prenons qu'une, adresse unanime sera pré- jeiitée S. M. par les principaux habitans j'Anisierdamafin que par sa hante influence ]a séparation tant désirée du Nord et du Midi j'opère. S. A. R. le prince Albert de Prusse est ar rivé le R de ce mois La Haye. Ou écrit de Lille que l'état d'agitation qui Tè»nc dans Pays-Bas cause beaucoup d'enlra- ycs au commerce entre les deux pays; ce qui unit déjà occasionné quelques.faillites Lille ftoubaiXjTurcoing et autres villes limitrophes. Gazette van Gend.) Une lettre de Vienne annonce que le bruit s'est répandu que M. de Melternich songeait sérieusement se relirér des affaires, et que l'archiduc Charles en prendrait la haute direc tion. M. de Melleruicb est âgé de 67 ans. M. VAN MAANEN. M. fan Maanen a servi pendant trente- cinq ans la patrie avec beaucoup de zèle et de fidélité, daus les divers emplois qu'il a occu pés. Le Roi lui a donné des témoignages de sa tisfaction pour ses longs et loyaux services.» Les services de M. van Maanen datent en effet, de 35 aus. Jeune avocatsans cause et sans espoir d'obtenir jamais une clienlelle, puisqu'on oe lui reconnaissait ni talent, ni au cun litre l'estime publique, le citoyen van Maanen fit la cour aux premiers officiers muni cipaux nommés par le peuple de La Haye au commencement delà révolution de 1 7q4 ccs braves geus, cordouniers, tailleurs, artisans illettrés, furent enchantés de voir un savant fumer et boire avec eux il devint secrétaire de la ville. Le procureur-général yosmar ayant été destitué, comme partisan de la maison de Nassauun avocatnommé van der Meerschobtint celte place, et le séduisaut secrétaire municipal épousa la fille du nouveau magistral, |>our devenir substitut au parquet. On le chargea des réquisloires auprès du tribu nal révolutionnaire. 11 lit condamner moil M. Henri van àtruaien, comme partisan de ex écrable maison d Orange: ce furent les ex pressions du citoyen substitut, ileureusemeui, le condamné se iaissj juger pai contumace. M. van Maanen prit les mêmes conclusions contre M. Repelaer van Drielqui en fut quitte pour quelques années de orison. 11 fit fouetter et marquer une trentaine de malheureux paysans, pour avoir crié, vive Orange! Quant Napoléon devint premier consul en France, la modération fut l'ordre du jour en Hollande, et M. van Maanen se montra modéré; il prit même le costume d'un homme comme il fautarticle qu'il avait un peu négligé afin d'être la mode. Sous l'administration de M. bchiminelpenuinck, il siégea comme juge La Haye. Premier président et chef de la justice (lu temps du roi Louis-Napoléou, il abaudonna bientôt les intérêts de son bienfaiteur pour ser vir ceux de l'empire français et il se fil l'agent le plus zélé du despotisme impérial quand la Hollande eut été réunie la France. Conseiller délai de Napoléon, la Hollande le considéra comme un fiéau. Objet de l'exécration publique en 1813il n'échappe qu'avec peine aux ven geances populaireslors de l'insurrection de novembre dirigée contre les Français, et il mit Sa lele l'abri sous une énorme cocarde orange avec laquelle il alla offrir son dévouement au nouveau souverain. L'histoire dira quelles fu- jeni ses prudentes manœuvres, jusqu'après la ^taille de Waterloo. Depuis cette époque jus- f'cii i83o, il a été premier ministre dé fait i>0us'e patronage de MAL de Melleruicb, Castle- reagh et Wellington, et lui seul a conduit la |;",na'chie des Nassaus jusque sur les bords de 'ynta- Lui seul est l'auteur de toutes lesca- "nués publiques, de toutes les mesures qui ont 1 exaspération des Belges au point où elle 1,1 parvehue. En différant pendant quinze ans buus les plus futiles prétextesl'orgauisatiou définitive de l'ordre judiciaire, en dirigeant le choix du Roi pour les places de juges de manière se composer dans presque toutes les villes une véritable cour prévôtaleM. vau Maanen a trouvé le moyen de taire condamner ruiner bannir les meilleurs patriotes; ses victimes se comptent par centaines. Voilà ses loyaux ser vices!» - Courrier des Pays-Bas. - La tranquillité continue regner ici. De jour en jour le service de notre brave garde bourgeoise se fait avec plus de régularité. Les postes des palais du Rot et des princes Bru xelles, Lakeu et Terviuen ainsi que ceux des établissemens publics se relèvent avec une exactitude militaire. C'est avec une vive impa tience que l'on attend le discours du trône. - Le drapeau tricoloïe brabançon flotte Hal; la garde est constituée. - Un détachement de 36o hommes de milice venant de Leeuw- Saint-Pierre a été arrêté et désarmé en partie Tubise au moment où l'on y arborait le dra peau tricolore. - Les notables d'Alost ont envoyé le 12 an matin au quartier-général leur adhésion la séparation du Nord et du Midi. - Des volontaires de la ville d'Ath ont amené Bruxelles une pièce de canon de 4- La com mune de GeDappe arrondissement de Nivelles a également envoyé Bruxelles quatre pièces de petit calibre. - C. des Pays-Bas. - On écrit deTermonde, 10 septembre - La régence de cette ville convoquée en séance d'aujourd'hui a rejeté l'unanimité la proposition de voter uneadresse au Roi pour adhérer la séparation du royaume. (1) PROCLAMATION. Habitans de Bruxelles, une commission de sûreté publique vient d'être installée. Nous por tons votre connaissance la pièce officielle qui la constitue. Le conseil de régence réuni «n assemblée permanente le conseilen nommant la com mission de sûreté publique avait cru devoir s'attacher pux ternies mêmes dont il détail servi daus la pi oclamalioa où il manifestait le vœu de la séparation du Nord et du Midi. Cependaut, d'après les observations qui lui ont été faites il pense quetout en maintenant pour la ré gence le vœu qu'elle a exprimé elle ne peut cependant pas changer les termes du mandat primitif. Eu conséquence eteu égard aux circons tances le conseil prend la résolution ci-joiute, savoir - De concourir la formation d'une commis sion de sûreté publique pour la ville de Bruxel les chargée - a. D'assurer le maintien de la dynastie b. De maintenir le principe de la séparation du Nord et du Midi c. De prendre enfin les mesures nécessaires dans l'iutérêt du commerce, de l'industrie et de l'ordre public. Pour arriver l'établissement et l'entrée de celle commission, le conseil doDne son suffrage aux huit personnes dont les noms suivent savoir: MM. Rouppe, le duc d'Ursel, Gendebien le prince de Ligne, Frédéric de Sécusvan de Weyer, le comte Félix de Alérode et Ferdinand Meeus. Fait en séance du conseil l'Hôtel de Ville de Bruxelles, le 11 septembre 1800. Delvaux ue Saive. Par ordonnance:- Le secrétP. Cuylen. Habitans de Bruxelles, vous aurez de lacon- fiauce dans les hommes choisis par les repré sentai de vos sections soyez persuadés que rien ne sera négligé par eux pour maintenir l'ordre public et assurer vos libertés. I,e commande en\che f de la garde bourgeoise. Baron van der Lindfn d'Hooghvorst. Par ordonnance:- Le sécret., J. Nicolay. (^Contradictoire aux nouvelles postérieures, dou- néej par le Catholique. ORDRE DU JOUR. L'état-major et le conseil de la garde bour geoise. Instruits que des inquiétudes se mani festaient relativement aux difficultés qu'aurait momentanément éprouvées l'échange des bil lets au porteur de la banque Oe Bruxelles ont cru de leur devoir de vérifier les faits. Il résul té dis informations [tosiiivcs qu'ils ont recueil lies, que ces difficultés proviennent uniquement soit de quelques mesures de précaution que la diiectiou de la banque ne pouvait se dispenser de prendre dans les circonstances actuelles soit de l'affluence des porteurs de billets qu'un instant d'alarme avait dirigés durant quelquts jours vers la banque. L'état-major et le conseil ont acquis la cer titude complète que les détenteurs de billets n'ont aucune raison, aucun prétexte de s'in quiéter déjà les principaux négociions vien nent de s'engager tiilr' eux et dans l'intei'H du commerce en généralaccepter ces billets eu paiement, enfin il vient d'être enjoint tout receveur des deniers publics et taxes de les recevoir aussi en paiement des luxes et contri butions de toute cspèee. Au quartier-général de Hlôtel de Ville, le co septembre t83o. Le commandant en chef de la garde bourgeoise, Baron van der Linden d'Hooghvorst. Par ordonnance:- Le secrétaire, Nicolay. Envers septembre. La chambre de commerce et des fabriques de cette ville étant d'avis que la séparation proposée entre le Midi et le Nord du royaume, serait contraire aux intérêts du commerce cl de l'industrie, vient d'adresser S. M. une te.s- peclucuse adresse afin de lui exposer les mollis de son opiuinn daus le cas où la question serait soumise une discussiou législative. La régence de celte ville vient d'envoyer S. M.conformément l'article 160 de la loi fondamentale une adresse ayant pour objet d'appuyer les vœux exprimés par le commerce et les habitans notables de cette ville, contie la séparation des deux parties du royaume. (J. d'envers. Maastrichtri septembre. La 7e divison a quitté nos murs pour se ren dre dans les environs de ïongres et de Hasseit. Les dragons n° 5 et une batterie sont partis également. M. le lieutenant-général Cort- Heiligers aura dit-on, son quartier- général Tongres. Quoiqu'on ignore absolument si ces démon strations militaires doivent être suivies dé quel que clfet on présume qu'on tirera un cordon depuis Anvers jusqu'à Maastricht et que chi que parti attendra tranquillement la décision des étals-généraux. Liège 10 septembre. Les nouvelles que nous recevons des com munes qui avoisinenl notre ville |wirjeni de nombreux déserteurs qui ont quitté leuis corps et qui se rendent dans leurs foyers. Nous tenons d'une source certaine que les dispositions de quelques régimeus français sta tionnant dans les villes frontières sont telles qu'ils deraaiidci t avec instance de marche r au secours des Belges ce n'est qu'eu promettant de les satisfaire uussi'ôl que ues ordres atteu- dus du département de la guei re sciaient arii- vésqu'on parvieul les calmer et les empê cher de procéder au moyen d'éhelious géné rales an remplacement des «théiers par ceux des sous-officiers qui se prononcent le plus cuergi- quement pour une invasion - Politique. - Que les distinctions d'opinions dit la pio- clarnatiou royale, s'effacent devant les dan gers croissons de l'anarchie quidau i

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 3