HOIICAI JOURNAL D'YPRES JJ° ia6i. XIVme ANNÉE, DE S. M. LE ROI des PAYS-BAS. Samedi, 11 Septr*, 18Â0. OUVERTURE DES PORTES DE LA VILLE. Du i au 16 Septembre, 5 heures. FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du au 16 Septembre 8 heures. oCltlcj UCf tciatte» ex- ^XCotattat IN T K R I E U R. PAYS-BAS. Les familles anglaises quittent en masse notre PAR AUTORISATION Y près n septembre. Les troupes assemblées autour de Vil- vorde se sont mises eu route le 7 au matin dans la direction d'Anvers. Le Staats-Courant en mentionnant l'ar rêté royal du 3 de ce mois relatif la démis sion de M. van Maaneu dit que ce ministre a demandé sa démission dans l'espoir qu'elle contribuera dans les circonstances actuelles calmer les esprits et a rétablir le bon ordre et la tranquillité. MM. de Gerlache Surlet de Chokier ar rivés récemment Bruxelles se sont empressés d'adhérer la proclamation du iainsi que M. le comte d'Arschotmembre de la première chambre On se demande ce que deviendra la dette publique après la séparation administrative, lé gislative et financière des deux parties du royau me nous ne voyons cet égard aucune diffi culté; nous concevons la chose de telle manière que la dette soit supportée par le Nord et le Midi dans une proportion convenable et pour lors les colonies resteraient en commun. Des députations de Soigniesd'Alost et de Genappes sont arrivées l'Hôtel de Ville de Bruxelles pour offrir leur secours. Une dépulation de Charleroi a fait les mê mes offres, en déclarant qu'elle adhérait la déclaration des députés sur la séparation des deux parties du royaume. On apprend quedans sa séance du 6 le conseil de régence de Bruges a unanimement résolu d'infoimer S. M. qu'il adhère la de mande de séparation des provinces septentrio nales et méridionales du royaume. Notre ville continue de jouir de la plus par faite tranquillité. Chacun attend, avec une vive impatiencel'issue des événemens qui se suc cèdent avec une rapidité inconcevable. Nous recevons les mêmes rapports de toutes les villes de cette province. - G. van de Pro. TVestv.) - Une lettre particulière d'Ostende datée du 3 septembre mande - Tout est en bon ordre iciet fuisqu'ici fort tranquille. Nous avons formé une garde bourgeoisefaisant des patrouilles sur tous les points d'accord avec garnison. fays. --D'après des nouvelles de Servie du i3 aoûtl'état des choses en Albanie n'était pas aussi favorable qu'on l'avait annoncé dernière ment un des pachas révoltés qui s'était sou mis a cédé aux exhortations de ses amis de ne pas se fier aux promesses du grand-visiret s'est de nouveau soulevé l'insurrection s'orga nisait de plus eu plus sous la direction de trois chefs. - Une dépêche de Paris du 18 août prescrit 3ue la division navale qui restera dans les ports 'Alger Bone et Oran sera sous le comman dement de M. Massieu de Cierval, et composée de - 4 frégates, 3 corvettes, 4 briks, 6 corvettes de charge 8 gabares et tous les bâ- limens que l'amiral Duperré jugera nécessaires. Il sera employé pour la correspondance 3 corvettes 7 briks et 4 bateux vapeur. - Le mariage de S. A. R. le prince Albert de Prusse avec S. A. R. la princesse Marianne des Pays-Bas, sera célébré le 14 de ce mois. [Dagblad van 's Gravenhage On apprend que S. A. R. le prince d'Orange a fait au conseil des ministres le rapport de l'é tat de choses tant Bruxelles et Liège que dans les provinces méridionales en généralet communiqué le désir que les deux grandes di- visious du royaume pussent être entièrement séparées l'une de l'autre comme différant trop dans leurs mœurs leurs usages et même leurs intérêts et être régies par des lois différentes bien que sous une même dynastie pour ce qui concerne l'administration ultérieure. Depuis quelques jours l'opinion, qu'en effet il serait désirable que celte séparation pût s'o pérer d'une manière convenable paraît s'ac créditer. - Gazette de Haarlem. - Yoici les dispositions de la loi fondamen tale relatives aux changemens y apporter: - Ai t. 339. Si l'expérience faisait connaître que des changemens ou des additions la loi fon damentale sont nécessaires,une loi les désignera avec précision en même temps qu'elle décla rera cette nécessité. s3o. Celte loi est envoyée aux étals-provin ciaux qui adjoignentdans le délai qu'elle fixe, aux membres ordinaires de la seconde chambre des états-généraux un nombre égal de mem bres extraordinaires choisis de la même inauie- re que les premiers. s31. La seconde chambre des étals-géné raux ne peut prendre une résolution sur un changement ou une addition la loi fondamen tale si deux tiers des membres dont se com pose l'assçmblée ne sont présens. Les résolu tions sont prises la majorité des trois quarts des voix. Toutes les règles prescrites pour la confection d'une loi sont exactement observées. D'après ces dispositions il est probable que la prochaine réunion des chambres n'aura d'an tre objet que l'adoption d'une loi reconnaissant la nécessité de convoquer immédiatement la se conde chambre en nombre double pour opérer la séparatiou des deux pays. La chambre double aura alors prononcer la séparation et régler les rapports communs des deux pays des mesures transitoires et sans doute aussi une espèce de traité de commerce. La rédaction de la constitution en Belgique et de la Hollande appartiendra ensuite aux dé putés respectifs de chaque pays. De sorte que nous verrons probablement eu peu de temps se succéder au moins quatre réu nions parlementaires. La première ayant pour but de proposer la séparation. Puis une cham bre constituante pour opérer cette séparation. Puis une chambre constituante purement belge, pour rédiger la constitution belge et enfin une première session ordinaire du nouveau parle ment belge. Il est croire que vu l'état des esprits eu Hollande la léunion prochaine n'aura pas lieu La Haye, mais Bréda; c'est pour ainsi dire, un terrain neutre ou au moins tenant le milieu entre la Hollande et la Belgique;c'est là que les députés des deux parties des Pays - Bas peuvent aujourd'hui le plus convenablement se réunir s'ils se réunissent. - Politique.) - Voici en quels termes est conçue l'adresse de la régence de Bruges relative la séparatiou de la Belgique et de la Hollande - Sirjt, nous reconnaissons aussi que les cau ses de la fermentation qui règne dans la Bel gique, prennent leur source dans les vifs dé sirs de voir établir une séparation sous les rapports législatif, judiciaire, administratif et financier eutre les provinces duNoid et du Midi. Convaincus comme nous sommes que cette séparation, désirée si ardemment, est in dispensable pour le rétablissement de la liau- quillrlé et du bonheur dans notre pays, nous vous prions respectueusementSire, d'écouter nos vœux et d'agréer, en même temps, nos sentimens de respect et d'amour pour votre per- souue et l'iliuslre dynastie des Nassaus. Catholique. - Le conseil de régence de Gourlrai, de con cert avec les notables de la ville, a décide

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 1