.proposition 4e cet amendement par M. de Cor-
-celles!
Le Figaro. - L'investiture du prince n'a
"vraiineRt commencé qu'au sortir du palais du
la chambre. Là le .peuple l'attendait le même
peuple dont les magnanimes elForts venaient de
proclamer la vacance du trône. Là, des visages
encore tout noircis par la poudre, des regards
<jui n'avaient point sourcillé devant la mitraille,
étaient diriges sur sa personneet l'on peut
dire que le prince étaiten ce moment, entouré
•4 un peuple de héros. (Quelques-uns s'adres
saient hardiment et tendaient la main au ror: -
Nous sommes vos amis. Sire, louchez-là
disaient-ils. D'autres lui criaienl:-«Ce n'est pas
sans peine, Sire, que nous vous avons fait ce
que vous êtes.
National.-\\ nous paraît qu'il y avait infini
ment de logique et de justesse dans le sentiment
de ceux qui voulaient que, dans une révolution,
il n'y eût pas plus d'inamovibilité pour les ju
ges, qu'il n'eu a existé pour les autres grands
corps de l'état. Pourquoi, dans le fait, iaisser
*ur leurs sièges des magistrats qui ont trahi
leurs sermens, quand on prononce la déchéance
d'un roi parjure, quand on élimine g3 pairs de
la contre-révolution La royauté et la pairie
n'avaient-elles donc pas la même inamovibilité
que la magistrature
Le Courrier Français. - La direction où
l'ou s'engage est fausse ignoble pitoyable.
Le Moniteur nous fait des sermons doucereux
contre les réactions contre l'anarchie. Eh qui
donc, depuis quinze ans, nous a promenés de
réactions en réactions-, qui a travaillé déchaî
ner sur nous tous les maux de l'anarchie, sinon
les hommes qui exerçaient le pouvoir dans uue
sphère plus ou moins élevée, que l'on veut
instituer les régulateurs de nos destinées con
stitutionnelles
Nous retombons dans toutes les petitesses
dans toutes les misères du régime précédent;
les intrigues de femmes de chambre reprennent
le dessus sur les considérations d'intérêt public.
Voyez quels sont les hommes qui soutiennent
aujourd'hui, l'inamovibilité des tribunaux-Pey-
ronnet, et qui les conservent la France? Ce sont
les mêmes qui", depuis bien désarmées, criaient
que tous nos maux venaient de l'ordre judiciai
re; que P'ordre administratif était livré aux plus
dangereux ennemis de la France; qu'en cas
d'un retour la charte il faudrait épurer im
pitoyablement le personnel de l'administration
et qu'il n'y avait pas d'extrémité qui ne fût
préférable la conservation de l'ordre judiciaire
dans son étal présent.
Ils veulent, disent-ils, nous préserver d'une
réaction; bien plutôt, ils ne veulent passe
compromettre avec la haute société.
La Quotidienne. - Dans la révolution qui
vient de se consommer, on a beaucoup loué le
courage du peuple, l'ardeur de liberté
qui l'a jeté dans les combats l'intrépi
dité et la modération du parti vainqueur. Mais
nous voudrions louer aussi l'esprit de conve
nance et de dignité, qui seul aiiuouce le vrai
triomphe de la civilisation.
N'est-il pas iudigne d'un peuple éclairé,
de poursuivre par des sarcasmes une
royauté déchue.' Qui ne gémirait de voir
les murs de Paris couverts de caricatures contre
Charles X? Si Charles X n'est plus roi, c'est
toujours un homme, c'est toujours un vieillard
malheur,eux exilé, errant, pour la troisième
fois en pays étranger et, celle fois, incertain
de sa retraite, et doublement infortuné, puisque
ses pas fugitifs reste attaché, avec les débris
de sa famille et de celle de Louis XVIun en-
4)
faut innocent, qui n'a pu encore connaître ia
vie que par 1rs larmes, et la grandeur que par
les privations.
expédition d'Afrique.
Touloni août.
Une lettre d'Alger apporté par le vaisseau
le Nestorarrive, hieravec un chargement
de 11 millions, annonce qu'une chef de tribu
s'était présenté, au comte Bourmont, pour l'en
gager a se montreravec quelques troupes,
daus l'intérieur des terres, afin de ramener les
Arabes-Bédouins que des chefs lurbulens en
tretenaient dans le plus mauvais esprit contre
les français, elqui pouvaient nous faire beaucoup
de mai, si l'on tentait de les soumettre. Le gé
néral en chef rassembla un corps de dix-huit
ceuts hommes avec quelques pièces d'artillerie,
et s'enfonça dans les terres guidé parce per
fide chef. 11 avait, peine fait huit lieues
qu'une bande, forte de trois mille cavaliers et
fantassins, se montratout coup, et tira sur
les Français. Nos soldats croyant n'avoir af
faire qu'à ce petit nombre, les poursuivirent
mais ils se virent, bientôt, entourés d'autres
bandes, qui formaient un total de plus de 13,ooo
hommes. M. de Bout mont, ne perdant pas la
tête au milieu de ce danger, mit l'épée la
main, et chargea, lui-meme, l'ennemi, la
tête de sa petite troupr. Le courage et la valeur
triomphèrent du grand nombre, et tout fut dis
persé.
- Le a8 juillet, deux soldats français sont
morts, empoisonnés, parle café que leur ont
fait prendre les Algériens. Dans le même instant,
une troupe de révoltés attaquait la porte Bab-
Azoun. 19 de uos soldats y oui été massacrés.
Nos troupes ont pris les armes et ont cerné les
rebelles. Un d'eux, par la crainte de la mort, a
fait d'importantes révélations. Il a dit qu'une
conspiration se tramaitdepuis quelque temps,
et devait, bientôt, éclater que 60,000 Bédouins,
de l'iuiéieur, étant attendus, de jour en jour,
aux portes d'Alger; que pendant qu'on leur tien
drait tête, les Maures et les Arabes, de la ville,
devaient s'armer, pourégorger les Français. On
a vérifié la sincérité de ces révélations. Un dé
pôt d'armes a été découvert chez uu habitant
on prétend y avoir trouvé f.0,000 pistolets des
tines ces nouvelles vêpres siciliennes.
Le 39, des le matin, ou a exécuté une qua
rantaine de révoltes.
Le 17e régiment de ligne, qui occupait un
fort sur le bord de la merquatre lieues
l'est de la ville, a été attaqué par un parti de
1,800 3,000 Bédouins, A pi es quelques instans
de combat, le régiment s'est vu forcé de battre
eu retraite, et de regagner Alger.
On attend loujouis i'ailaque des 60,000 Bé
douins. Un colonne mobile de dix miiie hom
mes, circule, sur les hauteurs, pour les recevoir.
CORKERPONDANCE.
A M. 1 Editeur du Propagateur.
Bruxelles 14 août. i85o.
Monsieur, je vous prie de donner, dans votre
journal, une place aux lignes suivantes, qui ne
seront pas sans intérêt, dans la saison actuelle,
où l'on entend, si fréquemment, parler de per
sonnes notées. On y trouvera la manière d'admi
nistrer les premiers secours ces infortunes. Dès
qu'un submergé est retiré, on doit le transporter,
sans la moindre secoussedans la maison la plus
voisine le dépouiller de ses vétemens mouillés, et
l'envelopper d'une couverture de laine, placer de
vant le k-u et l'ombre du soleil; le corps un
peu sur le côtéla tête élevée et couverte. Il faut
lui nettoyer là bouche et les narines, le laver
avec du viùaigre, et frotter les extrémités avec
la main avec une brosse ou de la flanelle, chauffer
du sable ou de l'eau qu'on place dans des cru
chons enveloppés de linge, contre les plantes des
pieds et la région du emur. Sécrttfer 'les a'phvv,,,
par submersion les pendre par les pieds, où
rouler sur un tonneau, leur est mortel.
11 serait h désirer que toutes les autorités det
villes et communes, proximité des rivièiys t.[
canaux imitassent l'exemple de notre adniu
nistration, afin de ne jamais perdre un moment
précieux, quand le malheur arrive. - Agréezetc.
F.-H. Becq.
THEATRE D'TPRES.
Direction de M. Bessières.
La Fie Voleuse. - Thibaud et Justine.
C'est toujours, avec un plaisier nouveau
que l'on revoit les artistes dramatiques, tlç
Bruges; et, chaque nouvelle représentation
le Public aquieri des preuves réitérées dit
zèle, de la bonne volonté, du mérite réel, du
vrai talent de la troupe: ce quisoit dit en
passant, n'est pas peu de chose. Nous eu avons
fait Inexpérience; et, pour ne citer qu'un seul
exemple entre tant d'autres combien n'avons
nous pas vu déjàYpres, de troupes, de beau
coup inférieures celle de M. Bessières, se
guinder sur les échasses de la médiocrité," se
roidir contre tout avertissement, et affecter
même de narguer la critique, tout aussi bien
que les éloges, et, sans cesse tournant dans le
cercle vicieux qu'elles s'étaient tracé, perdre,
tout la fois, la bienveillance du Public, et se
livrei la vindicte de l'inflexible Vérité?.. Sol
licitude, bienveillance, gratitude, hommage
donc aux artistes dramaliquesde M. Bessières!
Leurs efforts sont aussi heureux que louables;
ets'ils ne se voient pas couronnesYpres
de succès plus positifson ne saurait, du
moins, leur en imputer la cause... Mais, sur un
théâtre plus vaste, mieux opproprié au dévelop
pement de leurs latens, nul doute qu'ils n'ob
tiennent tous les succès qui leur sont dus. - Fi
dèles notre coutume, laquelle nous n'avons
dérogéqu'àla demande expresse du Public, nous
hous borneronscelte fois, dire que dans/a!
Pie Voleuse sur-tout, les artistes se sontL
montrés dignes de tous nos éloges dignes des
salves d'applaudissemens qui les ont accueillis...
Qu'icichacun se fasseen conscience la part
qui lui revient: il y en a pour tout le monde, et
de reste encore pour peu que les plus riches lé-
gataiies consentent une légère et philanthro
pique application des principes de la loi agraire.
- Sciticel in magnis querenda est gloria
rébus, a dit Ponlanus. X. Y. Z.
140. Zaturdag ai oogst i83o, om 3 uren
na middag in de afspaoning bel hlein Yper
binnen de stad Yperen, zal voor den Notaris
Vandermeersch, den Ooerlaggebeuren ophel
gewiu van verhoogpenDingender navolgends
goedereu.
i° eene hofstedegroot 8 bunders 77 roeden
a5 ellen gelegen op Boesinghe zuid vau de kerk
en weinig vvest van den sleenweg, gebruikt
door Jan Lemahieu mits a5o gnld. 43 croîs
jjoven de lasten"'s jaars, verdeeld in 9 koopen.
Staat op 5,200 guldcn.
3° een huis met deszelfs grond, kour en hof,
staande aanden noordkant van de kloosterpoorl
binnen Yperen, alwaar juff* Saniarcq oveile-
den is.
Staat op 2âoo gulden.
Eu 3° een ander huis en erve den dienste van
herberg, genaamd St. Barbaraaan dm oosl-
kant van de Pvijsselstraat binnen Yperen, in ge-
bruik zonder pachl, door den heer Vergecl-
zoonemits 1 a3 guld. 42 centeu 's jaars boven
de lasten. Belast met eene renie van i ,038 guld.
57 cenlt n 4 P- waar mede deu kooper zal
rnogeii betaliug doen.
Staat op 1,200 gulden. a
/cl A BON NEW EN T au ProttASATHur Jouètui d'YrrEs, Politique, Judiciaire et Notarial. Prix: pour la ville 2 75 cents par 5 mois pour
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Yjtcs. Imprimerie de R. GAMBARl-MORTIER Libraire, sur la Grande-Place, vis-à-vis l'hôtel de ville.
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