bonheur de tous tops sujets avec les devoirs que j'ai contractés enveis tous et qiie j'ai consacres paj nies sermens. J'invoque donc toute votre sagessetout vo tre calme, toute votre fermeté, alin que, fou de l'assentiment des représentaris de la natiou je puisse prendre, de coucert avec eux, les mesures que réclame le salut de la patrie. De plus d'une part s'est manifestée l'opinion, que, pour attendre ce but, il conviendrait de procéder uue révision de la loi fondamentale ei même une séparation des provinces, que les traités et la constitution ont unies. Cette question néanmoins ne peut être résolue que dans les formes prescrites par cette même loi fondamentale, que nous avons solennelle ment juré d'observer. Elle sera l'objet principal des délibérations de V. N. P. Je désire que leur opinion se fçrœe et soit manifestée avec le calme et l'eiUière fran chise que réclame une question d'une ordre aussi élevé. De mon côté, animé par dessus tout autre sentiment, du désir d'assurer le bonheur des Belges, que la Provideuce divine a conlié âmes soins, je suis prêt concourir avec celte assembléeaux mesuiesqui pourront y conduite. Celle réunion a en outre pour objet de vous faire connaître que les circonstances exigent impérieusement que la milice reste réunie au delà du temps pendant lequel, aux termes de la loi fondamentale elle doit être exercée aunuellemeul au maniement des armes. Les moyens de pourvoir aux dépenses qui résulteront de celte mesure et de beaucoup d'autres miles funestes des troubles se trou veront pour le moment dans les crédits déjà ouverts la régularisation en sera soumise vos délibérations dans la prochaine session or- diuaii e. N. et P. S.je compte sur votre fidélité et sur votre pati iotisme. Eo butte, avant ce jour, aux tempêtes drs icvolutionsje n'oublierai pas plus le cou rage, l'attachement et la fidélité qui ont sc- rouè le joug étranger rétabli l'existence na tionale it mis le sceptre entre mes mains, que la valeur quisur le champ de bataillea affermi le liôue et consolidé l'indépendance de la patrie. Entièrement disposé satisfaire des vœux raisonnables je n'accorderai rien l'esprit de fictionet r:e consentirai jamais des mesures qui sacrifieraient les intérêts et la prospérité de la nation aux passions ou la violence. Conciliers'il se peuttous les intérêts tel est l'unique vœu de mon coeur. Après ce discours S. M. avec S. A. R. le ptince d'Orange et sa suite, quitta la salle, accompagnée par la commission le président ferma la séance des chambres réunies, en en gageant les membres de la seconde chambre demeurer encore. Alors M. Corver-Iïooftqui avait rempli la présidence dans la session ordinaire précé dente occupa le fauteuilet annonça qu'il avait quelques communications faire de la part du gouvernement. M. Byleveld prend la parole et dit - Je ^ens d'enteudre, dans unç langue que je ne je'ix pas comprendre iciquelques mots de Honorable membre f door den lletr qui a présidé l'assemblée des états-généraux les quels devront servir ce qu'il paraît pour 'convocation de cette chambre si c'était tin ''"ssage du Roiil devrait d'à près la loi fon- •"neruale être transmis ou par écrit ou par '"e commission ni l'une ni l'autre chose n'a heu; je ne resterai donc pas dans une as- s rehlée qui n'est pas convoquée légalement pour entendre ni pour participer aux dé- 1 dations et je me relire. '-e président lait ensuite donner lecture de .J1'* arrêtés, par lesquels S. M. accorde 'E Eockema <t Reugers leur démission 3 comme membres des étais-genéranx il nomme ensuite une commission pour vérifier les pou- j voirs de MAI. Cats, Epeus zoon en J. van VVelderenbaron Rengers, en remplacement des deux membres susdits. Leurs pouvoirs étant trouvés en règle les deux nouveaux membres prennent placeet le président fait donner lecture du message royal suivant - «Nobles et Puissans Seigneurs, l'occasion des circonstances que nous avons fait connaî tre aux chambres l'ouverture de votre pié- sente session extraordinaireet tous les ha- bitans des Pays-Bas par notre proclamation du 5 de ce mois nous désirons qu'il soit in cessamment pris eu considération particulière par V. N. P. - i0 Si l'expérience a démontré la nécessité de modifier les institutions nationales. «2° Si dans ce cas les rapports établis par les traités et par la loi fondamentale entre les deux grandes divisions du royaume doivent être dans l'intérêt commun changés dans leur foime ou dans leur fond. Il nous sera agréable de recevoir l'ex pression franche et eulière des sentiraens des représentai du peuple de Pays-Bas sur ces deux poiDts importans, aussi promptement que le comporte la nature de cette question alia de pouvoir ensuite arrêteravec V. N. P., les mesures qui devraient être prises pour la mise exécution de leur décision. a Et sur ce, N. et P. S. nous vous remet tons la garde de Dieu. «LaHaye, 13septembre i83o. Guillaume.» Après la lecture de ce messagela séance a été levée et ilxée aujourd'hui, mardi 11 h. S. A. R. le prince Frédéric n'a point assisté la solennité. Dans les tiibunes on a remarqué entre autres L. A. R. les fils du prince d'Oran ge le prince et la princesse royale de Prusse lejirince Charles et le prince Albert de Prusse ainsi que les membres du corps diplomatique. Les membres tant des provinces méridiona les que septentrionalesportaient la couleur d'Orange. Séance du i4. La séance s'ouvre :i heures et demie. - Pré sens io5 membres. Lecture et approbation du procès-verbal de la séance précédeute. Il est nommé une commission composée de 4 membres pour relever les votes en faveur des trois canditatsparmi lesquels le Roi doit nom- mei le président, en vertu de l'art. 85 de la loi fondamentale. Ces quatre membres sont MM. Borcbgrave, van Dam van Ysselt, Délia Faille d'Huysse et van Sytzama. Ou procède la nomination du premier can didat. Le résultat des voles donne MM van Toulou 75 voix, G.-G. Cliffort i, VVarin 2 Collotd'Escury 2, Corver-IIoofÏ2, un bulletin nul. M. van Toulon ayant obtenu la majorité des voix est proclamé premier candidat. Ou procède la nomination du second can didat. Présens io5 membres. Le résultat des votes donne MM. Cliffort 85 voix, Luzac 2, Donker-Curlius 5, Frets 1, Warin 3, van Randwyk 1, Collol-d'Escury 2, Bcelaerls 1, van Crombrugglie 2, G. Cliffort 2, Byleveld 1un bulletin nul. Eu conséquence M. G.-G. Cliffort est proclamé 2me candidat. Le troisième nommé au premier tour de scru tin, par h5 voix,est M. Corver-llooft. Envoi immédiat S. M., de la liste des trois candidatspar une commission que nomme le président, de huit membres qui sont, outre quatre scrutateurs, MM.Fabry-Longrée, Re- pelaer, van Genechten et Lemker. Le président invite les membres rester réu nis, pour attendre la répouse du Roi. - La sé ance est interrompue. La séance est tepïise deux heures lecture et approbation du procès-verbal de la séance du malin. La commission chaigée de préstiiti r au Roi la liste des candidats, fait par l'organe de MM. Borcbgrave et van Dam van Yssell rapport dans les deux langues. S. M. a reçu la commission de la manière usitée), et dit qu'elle s'occuperait immédiatement du choix d'uu président pour cette Session extraordinaire, iuii de ne pas retarder ia travaux de lachambrr. Le président communique ensuite l'assem blée un arrêté royal qui nomme M. van Toulon président de la chambre, pendant la préseule session extraordinaire. M. Corver-Houft quitte le fauteuil, qu'occupe ensuite M. van Toulon qui accepte sa fonction en faisant une corn le allocution dans les deux langues. Impression de ce discours. Sont nommés présidais et vice- présidens - Première sectionMM. Byleveld et de Moor; 2% Pycke et vau Reenen, 3e, Sypkens et de Jung; 4e, van Randwyk et Serruys; 5e, Rey- phins et Beelaerts; Le Hon et G.-G Clif fort; 7* vari Crombrugglie et Dyckmeesler.-La séance est levée et ajournée au lendemain. EXTEBl E E H. FRANCE. Paris i5 septembre. M. le lieutenant-général baron Fagel, etp- voyé extraordinaire et ministre plénipoten tiaire de S. M. le Roi des Pays-Basa reçu de son gouvernement les lettres qui l'accrédi tent auprès de S. M. le roi des Français. M. le comte de Muliuen envoyé extraordi naire et ministre plénipotentiaire de S. M. le roi de Wurtemberg vient aussi d'être de nou veau accrédité auprès du roi des Français. - On écrit de Rome, 19 août - Le drapeau tricolore a été attaché trois nuits consécutives la statue de Pasquino la police pontificale s'est empressée de le faire arracher; pour piévenir même les nouvelles apparitions des trois couleurs, l'autorité militaire a dû pla cer une sentinelle près de cette statue. - Un grand nombre de réfugies espagnols piémoniais et portugais viennent de se rendre sur les frontières de la Catalogne et de la Na varre. Mioa, qui a traverse Paris sans vouloir communiquer avec personne a gagné aussi l'Espagne. - M. deTalleyrand n'est point parti, comme on le disait; oii annonce qu'il ne pat lira que vers le 25 de ce mois, et qu'il se rendra direc tement Brighlou ou se trouve en ce momeut le roi Guillaume. - On nous assure que le ministre de la guerre a le projet de doter les régirueus d'une institu tion qui nous paraît féconde en heureux lésul- tais. Il s'agirait de diviser en deux degrés d in struction les écoles qui existent deja dans les corps: celles du premier degré resteraient con sacrées l'insti uction primaire et continuera.e< t de donner au soldat les connaissances nécessai res pour pouvoir devenir sous-oflicier; celles du second degré embrasseraient toutes les étude» véritablement utiles l'officier d'inluuterie et du cavalerie. Ces dernières écoles, ouvertes aux sous-olliciers leur permettraient d'aspirer aux grades les plus élevés. - S. A. R. Ml,e d'Orléaus a fait don d'un drapeau tricolore aux députa lions des gardes nationales de Cleimont, de Riom et de Sainl- Pourçain. - Les fusils nécessaires jrour achever l'armé nien t de la g irde nationale de Lyon ont été ex pédiés de Strasbourg par le roulage accéléré. On croyait Lyon que le duc d'Orléans ac compagné du général La Eayette, arriverait dans celte ville le i5. Rieu n'annonce que ce voyage soit aussi prochain. - M. Barière, ancien membre de rassemblée

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 3