bonnes-mœurs, contre la forme de gouverne- menl de l'Espagne, contre les prérogatives du roi, etc. Les peines dont,d'après l'article 10, se ront passibles les imprimeurs, les libraires, et les débitons des livres indiqués, quand même l'impression aurait été faite hors du royaume, seront proportionnées la malignité de l'auteur ou des écrits; la peine de mort serait même pro noncée si le délit était de lese-majesté divine ou humaine. Ou écrit de Strasbourg:-® Les bannis belges, reposés des fatigues de leur voyage, comptaient partir vendredi i3, pour la capita le de la France; ils ont parcouru plusieurs de nos cercles littéraires et autres lieux de réunion partout ils ont été accueillis avec les témoigna ges de la sympathie cordiale que leur portent les amis de la liberté. On nous écrit de la Nouvelle-Orléans, 39 juin - M. Léon de Neckère né Wé- welgem près de Courtrai a été sacré évéque de la Nouvelle-Orléans le 24 de ce mois par Mgr Portier évêque des Florides et par M. Richard, notre vicaire-général. Plusieurs prê tres belges assistaient celte cérémonie. Mgr deNeckere, dont la santé est encore très-faible, compte aller passer une partie de l'été St- Michel auprès de sou ami et compatriote, M. de La Croix. M. van Quickenborne est sur le point d'en treprendre une nouvelle missiou chez les nations sauvages. On écrit de Berlin qu'on a examiné en Prusse la question: s'il convenait que l'ambassa deur prussien restât Paris et qu'elle a ce qu'on assure, été résolue affirmativementmais non sans quelque opposition. --Le prince de Meliernicb est arrivé Vienne de retour de ses terres en Bohême l'ambas- deur russe y est pareillement arrivé de Carls- bad. - On lit dans le Courrier de la Sambre: Les compagnons de notre imprimerie ont été assignés pour comparaître, samedi 21devant le juge d'instruction. - Dans son audience, du 20, la cour de cas sation a rejeté les pourvois de Marie-Pauline, de Joséphine Bailleul et de la femme Coulibœuf coudamnées toutes les trois la peine de mort par la cour d'assises du Calvados pour crime d'incendie. EXTERIEUR. FRANCE. Paris22 août. Par ordonnances du 17 aoûtles monnaies d or et d'argent serout gravées l'effigie du roi avec cette légende:- Louis-Philippe 1" roi des Français. Le baron Volland intendant des Invalides, tst nommé intendant en chef de l'armée d'A frique. Plusieurs ordonnances du 19, nomment encore six préfetsquatorze sous-préfets et nue grande quantité d'officiers du parqueten remplacement. - M. le prince de Talleyrand était, le 18, 311 soirau nombre des persouues qui ont été reçues par le roi. - Les commissions du gouvernement près es cours d'Autriche et de Prusse sont MM. e St-Aulaire, Vienne, et le général Belliard, a Berlin. - On assure que vingt-deux lieulenans-géné- raux et plus de cent maréchaux de camp for mant le cadre en 1820, et entièrement étran gers a l'armée au 28 mars 1814 vont être ^ayespour faite place aux généraux de la lei le armée qui sont relevés de la retraite, e°ire autres les i5o atteints la force de l'âge 3 par 1 ordonnance du 2 décembre 1824 el tous ceux placés depuis. - Le Globe - M. le duc d'Orléans accompagné de l'é tat-major de son régimentest allé le 20 fé liciter M. le comte Gérard ministre de ia guerre sur son élévation la dignité de ma réchal de France. - La revue de la garde nationale est remise au dimanche 29 août. - Le colonel Caron condamné mort lors de sa conspiration du général Berton vient d'adresser au général La Fayeue une lettre qu'il le prie d'appuyer auprès du ministre de la justice pour que lui et ses compagnons con damnés la même époque pour la cause qui triomphe aujourd'huisoieut honorablement acquittés et réhabilités. PROCLAMATION DO ROI. Français! vous avez sauvé vos libertés; vous m'avez appelé a vous gouverner selon les lois. Votre tâche est glorieusement accomplie la mienne commence. C'est moi de faire respecter l'ordre légal que vou» avec conquis. Je ne pûis permettre personne de s'en affranchir; car j'y suis soumis moi-même. I! faut que l'administration .reprenne partout •on cours. De nombreux changemens ont déjà été faits d'autres se préparent. L'autorité doit être entre les mains d'hommes fermement attachés la cause nationale. Un mouveineut si prompt et si vaste n'a pu s'accomplir sans quelque confusion momentanée elle touche son terme. Je demande tous les bons citoyens d'entourer leurs megistrats et de les aider maintenirau profit de tous l'or dre et la liberté. Des réformes sont nécessaires dans les services publics. La perception de certains impôts charge le pays d'un pesant fardeau. Des lois seront proposées pour y porter remède. Dans cet examen aucune réclamation ne sera étouffée, aucun intérêt oublié, aucun fait méconnu mais en attendant les lois nouvelles, obéissance, eet due aux lois en vigueur la raison politique le proclame la sûreté de l'état le commande. Que tous les hommes de bien em ploient leur influence en convaincre leurs conci toyens. Pour moije ne manquerai ni dans l'ave nir mes promessesni dans le présent mes devoirs. Français, l'Europe contemple avec une admi ration mêlée de quelque surprise notre glorieuse révolution elle se demande si telle "est en effet la puissance de la civilisation et du travailque de tels événemens, se puissent accomplir sans que la société en soit ébranlée. Dissipons ces derniers dou tes qu'un gouvernement aussi régulier que natio nal succède promptement la défaite du pouvoir absolu. Libertéordre publictelle est la devise que la garde nationale de Paris porte sur ses dra peaux; que ce soit aussi le spectacle qu'offre la France l'Europe. Nous aurons, en quelques jours, assuré pour des siècles le bonheur et la gloire de la patrie. Paris, le i5 août i85o. Loois-Philippk. Le garde de ssceauxDupont de l'Eure. EXPÉDITON D'AFRIQUE. Touloni5 août i85o. La frégate la Vénus parlie d'Algerle 8 de ce mois est arrivée ici hier. Elle a bord trois millions en argent d'Espagneprovenant du trésor de la Régence. La Vénus apporte quelques nouvelles d'Al ger dont voici un extrait - La régence d'Alger est toujours en insur rection les Arabes se présentent en armes une lieue de la ville. Ou craint des révoltes dans Alger. Cette désastreuse affaire de Bélida est cause de tout cela "les Kabyles croient avoir battu l'armée et leur audace est son comble. Il est maintenant positif qu il n a ete trouve que 55 millions dans le palais du deyquoiqu'il fût de notoriété publique qu'il devait y en avoir plus de cent. On assure que la corvette la Diligente partie de Toulon le6pour annoncer l'escadre d'Afrique et celle du Levant les changemens opérés en France est arrivée Alger le 9 au soir que M. Duperréa de suite fait flotter le pavillon tricolore sur tous les bâtimens mais que M. de Bourmont n'a pas voulu enlever le Orapean blanc, qui flotte sur tous les édifices de la ville et sur les foi ts. On ajoute qu'il n'y a plus de communication eutie la flotte et l'ai niée de terre. Le gouvernement paraît enfin avoir porté son attentenlion sur la malheureuse armée d'ex pédition on assurait hier que la division d; réserve avait reçu l'ordre de partiret l'on va procéder immédiatement son embarquement. Tous les bâtimens armés en flûte vont l'être en guerre. Une lettre du ministre prescrit celle mesure. ANGLETERRE Londres22 août. Le Courtier publie des lettres particulières de Poi lsmoulb datées du 17 dont voici des extraits: - Cet après-midideux heuresdeux navi res américains accompagnés d'une frégate et d'une goélette françaises sont arrivés Spithead, les Américains ayant leur pavillon national et les Français, le pavillon tricolore, On sut bien tôt que Charles X était bordavec la duchesse de Berri ses enfans le dauphin la duchesse d'Angoulême et leur suite. Ils ont quitté Cher bourg hier deux heures de relevée. Charles X paraît résigné mais la duchesse d'Angoulême est fort abattue. Personne ne peut aller bord l'excep tion des officiers de l'armée de terre et de la ma rine. Notre gouverneur le général Sir Clinton Campbelly est allé avec son état-major. Des messagers ont été expédiés Londres avec des dépèches et jusqu'à leur retour au cune des personnes bord n'aura la permission de débarquermoins que ce ne soit incognito. Ce soir le duc de Bordeaux et les Daines descendront pour un peu de temps terre sur les sables de Ryds. On De croit pas que la famille royale cher che un asyle en Amérique dans le cas où les réponses de Londres ne seraient pas favorables, elle se rendra dans les domaines autrichiens. Le marquis de Choiseui et le duc de Luxembourg viennent d'obtenir des passeports pour aller Londres. Les bâtimens sont entourés d'une foule d'embarcations remplies de curieux l'arrivée de cette flottille n'a été saluéed'aucune manière. On est ici fort surpris de n'avoir eu aucune communication antérieure sur l'arrivée de la famille royale. Le même journal donne dans une seconde édition, le paragraphe suivant: - L'intention de CharlesX est de fixer sa résidence en Au triche par conséquent il ne restera en Angle terre que jusqu'à ce qu'il ait reçu des nouvelles de Vienne. Nous apprenons encore qu'il a ex primé le désir d'être traité, pendant son séjour dans ce pays-cicomme simple particulier. j> ITALIE. Naples 3 août. L'arrivée du dey d'Alger a étonné, ici, au delà de toute expression. La frégate fran çaise qui avait déjà purgé sa quarantaine Mahona obtenu sa libre pratique après trois jours d'observation. Ce malin, 10 Heuires, au milieu d'un concours prodigieux de bar ques et de toute la population en mouvement pour voir arriver le dey, la chaloupe l'a des cendu terre au son de la musique de la frégate. Le dey était avec son ministre, les deux officiers supérieurs de la frégate et un int< r- préte. Ils ont débarqué au Môle. Des voitures préparées les ont conduits l'ambassade de France et de là au consultât. C'est un homme d'une taille moyenne bi. n constitué d'uu caractère gaiâgé d'envirou

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 3