personnes oui abandonné la cocarde tricolore, et aujourd'hui midi,(9)011 en remarquait plusieurs qui portaient le deuil d'une manière ostensible. - S. M. le Roi, accompagné de S. A. R. le p ince.Frédérica visité, ie to, les salons de l'exposition des produits de l'industrie. S. M. y est arrivée lvuil heures; elle a été reçue par fs. Esc. le ministre du waterstaatde l'indu strie nationale et des colonies la tête de la commission directrice et de la commission su périeure.. S. M. a successivement parcouru tou tes les salles, et examiné les objets qu'elles contiennent, dans le plus grand détail, se fai sant fréquemment expliquer ce qu'ils présen taient de plus remarquable. S. M. n'a quitté l'exposition qu'à deux heures et demie. Delà, elle s'est rendue au salon des tableaux. A trois heuresle Roi est retourné son palais. - M. Jacotot a quitté, le 7, Louvain se - rendant, ce qu'on assure,Dijon, sa ville nataiepar Paris. v - Les affaires du Courrier de la Meuse du Politique et du Journal de Verviers ont été appelées le 10, au tribunal correctionnel de Liège. Les prévenus sont MM. Stas, Kersten, de VauxLe Beau van Hulst, F. Rogier, C. Rogier, Lignacet M. Coumont; ils sont assis tés de leurs avocats, MM. Raikem fils, de Sau vage, Doreye, Zoude, deLè Zaack et Forgeur; M. l'avocat Le Beau, quoique prévenu lui-même s'est chargé de la défense de deux des accusés. Les causes ont été renvoyées au Si de ce mois. L'affaire du Politique sera appelée la première, sur la demande du ministère public. - Les honorables bannis étaient, le 5, Mayence. - On écrit de Delften date du 5 - Hier au soir a passé ici un personnage qu'on prétend être le prince de Polignac. Il se dirigeait, ce qu'on dit, sur Hambourg. Il avait d'abord voulu s'arrêter Rotterdam. - Le bruit court que le gouvernement an glais a envoyé aux bureaux des douanes des ports extérieurs du royaume, l'ordre de ne point visiter les bagages arrivant sous le nom de duc de Milan, qu'on suppose être ceux de Charles X. - [Sun.) - Le duc d'Ofléans, entouré de sa famille, a reçu, le 8, le soir cinq heures et demie, la chambre des députés. Le présidentM. Laffilte, a lu la délaration qùi appelle au trône S. A. IL Louis-Philippe d'Orléanslieutenant-général du royaume, aux conditions imposées d'apres les modifications tuiles la charte. Le prince a répondu dans les termes suivans:- 0: Je reçois avec une profonde émotion la dé- claiatiown que vous me présentez; je la regarde comme l'expression de la volonté nationale, et elle me paraît conforme aux pi incipes politiques que, j'ai professés toute 111a vie. Rempli de souvenirs qui m'avaient toujours fait désirer de n'être jamais destiné moriier sur le trône; exempt d'ambition et habitue la vie paisible que je menais dans ma famille je ne puis vous cacher tous les seuliinens qui agitent mon coeur dans cetie grande conjonc ture.; mais il en est qui les domine tous," c'est uo l'amour de mon pays: je sens ce qu'il me pres crit; je le ferai A dix heures et demie, la chambre des pairs s'est rendue auprès du prince, et le président M. Pasquier, a lu le discours. S. A. R. a répondu eu ces termes: - Messieurs, en 111e présentant cette déclara tion, vous me témoignez uue confiance qui nu. touche profondément. Attaché de conviction aux principes constitutionnels, je ne désire iien tant que la bonne intelligence des.deux chambres. Je vous remeicie de me donner le droit d'y compter. Vous m'imposez une grande tâche; je m'efforcerai de m'en montrer digne. - Un voyageur a rencontré, le 5 août, Char les X et sa famille Tillières, entre Nouaucourl et Verneuil. Le. cortège qui se diiigeait sur L'Aigle était ainsi compose: «ois pièces d'ar- tilleiie, deux compagnies des gardes du corps; Charles X et M. le duc d'Aiigoulème cheval; dans une voilure qui suivait, se trouvaient Ma dame la duchesse d'Angouléme; Madame la du chesse deBerri, le duc de Bordeaux et Made moiselle quelques voitures de suite et les deux autres compagnies des gardes.'Ou marchait au pas et dans le plus piofond silence. Des déla- chemensde la garde royale et des régimens delà ligne étaient échelonnes sur la route, qui esl ainsi tracée:-ArgentanVire, Careutau et Va- lognes. On croit que Charles X et sa famille devront arriver le i 1 au plus lard Cherbourg. - M. Cousin prpfesseiir de philosophie ia Faculté des Lettres de Paaisest nommé mem bre du conseil de l'instruction publique. - M. le général Pcpé si long temps proscrit par les diverses polices de l'Europe, est arrivé le 7 au soir Paris. - Le roi Charles X, le duc et la duchesse d'Angouléme, la duchesse de Barri et ses en- fans, ont passé le 5 Verni ml; ils sont repartis le6 au matin, se dirigeant, par L'Aigle et Fa laise vers Cherbourg. - Le dépouillement du scrutin, dans la mé morable séance delà chambre des députésidu 7), donne le résultat suivant: Nombre des votans, a52 boules blanches, 21g; boules noires, 33. La chambre adopte les résolutions et dispositions contenues dans l'acte. Après une discussiondans laquelle ont été entendus vingt de ses nobles membres, la cham bre des pairs a adopté, le 8, toutes les dispo sitions contenues dans la déclaration de la cham bre des députés, sauf une modification ainsi conçue - La chambre des pairs déclare, qu'elle ne peut délibérer sur la disposition de la déclara tion de la chambre des députés conçue en ces termes - Toutes les nominations et créations nou velles de pairs faites sous le règue de Charles X, sont déclarées nulles et non avenues. Elle déclare s'en rapporter seulement sur ce sujet la haute prudence du ptince lieute nant-général. Le scrutin a donné le résultat suivant: - pour la déclaration, 89 voix; contre, 10; billets blancs, i4; bulletin nul, 1 total 114 votans. - La décision de la chambre des députés re lative l'annulation des nominations de pairs faites par Charles X, porte sur g3'de. Ceux-ci parmi lesquels sont MM. les comtes de Berni, de Kergorlay, deChoiseul, ie prince d'Arein- berg, le comte de Caraman, le baron de Fié, ri il fyles princes de Moutmoreuci et detiroï- boire, le duc de Dahuatie, le marquis Foibm des Yssartsles conues de Villèle, de Peyrou- net, de Corbière, Feiiti ier, évêque de Beauvaiv M. Baviez, le marquis de La Btmrdounaye, le baron de Vitrolles, le comte BcUguot et le vice- amiral Duperré. - On apprend que S. M. le Roi douneia le ijf de ce moisaudieuce au Loo. - On a posé, ces jours ci Booglède Flandre occid. ia première pierre du local pour servir d'hospice de vieillards, qui subsis tera uniquement par des dons voloiildires de R pai l des habitaus, sans secours de la caisse com munale. - Gaz. van Brugge. - Un journal anglais du matiu diu- Le roi s'est prononcé l'égard des dernieres événemens en France, comme il convient un monarque constitutionnel, et d'une manière qui ne peut qu'être agréable la nation Charles X, a dit S. M, était mou ami; je le plains, mais il a été égaré. S. M. a blâmé aussi que le roi de France était entouré de prêtres. - O11 écrit de Bruxelles, 12 août - S. M. le Roi avec toute sa suite par l ce soir de cette ville pour le Loo. S. A. B. le prince Frédéric part aussi ce soir pour La Haye. S. M. a nommé adjudant de S. A. R. le pi ince Frédéric des Pays-Bas, amiral et colonel- général, le lieutenant-capitaine de vaisseau, E,-B. van deri Bosch, commandant la corvette royale Proserpina où il sera remplace par le lieutenant-capitaine de vaisseau H.-YV van Maren. S. M, par arrêté du 13 juilleten attendant l'introduction du code civil des Pays-Bas, a prescrit quelques dispositions préparatoires con cernant l'inscription aux 1 egistres de l'état-cwil, des décès de militaires motls au champ de ba- tailiej au combat ou hors du royaume, dispo sitions qui par l'ai t 49 dudit code sont confé rées S. M. - On nous assure qu'une lettre adressée de Paris une maison de commerce de celte ville porte que MM. de Potier, Tielcmans, Barlels et de Nèvesont arrivés dans cette capitale.( G.d'A.) - Au nombre des conventionnels exilés en Belgique, auxquels les derniers événemens rouvrent la France, nous devons ajouter les suivans:-MM. Baudot, Boillerot Bréard, Du- mont, Guesno, Le Gris, Oudot.Ruubaud, Sé- vestre, Guiel, tous dix domiciliés a Bruxelles; Jean de Bry, François et La Loi, Morts; Be- zard et Mafiarmé,à Maliues; Beaujois; Hourier, Annaiprès de Liège. - On mande de Gand que depuis quelques jours on travaille avec plus d'activité qtie de coutume aux fortifications de la nouvelle citadelle, et qu'on remarque la même chose celles d'Audenarde, Yprts, Tournai, kleniti, ainsi que des autres forteresses frontières des provinces méridionales. - D'après le courrier de Brest, Charles X se trouvait Argentan le 9. - Le général Despiriois qui avait quitté Nan tes, le 3 de ce mois, avec 400 hommes et qui voulait déterminer ur» mouvement dans la Ven dée, a été abandonné de ses troupeset s'est replié sur Beaupréau, où il a été arrêté. La tranquillité et l'ordre régnent sur toutes lesgrandes routes principales. Les courriers ont trouvé illuminées les villes où ils passentde nuit. - La rue d'Artois a pris le nom de la rue Laffilte. On sait que l'hôtel de l'iionorale dépu té y est situé. -On vient de mettre en vente l'Hôtel de la Monnaie, une médaille eu bronze de 23 lignes destinée consacrer le souveuir des trois jour nées.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2