2 les intentions royales sont dénaturées, les au torités sans force la liberté opprimée. Conformément aux ordres du Roi, nous vê tions apporter cet état de choses qui ruine votre cité et éloigne de plus en pluspour cette résidence royale, la possibilité d'être le séjour du monarque et de l'héritier du trône •le seul remède véi noble et -efficacele rétablis sement de l'ordre légal. Les légions nationales vont entrer dans vos murs au nom des lois et Ja demande des meil leurs citoyenspour les soulager tous d'un Service pénible et leur prêter aide et protection. Ces officiers ces soldats, unis sous le. dra peau de l'honneur et de la patrie, sont vos con citoyensvos amis vos frères, lis ne vous ap portent point de réaction ni de vengeance jriais l'ordre et le repos. Un généreux oubli s'étendra sur les fautes et les démarches irré— gulièresque les circonstances ont produites. Les auteurs principaux d'actes Crop crimi- «els pour espérer d'échapper la sévérité des lois, des étrangers qui abusant de l'hospitalité, sont venus organiser parmi vous le désordre seront seuls et justement frappés leur cause n'a rim de commun avec la vôtre. Eu conséquencenous avoirs ordonné et ordonnons ce qui suiteu veilu des pouvoirs nous confiés. - Art. i. Les troupes nationales rentreront dans Bruxelles. Art. 2. Tout obstacle leur marche sera en levé par les soins de l'autorité municipale, de la garde urbaine de la commission de sû reté et de tous les bons habitans. Art. 3. Les postes de la garde urbaine se ront successivement remis aux troupes natio nales. Nous statuerons ultérieurement sur le mode de service de ladite garde. Art. 4- Les individus armés étrangers la villese retireront sans armes dans leurs foyers. Toute troupe armée appartenante d'autres -communes qui se rendrait Bruxellessera invitée se retirer et au besoin dissipée par la force publique. Art. 5. Les couleurs adoptées comme mar ques distinctives par une partie de la garde ur baine seront déposées. Nous nous réservons de déterminer les si gnes de ralliement qu'elle sera autorisée porter. Art. 6. L'administration municipale le co mité de sûreté le conseil et les chefs de la garde urbaineveilleront l'exécution des dispositions qui précèdent en ce qui les con cerne ainsi qu'au maintien de l'ordre jusqu'à ce que les troupes aient effectué leur entrée. Art. 7. Les membres de ces corps sont dé clarés personnellement responsablesdater de la notification des présentes, de toute ré sistance qui pourrait être apportée la force publique comme aussi de l'emploi illégal des deniers publics ou municipaux armes et munitions. Art. 8. La garnison sera le plutôt possible casernée ou campée de manière ne point être charge aux habitans elle observera la plus exacte discipline. Toute résistance sera repoussée par la foi ce des armes,, et les individus coupables de cette résistance qui tomberont entre les mains de la force publique seroul remis au juge compé tent pour être poursuivis criminellement. Fait notre quartier-général d'Anvers le 21 septembre r83o. Frédéric prince des Pays-Bas. S. A. R. le prince Frédéric s'est dirigé avec son éiat-major d'Anvers sur Malines. - Le prince de Salm-Salmau service du roi des L'ays-Bas est arrivé Cologne où il a eu immédiatement une eulrevue avec le gou verneur prussien. - Une lettre particulière de. La Haye insé rée dans la Gazette Universelle d'^Jugs- boutgcontient le paragraphe suivant a Dans les circonstances actuellesle ministère doit subir des changemens il est probable que MM. La Cosle et van'Gobbelschroy en sorti ront sous peu. On pcbse que M. van Doom, gouverneur de la Flandre, qui s'est distingué pendant la crise pourrait bien obtenir le por tefeuille de l'intérieur. - A Diesde il a été publié le i3 que le roi avait nommé co-régttit le prince Fiédéric- Anguste. - Nous n'avons reçu aucune nouvelle de Bruxelles ni* par les jonrnaux tii par notre correspondance ordinaire. Des inalveillans pourraient profiter de cette absence de nouvel les sûres, pour eu répandre d'alarmantes pour nos familles,- nou6 croyons devoir conseiller nos concitoyens de se tenir en garde contre un moyeu bien connu de terreur. Nous avons dû nous-mêmes, la vérité, recueillir les bruits qui circulent mais nous les donnons aussi comme des simples bruits auxquels leur confirmation peut seule donner quelque im portance. Quand la proclamation du prince Frédéric a été connue et qu'on a appris que des troupes se disposaient entrer dans la villetous les habitans se sont préparés faire la plus vigou reuse résistance de larges fossés ont été creu sés aux portes de la villeles rues ont été dé pavées et baricadées et en un clin d'oeil toute la population de Bruxellessans distinction de rang et d'âge se trouvait sous les armes. Des drapeaux noirs ont été arborés sur les édifices publics et sur plusieurs maisons particuliè res. On s'embrassait dans les rues, et l'on jurait de s'ensèvelir sous les ruiticsde la ville plutôt que de se soumettre. Vers le soirla nouvelle s'étant répandue que des dragons se présen taient aux portes de la ville, le tocsin a sonné toute la nuit. Les tours et les hauteurs sont oc cupées par des bourgeois qui examinent la mar che de l'armée. Un corps de Liégeois est sorti de la ville et s'est avancé ait devant des dra gons jusqu'à Schaerbeke. Le commmandani jeune homme d'une famille distinguée de Liège et connu Bruxelles sous la désignation de bonnet rougene pouvant plus ralentir sou ardeur s'élança seul sur un escadron de dra gons dont il tua le chef et plusieurs soldats n'ayant pu être rejoint temps par les volon- taiiesqui le suivaient, il fut cerné de toutes parts et haché sous les yeux de ses camarades. Uu combat opiniâtre s'e.nsuivit les Liégeois se défendirent courageusementet, après avoir gardé le terrain ils sont rentrés dans la ville. Hier, dans la matinée trois cents Bruxel lois sont sortis par la porte de Flandre et oui fuit rebrousser chemin huit cents hommes qui se présentaient aux portes de la ville. Depuis avant-hier des volontaires étaient partis pour Ath et Monsafin de soulever le pays et ramener 30,000 Borains et Campa gnards. Deux cents hommes qui avaient été cernés par les dragons dans un village sur la roule de Louvain ont été dégagés par 3oo Louvanis- tes et ramenés en triomphe Bruxelles. Le service des messageries eulre notre ville et Bruxelles est beaucoup ralenti. Ce n'etl plus qu'aux dames et aux enfans qu'on permet de sortir de cette dernière ville. P. S. La malle-poste de Bruxelles n'est pas encore arrivéeau moment où nous mettons sous presse. Nous sommes aussi'sans nouvelles de Mons de Liège et de Namur. - Ije Journal de Gand dit avoir reçu des nouvelles de Bruxelles. D'après luila bour geoisie est maîtresse du haut de la ville et fait feu sur la canaille tous ses efforts tendent faciliter l'entrée des troupes. On s'attend d'un moment l'autre voir entrer les phalanges nationales. L'action entre les Liégeois et les troupes du R.oi a eu lieu piès d'un bois sur la route de Louvain. Les Liégeois se sont enfuis vers Bruxel les. Ou ne Voit ça et là que de petits rassem- Menions de la populace armée. Plusieurs des révoltés ont été tués et d au tres fait prisonniers par les troupes nationales, L'armée est animée du plus grand enthou siasme elle est impatiente d'aller délivrer la brave bourgeoisie de Bruxelles du joug (je quelques brigands. Les 11 oupes cm eu dans la journée du un engagement daus la plaine de Mont-Plaisir; plus de 75 bourgeois sont morts. On a fait vingt prisonniers. Un seul soldat est blessé. La populace armée s'est retirée Bruxelles, où elle bivouaque maintenant devant les portes.» - Il est extrêmement déplorable que ies états- généraux n'aient pas agi jusqu'ici avec plus de célérité. Que de maux une décision fran che et prompte n'aurait-elle pas épargnés déjà aux deux parties du royaume et surtout au M idi - Un bataillon d'infanterie et un escadron ce cavalerie, stationnés Alost,ont quitté hier malin ceite villese dirigeant vers Bruxelles. - M. de Potier est arrivé Lille lundi soir, qu'il est venu rejoindre sa mèrequi était arrivée en cette ville quelques jours avant lui. Mons20 septembre. Le lieutenant-géncral Howen a pris le com mandement supérieur. On s'attendait voir dé clarer la place en état de siège. Hier le peu ple s'étant emparé d'un poste de gardes bour geoises et l'ayaui désarmé, se transporta la porte de Nimi. L'officier du poste refusa Je se retirer la troupe fut assaillie; entretemps sur vint le général Howen avec 200 hommes. Des groupes nombreux furent attaqués par la trou pe et dispersés. Ou porte le nombre des morts 20; il y a beaucoup de blessés. La ville est tranquille mais on dit que ce déploiement de force est loin d'avoir comprimé les Montois. Liège ,2/ septembre. Extrait du Politique. Les amis, les concitoyens du malheureux Wibrin se soul réunis aujourd'hui pour lui rendre les derniers devoirs et peur lui donner dans celte funèbre cérémonie les marques du dooloureux intérêt, que le coup qui l'a frappé a excité dans tous les cœurs. Une compagnie de chaque légion accompagnait le cercueil poilé par des membres de la garde communa le dont Wibrin faisait partie et sur lequel 011 avait placé uue couronne de chêne avec les armes de la victime. Frappé d'un plomb morrelil a déjà paye sa dette la patrie. Mais nous conserverons son souvenir pour marcheer d'un pas pins ferme encore dans la roule où nous sommes engagés. Reculer n'est plus possible. Que ceux qui pourraient y songer uu instant se disent que devant eux est la liberté avec tous ses bien- fuils est deniièee la tyrannie avec toutes ses vengeances. aux p.ÉnACTEURS nu Catholique. J'apprends que des habitans de votre ville signent des pétitions pour maintenir iutactenotre réunion au Nord du royaume. Ces messieurs prétendent que la séparation causerait notre ruine totale et serait coutiaire aux intérêts de l'agriculture qui est l'âuie et la base première du bonheur de la population. Cet énoncé sem blerait être vrais'il ne devenait vicieux dans son application. Examinons donc jusqu'à quel point ces assertions méritent confiauce. La Hol lande sans productions, presque sans manufac tures, ue possède qu'un commerce d'eutrepo'i

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2