"en libertéet le roi comme les autres. - J. du Commerce. - A l'une des réceptions de la ■cour, on a distingué le maréchal Soulljun '©es pairs éliminésavec lequel le roi s'est entretenu long-temps. - Un nouvel envoi de (x»o ooo frien or vient d'être fait Char les X. - Phi «eues journauxdit la Gazette ^«t annoncé l'afestaiiou de M. d'Haussez ex-ministre de lây*arine. On nous assure, d'autre partqu'il est arrivé Londres. - Un mauvais plaisantde Tours a .placé au des sus de la porte de la maison d'arrêtl'inscrip tion?** ivaute - Hôtel\des Ministres. - On annonce qu'il doit paraître, incessam ment uiie ordonnance royale qui appellera, la pairie, M. le vice-amiral Duperie qui sera également nommé maréchal de France, M. le maréchal SonIt, duc de Dalmatie, le princéd'Es- sling, fils aîné du maréchal Masséno, l'enfant chéri de la Victoire, et le prince de la Mosko- wa, fils aîné du maréchal Ney. - Le San annonce l'arrivée du prince Poli- gnac en Angleterre, venant d'Ostende. - Un traitement de 6,000 fr., que M. de Montlosier recevait du dep1 des affaires-étran gères, fut supprimé, par décision du conseil le i«r avril, 1826, poisson néfaste! après la publication du fameux Mémoire consulter. - Ce traitement vient d'être rétabli par une or donnance spéciale du roi Louis-Philippe 1er, et l'honorable vieillard, l'écrivain courageux n'aura rien perdu: car il lui sera tenu compte des arrérages échus, depuis le jour de la sup pression. - Moniteur. - La Société de Médecine, de Bruxelles, met au concours la question suivante: - Dé terminer, par l'observation clinique, par des recherches d'analomie pathologique, et par line suite d'expériences l'étal du sang dans l'affection connue sous le nom d'anémie des Houilleurs. Le prix consiste en une médail le d'or, de la valeur de 3oo francs. Les mémoi res seront adressés, francs de port, avant le ier septembre, i8i3, M. le docteur Guiette, secrétaire de la Société, rue des Minimesn° 4- - On écrit de Berlin, 10 août: - On ne doute pas dans nos cercles politiques que les Français ne doivent conserver Alger, et que les grandes puissances n'aient donné leur adhésion celte entreprise. Ou assure que notre cabinet s'est prononcé dans ce sens, et l'on parle même d'une mission spéciale de n^tre monarque pour féliciter le roi de France. Du reste, on va frapper la Monnaie de notre ca pitale une médaille en mémoire de la conquête d'Alger et de la destruction de la piraterie. Gazette d'yjugsbourg. - On mande de Vienne que le prince de Met- ternich doit se rendre Tœplilz pour demander au roi de Prusse la main de la nièce de S. M. la priucesse Marie-Elisabeth, fille du frere du roi, pour le prince impérial d'Autriche. On parlait aussi Vienne d'un mariage, entre l'ar chiduc Charles et une des soeurs du prince Gus tave de Wasa et entre une archiduchesse et le prince royal de Bavière. - Une ordonnance du nouveau roi, insérée au Moniteur, réunit les déclarations des cham bres dés députés et des pairs et le procès-ver bal de là séance royale du et en prescrit la publication et l'observation toutes les autori tés du royàume. L'intitulé contient simplement ces mots:-Louis-Philippe, roi des Français toiïs présens et venirsaint - Le conseil de l'ordre «les avocats la cour de cassation fut préseuté M. le duc d'Orléans, alors fieutenaril-géiiéral du royaume, le 3août dernier. Apiès avoir reçu l'expression de sou r espect, et de son dévouement, le prince répon dit: - Messieurs, j'ai toujours beaucoup ai mé lès avocats et j'ai souvent admiré le courage avec lequel ils ont combattu les abus et défendu les li'bertespubliquis Heureusement ce courage ne sera plus aussi nécessaire. Nous ferons des lois par lesquelles ces libertés seront garanties. Vous aurez moins d'occasions,"Messieursde faire briller vos talens,- mais les peuples en seront plus heureux. - Le duc de Chartres aura le titre de prince royal. - Duc d'Orléans. - M. lecolonel Fabvier, commandant la place de Paris et le département de la Seineest nom mé maréchal "de camp. - Charles X a fait donner avis qu'il avait déposé une somme de 3 millions et demi dans une des caves des Tuileries. Le ministre des finances s'est occupé de les faire porter au tré sor. - L'ex-roi Charles X a couché,il y a trois nuits L'Aigle. Il voyage petites journées. On a été obligé, dit-on, de le saigner deux fois dans la route. Mme la dauphine voyage pied la plupart du temps. Elle prétend que sa santé exige de l'exercice. Ces lenteurs avaient pour but d'attendre le résultat des chambres. - Les deux actes d'abdication de Charles X et du duc d'Angoulême ont été transcrits sur les registres d'état-civil de la famille royale. Ils n'ont pu l'être aux cases destinées aux nais sances ou aux mariageset on les a placés celles qui étaient préparées pour les inscriptions des actes de décès. - Lors de la discussion du 7 août, la cham bre des pairs, sur la déclaration de la vacance du trône, MM. Castelbajac, Maille, de Glan- devès, de Dreux-Brézé, àimar de Dampierre, se sont retirés, ne voulant prendre aucune part celte délibération. - MM. les élèves de l'École de Droit, de l'École de Médecine et de l'École Polytechnique onl refusé les croix que M. le duc d'Orléans leur avait accordées. Leur motif se fonde sur la difficulté de choisir entre eux ceux qui ont le plus de droit une pareille récompense, tous ayant également fait leur devoir au moment du danger. Les élèves de l'École Polytechnique ont cru, d'ailleurs, devoir accepter la promo tion la lieutenance. - Le courrier de France pour Madridparti deBayonneleg du couraDt,a été arrêté Irun par l'autorité espagnole; les paquets et lettres onl été ouverts, et ceux dont le coulenu n'avait rien de politique onl seuls pu passer outre; les journaux et lettres qui ont été saisisont été envoyés au gouvernement de Ferdinand par exprès. - Courrier Français. - Charles X a couché, le 10, au soir, Con- dé-sur-Noireau: c'est une petite ville, située cinq lieues de Vire, huit lieues de Caen, et cin quante quatre de Paiis. Charles X n'a plus, avec lui, que des gardes du corps II,a congédié le reste des ttoupes qui l'accompagnaient. Il s'est décidé se rendre, en poste, Cher bourg pour s'y embarquer. - Un officier d'artillerie, arrivant de Dreux donne les renseignemeus suivaus sur le voyage et l'escorte de l'ex-roi. Les troupes sont toutes découragées, et n'aspirent qu'après le moment de leur délivrance; le roi pleure continuellement; le «lue d'Angoulême est impassible; la duchesse de Berri voyage, en .costume d'homme, avec deux pistolets sa ceinture la duchesse d'An- gdulême seule paraît çopserver un grand espoir: elle rassure, chaque instant, les officiers qui l'euloureuten leunmoiilrant up avenir qu'elle ne regarde pas du toqt comme eloigné.-« Dans trois mois, dit-elle^ mon oeveu sera sur le trô ne. - Malgré son assurance, les soldats et les officiers, qui sont restés douze jours sans chan ger de lingeni de chaussure sont dans le plus complet abattement. - Ou n'a pas de nouvelles positives de M. de Poligriac. Ses amis fout courir le bruit qu'il est parvenu se rendre en Italie, non pour s'y ca cher, mais pour se présenter, Rome, en sa qualité de priuce romain. Des bruitsrépandus par les journaux, le font arriver en Àngleterr(l, mais il est bien possible qu'aucune de ces deux versions ne soit exacte, et que ce personnage n'ait pas encore quitté la France. - Les troupes composant le camp de Saint. Omer onl interrompu leur marche sur Paris. E|. les ont couché, le 6, Doullens et retournent Saint-Omer, sous les ordres du général Roguet nommé, par le gouvernement actuel, pour rem placer le général Dalton. - M. le général La Marque, étant Bordeaux a rassemblé MM. les officiers du 55e, et il leur a tenu le langage suivant: - a Je vous félicite sur votre belle conduite- rappelez-vous toujours que vous êtes des soldats, chargés de défendre la patrie, et non des bour reaux, pour assassiner vos concitoyens, te dogme de l'obéissance passive ne s'applique qu'à nos devoirs purement militaires: si l'on vous prescrit d'emporter une place, mourez tous sur la brèche, mais si l'on vous ordonne de violer les lois, d'attenter aux droits des citoyens, brisez vos épées: elles n'ont soif que du sang ennemi! Malheur, malheur et honte celui qui répand le sang français! - Des larmescoulaieut de tous les yeux de ces braves, qui se sont écriés: - a Généralnous n'oublierons jamais votre dis cours - Mémorial Bordelais. - S. M., par arrêté du 4 de ce mois, a statué que les premières séances de la baute-cour se tiendront, provisoirementau local où siégeait la première chambre civile de la cour supérieure La Haye. - S. A. R. le prince Albert de Prusse, voya geant sous le nom de comte de Mansfelds'est embarqué, le 7 de ce mois, Ostende, pour Londres, bord du paquebot vapeur ihe Earl of LÂverpool. - Le Journal de Gand demande side tou tes les améliorations par lesquelles les Français veulent marquer leur glorieuse révolution, il en est une seule que nous ne possédionssans en avoir fait la conquête: oui, répond le Belge il en est plus d'uue. i° Les séances de la chambre des pairs seront, l'avenir, publiques; celles de la première chambre des états-généraux ne le sont pas. 2° Les électeurs nommeront le président des collèges électoraux; chez nous, les gouver neurs, nommés par le Roi, président les états- provinciaux. réunis en collèges électoraux. 3° La chambre des députés nommera elle- même, son président, sans présentation préala ble; dans noire pays, c'est le roi qui le nomme, sur une liste de trois candidats. 4° Les députés, nommés des fonctions pu bliques, devront subir les chances d'une nou velle élection; ici, ils ne sont point soumis cette condition. 5° Les gardes nationaux interviendront dans la nomination de leurs officiers; ici, rien de sem blable. 6° Les chambres voterontannuellement le contingent de l'armée; ici, encore une fois, rien de semblable. 7° Enfin, la France verra bientôt, appliquer l'institution du jury aux délits de la presse, or ganiser la responsabilité ministérielle, et établir la liberté de l'enseignement. - Belge. - On apprend de. Mons, par voie authentique, que la plus parfaite tranquillité règne dans les communes françaises de la fronlièie; - On lit dàus l'Echo de la Frontière - ««On arme, en ce moment, la ville les forts rt la citadelle de Valenciennes; on dit qu'on va prendre la même mesure dans toutes les places fortes de la frontières du Nord. M. Chazal, conventionnel, arrivant de Bruxelles, a traversé Yalenciennes, mardi, 10, se rendant Paris. - L'armement de la plaçe de Lille continue: vingtcancaniers bourgeois sont, tous les jours, commandés, pour placer les pièces; cinquante

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2