Annonces. 165. VERKOOPING VAN VRUGTEN je commission et de contrebande; pour elle les e„naves et les barrières sont la mort. La Bel gique au contraire riche en productions ;,.jricoles en industrie de toute espece, languit anéantie par les importations l'avidité et l'é- goïsme de sa rivale. Notre agriculture, inti mement liée nos distilleries et lu fabrication Je nos toiles de lin un intérêt majeur ce qlie la main d'œuvre soit en harmonie avec les impôts et le pi ix des denrées et cependant tout marche en sens inverse: la journée de l'ouvrier est diminuée et les denrées sont augmentées. La •iOpulaliou de la campagne ne trouve plus s'occuper des toiles de lin; qui doit- on ce dé sastre? A nolie réunion un peuple commis sionnaire, immensément endetté et jouissant presqu'à lut seul d'uu reste de commet ce que l'Angleterre a bien voulu nous laisser. Voilà la pl.iie véritable du malaise général qui travaille la Belgique. On nous objectera peut-être qu'é tant divorcés avec le Nord nous serons privés Je l'exportation de nos grains, quand ils se— sont en trop grande abondance? Mais en tout temps et sous tous les gouvernemcDsprécédrns, la Belgique eu a eu la libre sortie. Ses grains sont et seront toujours préférés ceux du N'ord et même ceux des potdres comme étant d'une qualité bien supérieure. Et si cette libre sortie quelquefois été limitée, cela a été pour éviter au peuple la cherté et la famine aux quelles le haut commerce comme chacun sait, l'avait exposé en 1817. Est-ce pour maintenir l'abolition de la loi du 8 février 1766 qui défendait la sortie de no- trelin non peigné, que des négociais sigm nt des adresses S. M. mais quelques-uns de ces messieurs en font eux-mêmes le commerce et transportent ainsi la fabrication de nos toiles en Angleterre eten France. Celle exportation aug mente tellement le prix du lin que la popula tion de la campagne nepeut guère pluss'cu pro curer pour le travailler. C'est donc pour soutenir notre agriculture .qu'on demande rester uni la Hollaude? Mais voyons d'aboal quelle est la situation de l'a griculture depuis notre réunion aux proviuces septentrionales. On importe aujourd'hui les grains du Nord peut-être aux premiers jours en recevrons-nous d'Odessa. On en fabrique du genièvre, dont une grande partie se consom me dans le Midi du royaume et nos terres manquent d'engrais. Mais qu'on ne se fasse pas illusion la majeure partie de la nationpar une expérience de i5ans, possède aujourd'hui de vraiçs lumières sur ses intérêts et saura les défendre. Si donc la séparation tant désirée a lieu notre agriculture, loin d'en souffrir ne peut, nu contraire, qu'y gagner et en voici un exemple: - avant notre réunion, on avait dans nos provinces seules plus de i5o distilleries Beyuzcel Peleghem en comptaient 35; peine aujourd'hui eu existc-t-ileiicore 4, qui languis sent paralysées par la réunion. Ces a5 distille ries elles seules, engraissaient continuellement 1,300 bestiaux, renouvelés trois fois dans l'an née. 15,ooo voilures d'engrais et 3g,ooo barri- riques d'ut ine, provenant de ces distilleries, servaient engraisser annuellement 3oooarpens de terre. 11 en était ainsi des autres cantons des provinces des deux Flandres du Brabanl me nte et surtout de la ville de Diest. Un tiers de Ces bestiauxainsi qu'un tiers du genièvre étoieot vendus l'étranger, et la seule pro vince de la Flandre faisaitau moyen de ses distilleries, centrer plus de 3 millions par au. Les marchés de Courlrai d'Espières et les bureaux des douanes sont là pour attester cc lue je viens de dire. Un distillateur campagnard. E X T ÊHÎ ELU. FRANCE. Paris ,22 septembre. On lit daus le Messager des Chambres - f. 3 Uue lettre particulière écrite de Metz, le 17 septembre et que nous avons sous les yeux mande que 25,000 Prussiens doivent prendre position sur la Sarre depuis Sarrebruck jus qu'à Sarrelouis. Nous donnons celle nouvelle d'une nature extraordinaire, sans garantir son authenticité en aucune façon. - Le dey d'Alger a écrit de Naples Alger pour demander une intervention favorable, l'effet de lui faire obtenir une pension alimen taire sans laquelle il ne saurait vivre. Celte singularité de la part d'un homme qui a eru- pot(é4o millions en or argent et iliamans, rappelle Alipacha de Janina, qui se revêtait quelquefois d'un costume de mendiantet se plaçait aux portes de sa résidence dans l'attitu de d'un supplianten -disant aux passaus - N'oubliez pas ce pauvre Ali. - On assure que le général Clausel, persuadé qu'an système trop doux ne convenait [tas pour gouverner un peuple encore barbare et peu sensible aux bienfaits de la civilisation a fait afficher dans les endroits les plus apparens d'Alger un ordre du jour daus lequel il pré vient les Arabes que si un soldai est assassiné il fera couper 20 têtes d'Arabes si c'est un of ficier il y aura 3o ennemis décapités et 5o si c'est un officier supérieur. C.-t ordre a été ré pandu dans la campagne pour que les Kabyles en' aient connaissance. Oa attend un bon résul tat d'uue pareille mesure. EXPÉDITION D'AFIÎIQUE. On vient de tecevoir lu lettre de deux chefs de tributs qui ont chassé les Turcs de Média, pe tite ville située au delà de l'Atlas quelques lieues de Bélida. Le général fait préparer une nouvelle recon naissance sur Bone et Orar». Nous organisons deux milles Maures des en virons d'Alger, qui nous seront d'une grande utilité pour surveiller les Kabalesel former uue ligne entre nous et l'ennemi. L'amiral Duperré- est venu faire ses adieux hier au général Clausel. Aujourd'hui la flotte, est sous voile, et demain l'année de terre sera abandonnée sa propre force. Nous reverrons la flotte avec le printemps. Dans tous les cas, 4 frégates et quelques briks doivent se tenir dans nos eaux. C'est tout ce qu'il uous en faut. ANGLETERRE. Londres21 septembre. I.e discous du Roi des Pays-Bas qu'on a reçu le i5, au malin D'à produit aucun effet sur la Bourse des elf'eis publics. Les fonds an glais remontent successivement. La confiance est tout fait rétablie, et l'on apprend qu'à la Banque au delà de soixante crédits pour le compte d'étrangersont été ouverts. - M. de Falk a eu le i5 après-midi, une longue conférence avec le comte d'Aberdeen, après le retour de celui-ci de Biighlon où il avait eu une audience du roi. - Le gouverneineui reçoit de fréquentes dé pêches de Sir Chattes Dagol La Haye. - Le prince de Trubetzkoi a été présenté S. M. par le comte d'Aberdecu le comte Ma- luschewiiz a eu pareillement une audience du roi. - Le duc de Brunsw'ck est arrivé le i5 Londres avec deux de ses aides de camp peu après son arrivée il s'est rendu Brigli- ton pour présenter ses respects S. M. - Une lettre particulière de Dresde dit que, par suite des troubles qui ont éclaté dans celle ville et Leipsig le roi de Saxe et sa famille se sont absentéset qu'on croit que le roi ab diquera en faveur du prince Frédéricqui embrassera le culte protestant. - On assure que le prince Esterhazy et le duc de Wellington ont reçu la visite de la du chesse d'Angoulême flux environs de Balh et l'on rapporte que cet entretien a Beaucoup changé les projets Je cette princesse. ESPAGNE. Madrid16 septembre.' (Correspondance particulière.! Le gouvernement dont la confiance égala l'ignorance, n'a pris encore aucun parti depuis li s évéïicmeus de Paris. 11 temporise par paicssn et par peur peut-être, car on coinmeLCe ci une qu'il s'alarme de l'avenir; il attend que h s grandes puissances aient reconnu Louis-Philip pe, pour prendre sou tour un parti Au irste, soyez bien côn vaincu qu'il faudra que le dai.gi r soit pressant pour qu'on accoide ici quelque chose la nécessité; ces gens-là ne seront jamais plus prévoyans que ne l'ont été Chai les A et ses ministres. Ce n'est pas pour de tels homrues que les exemples sont faits. Les deux seules feuilles que l'on permet dp publier Madrid se borneul a reproduire 1< s nouvelles données par la Gazette et la Quoti dienne toutefois après avoir subi pui niesiuiî de prudence une censure préalable. On y sema cependant quelques inventions apostoliques, destinées agir sur l'esprit servile de la niasse, et le bon peuple croit, sur la foi des feuilles qu'on lui laisse liie, que Charles X régne encore en France, que la garde royale a citasse les re belles et que 1< s chefs de la cabale du 3g juillet vont être exéeuiés sur la place de Grève. BEEST1ALËN LANDUOUWERS AI.LAAM ENUCTSRAAD, Op Brielen. Men laat welen dat op 3o septeraber i83o, te. beginneu ont g uren voormiddag opeubaai - lijk zullen verkogt wordeu, 1er bofstede iu gebruik bij Marie Dezeureweduwe vau sieur Francis Goudrongelegeu op Brielen, bij de plaa:s, het volgeude: De booinen staande op eeu bunder 10 roeden laud. Deaardappels op een bunder 4o roeden land. De bitterapen op 3o roeden 21 ellen land. En i,5oo bondels allerbeste paardhoij. Voorts twee paarden zeven iiielkkocijen5 veerseu, waar van 4 IWeejaaieche en eene dne- jaarsche, en drie driinklink-kalvers. Voorts al bel huisntad, al het landbouwers- ktiip-kern en baultallaam, twee wugetis waar van een met breede wielen eene karre eu verrier vooiwei peu te laug om uittedrukken. De gene gading liebben 0111 eenige der ge- melde voorwerptn te koopeu kuuneu huu teir gestelden dag eu uur 1er plaats lalfcn vinden, alwaar de vei kooping z.tl gebeuren met langen tijd van betaling nuis goede boigé le steileit eu de besprekeu seffens te voldoeu. Eilk zegge het voorts. RP.LGTJNG dïTKerk en l>ïs- sche Goederen der gemeehle van F'ovr- mezeele. Op Woensdag 2g september i83o ti n een tire tia middag iu bel Genteeule Huis van Voormezeele zul'er voortgevaren wordeu tut d'opeiibare verpachting der hier nagemeldo Goederen toebehooreude het bureel vau Wcl- dadigheid en de kerklabiiek der zeltde g<- ineeutcta weten Eerste Lot.— Veertien roeden 70 ellen tneeruch gelcgen in Passchcndacle bij d'herbefgbe den Sprict gcbruikt door Picter-Bencuictus Nolict. a. Lot. - Drie roeden 67 ellen en volgens kudas- ter3 roeden 71 ellen behtusden grond in Voornie- zeele, oost aan de calchiede Van IJperen ttacr a1 Etoigcbruikt door Joseph Cuvelier. 3. Lot. - 64 roeden 53 ellen en volgen* kadusler 64 roeden au ellen zaailand in gcmeld Vooriaczcdc

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 3