3 dans leurs fonctions, plusieurs juges de paix. M, le général La Fayette vient de «ublier, et de faire afficher, un ordre du jour, contenant l'organisation provisoire de la garde nationale, de Paris et de son état-major. Indépendamment de douze légions d'infante rie, et d'un corps de cavalerie il sera attaché, la garde nationale, un corps d'artillerie. Un jè"lenient particulier déterminera l'organisation de ce corps. -M. le général de Puiverl publie, parla voie des journaux, une protestation contre son exclusion de la chambre des pairs. -On a la certitude que Charles X a quitté, Je i3, sept heures du matin, St-Lô, eu pre nant la route de Cherbourg où l'ou croit qu'il sera arriva le même jour. - C'est dimanche dernier, 8 de ce mois, que le Great-Britain elle Charles - Carolle ont mouillé en grande rade de Cherbourg. M. Uumont-Durvilles, capitaine de vaisseau chargé de l'affrètement et de l'installation de ces deux navires américains, s'est rendude suite bord du Great-Britain, avec des ingé nieurs de marine chargés de faire disposer les eniménagemens destinés a recevoir l'ex-famille joyale. Le canot royal de Cherbourg a été pré* piué, pour conduire l'ex-roi et sa suite bord des navires américains. Le préfet maritime a fait afficher une procla mation, dans laquelle il engage les babilans de Cherbourg ne pas insuiler l'infortune de Charles X. Toutes les maisons de Cherbourg indistinctement sont décorées du pavillon trico lore. Charles X avait écritGuillaume IV pour le prévenir qu'il se rendait Cherbourg cl qu'il le pi iail de vouloir bien faire mettre sa disposition, une frégate anglaise, pour le trans porter en Angleterre: le ministère anglais a répondu, Charles X que les relations d'ami tié qui existent enlie la France et l'Angleterre ne permettaient [ras d'accéder sa demande. - L'Indicateur de Bordeaux annonce d'a pi ès des lettres particulières de Bayonneque l'Espagne, depuis Samt-Sébastien jusqu'à Sara- gosse, est en plaine insurrection et que le général Mina est entré en Espagne par le Pyrénées, la tète de cinq cents hommes. Ces nouvelles ne sont nullement confirmées par les lt lires que rions recevons de la frontière. - Ce n'est pas, seulementLondres que les Français trouvent de lu sympathie; Manchester, Brmingham Leeds, toutes les villes manufac turières, veulent payer leur tribut. Des sous criptions, deux soussont ouvertes parmi les ouvriers;et, la manière dont,en pareil cas, les choses se pratiquent en Angleterre, il ne faut pas douter qu'elles ne produisent des som mes considérables. ANGLETERRE Londresi 8 août. Le Court-Journal dit que la nouvelle an noncée par un autre journalque sir F. Lariib Sera envoyé avec mission spéciale Paris, pour complimenter le roi Louis-Philippe, sur son avènement au trône, eslau moins prématurée; il ajoute qu'il n'est pas de l'étiquette d'envoyer des ambassadeurs pour complimenter des sou verains sur leur avènement, avant qu'ils n'aient fait annoncer cet événement par leurs propres ambassadeurs. Le roi, des Français ne l'a pas fait, et voilà pourquoi sir F. Lamb n'a pas pu recevoir une pareille mission. - (Voyez Paris.) - Le duc de Wellington a autorisé ses amis non seulement contre-dire de la manière la plus positive le bruit qu'il avait encouragé le prince de Polignac se montrer ferme mais assurer que S. G. ade temps en temps, fait oonuakre l'ambassadeur français, combien elle regrettait de voir la marche des choses en Fiance, et qu'elle espérait que le ministère prendrait une conduite plus sage et plus modé rée. - M. de Gorostiza, ministre mexicain, est pirti, dimanche,8, pour Paris, aftu de féliciter le nouveau roi sur son avènement au trône et entrer en négociation pour un traité d'allian ce entre la France et le Mexique. Nous avons lieu de croire que le gouvernement français sai sira cette occasion de déclarer qu'il est disposé conclure de pareils traités avec tous les nou veaux états d'Amérique, et de mettre ainsi lia aux scrupules diplomatiques qui ont existé jus qu'à présent ce sujet. - Courrier. - La Gazette de France ayant déclaré que le nouveau roi des Français a contre lui l'opi- uioD qui admet le dogme de la souveraineté héréditaire, et celle qui admet la souveraineté du peuple, le Globe y répond; - Les prémis ses sont vraies, et cependant les conclusions sont contraires la vérité, car le nouveau roi réunit un grand degré les deux opinions. Les partisans raisonnables de la monarchie en An gleterre certainementet nous le croyons aussi en France sont convaincus que le prin cipe de monarchie héréditaire a été respecté pour autant que la violence faite l'ancien mo narque héréditaire l'a permis et les amis de la souveraineté du peuple sont satisfaits de ce que le principe a été conservé de la meilleure maniè re que l'intérêt du peuple l'a permis, e.1 dans une forme dont ce peuple lui-même est coû tent. - L'ex-ministre français de la marine, le baron d'Haussez, est arrivé jeudi soir S2à Eastbourne, après avoir été quatre nuits en mer dans un bateau de pêcheur. Il s'était échappé de Dieppe, et c'est probablement cette circon stance qui a donné lieu au rapport d'une émeute dans cette ville, occasionnée par la fuite du peince de Polignac déguisé. A son arrivée Eastbourne, le baron s'est présenté chez un Français qui y résidait, et chez lequel il est resté jusqu'au lendemain matin, moment où il est par ti pourLoudres dans une chaise de poste. Sou bagage a passé la douane sans examen. Brighton-Gazette. - Au dîner que les amis de Sir liobeil Wil- son lui ont donné le i3, pour célébrer sa réé lection au parlementSir Robert, dans son dis cours pouT remercier la société du toast qu'elle venait de boire en son honneura fait mention des grands événetnens qui se sont passés en France, etquiont pour toujours établi le princi pe que les gouvu n'existent que par l'appui et pour le bonheur des peuples. A ce dîner, on a aussi porté des toasts la liberté de la presse la cause de la liberté civile et religieuse de tous les pays, et au nouveau roi de France. - Le r o a eu lieu Cripplegate une réunion convoquée pour aviser aux moyens d'exprimer de la manière la plus convenable les senlimens du peuple anglais au sujet des derniers événe- ruens de France. Environ cinq cents personnes étaient présentes; l'alderman Wood présidait l'assemblée. Les résolutions suivantes ont été proposées par differens orateurs et adoptées avec le plus vif enthousiasme; - t. L'assemblée a vu avec les sentimens d'une approbation sans mélange, la résistance du peu ple français la tyrannie de son dernier souve rain et ses efforts pour établir un gouverne ment légitime, émauaot du peuple, et entière ment subversif des principes de droit divin et d'obéissance passivesur lesquels le gouver nement des Bourbons a toujours été fondé. a. L'approbation donnée par l'assembleeà la cause du peuple français s'élève jusqu'à l'ad miration lorsqu'elle cousidère la mauiere dont cette importante révolution a été dirigée jus qu'ici. 3. L'assemblée forme des vœux ardens pour qu'il n'y ait aucune intervention étrangère en ce qui concerne la forme ou le mode de gou vernement que la natiou française pourrait se choisir arrangemens dont les Français sont les meilleurset doivent ctre les seuls juges. A la suite de ces lésoititions l'assembler". a arrêté qu'une souscription en faveur «les victi mes de la plus sainte des causes, serait ouverte, et elle nommé au comité hargé de recueillir les dons. - Sun. - Il »'esi tenu une assemblée Londres le t r de ce mois, dans la paroisse de St-Marylebone (elle contient jrlus de 100000 âmes.) Celle réunion était présidée par M. Hume, tnemhie du parlement, et avait aussi pour objet d'ex primer l'admiration qu'inspire la conduite béroi que, sage et modérée du peuple françaiset d'ouvrir une souscription en faveur des veuves et des orphelins de ceux qui sont morts pour la liberté. CORRESPONDANCE. t Leuze i5 aoûti8âo. A Monsieur l'Éditeur du Propagateur. Monsieur La nuit du i 3 au 13 île ce mois, un incendie, que l'on attribue l'imprndnrce des enfaris, a réduit en cenJres grange, écurieélable et deux charils i hangars àpparlenans au Sieur Le ri pa Id de GhouitChapelle-Wattirines, près de Leuze. La perle est évaluée environ i,8oo florins. Le tout était assuré jiar la Com pagnie Securilas, d'Anverssauf les iusirumens aratoires et la récolte de seigle. Il a fallu dé pronqus et efficaos secours, pour empêcher que le feu ne se communique la maisonla^r quelle se trouvait, a peint t distante de pieds du foyer de l'encendie. Dès les premiers mue mens, l'agent de la Compagnie Securilas trouvait sur les lieuxprenant note des noms des personnes qui ont le plus concouru maî triser le feu. Nous ne douions aucunement quq, de nouveau, cette Société ne décerne des pri mes d'encouragement a ceux dout le zèle pour le bien publie, s'est ainsi signalé La Société Securilasqui n'est point avare de ses grati fications, se distingue, en outre, par sa bonne- foi sa loyauté, et l'empressement qu'elle met remplir ses moindres engagemensavec la pins scrupuleuse exactitude. Sous Ce rapprt, eil ne doit craindre aucun parallèle avec les Sociétés concurrentes de Gand Bruxelles, etc. Car, a oevqu'il paraît, une des Sociétés de cette capi tale n'aurait point encore satisfait, jusqu'ici, aux justes réclamations, tant defo s géminées de la famille de la veuve F. van de Mortel, Wévelgliem près de Courtiai police u° 11,436, du iG mars, 1836. J Agréez, Monsieur l'Editeur etc. yotre dévoué Lecteur. Au Même. Yprès 16 août 18 >0. Monsieur l'Éditeur On s'est plaint, et non sans raison, depuis que des troupes d'artistes dramatiques vinitient en représentation Ypres, du local petr favo rable qu'offre notre Sallede Spectacle, lin effet, quels riédominageniens Ces artistes jieiivriM-iis recueillir, non seulement du plaisir qu'ils vien nent, giands frais, procurer notre cité mais encore de toutes les antres peines que de toute nécessité, il faut qu'ils se donnent, s'ils veulent qu'au moins, la Salle ne soit pas tout fait déserte? Je vous le demaude? - Naturelle ment, on «lésii e n'avoir, même comme passagère, que la nieiHeuie troupe possible; et, soyons ne bon compte, tout semble concourir, i'envi a l'exclusion «le toute troupe qui aurait le utuhldie sentiment de son mérite. - Sans pailer de la petitesse du local, la distribution seule de la Salle suffirait pour jwralyser la bonne volont ln plus ludéeourageabie; Qu'est-ce, eu effet f 1

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 3