n m ïtia, JOURNAL D'YPRES. (P o(ttu|ue>»; iciauej e\~ <J^Côiat\at 1270.. XIVme année. par autorisation DE S. M. LE ROI 1x3" Enfin, le drapeau national, aux cou leurs brabançonnes flotte depuis jeudi3i> septembre vers 6 heures de relevée sur l t tour de S1-Martin!!! - Dans l'a près-tlîoce les autorités civiles et militaires s'étaient assem blées en comité délibérant. Des mesures de puis long-temps attendues avec la plus vive impatience y furentdéfinitivement, arrêtées. Par Suite de ces mesures les postes militaiics furent relevés immédiatement aprèspar la garde bourgeoise et par la garde urbaine ar mées. - Le drapeau tricolore patriotique fut arboié, aux salves d'acclamations de la mul titude par MM. les avocats Béke et van Ler- bergbe, et accompagnés des PAYS-RAS^. Samedi, 2 octobre P >- OUVERTjglîE DES PORTES DlfjiA VILLE.. Du 1 au 16 Octobrevfk fyt heure». "FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 1 au 16 Octobre, G/a heures. ÎNITHIEU R. PAYS-BAS. ypu es 2 octobre. (tfh Un gouvernement provisoire s'est de lait constitué Bruxelles. Un de ses pre miers actes a été de delier les militaires belges auxquels il s'adresse plus particulièrement dans sa proclamation de leur serment martial. Gel acte est capital. Il est hors de la missiou d'un simple Journal de se prononcer sur la légalité de celle haute émanation d'un pouvoir constituant. Le fait existe. Mous eu rendons compte nous en prenons acte pour l'histoire. Quant au droit... les évènemeiis en décideront. Les évèiiemens les contemporains eu sont les spectateurs: qu'ils les jugent.... La postérité seule décidera sans appel... Plaçons-nous, pour un momentla hauteur que comporte le sujet dont nous traitons. Quel est l'homme, le plus partial même qui oserait nier ques'il existe de ces actes que l'on a qualifiés de crimes de haute-trahison de lèse-majesté il n'y en ait pas non plus que le droit naturelque le droit public, chez les nations civilisées a si gnalés comme attentats de lèse-patrie, de lèse- humanité - Loin de nousde déduire, de là, des applications, des parallèles, tout au moins répréheiisibles et intempestifs Tout a été dit et reditmille et mille fois sur les infractions la charte sur les violations de la loi fondamentale.... Tout a été dit sur la ma nière dontla chute du soldat conquérant dont le sceptre de feret le despotisme mili taire pesèrent sur l'Europe effrayée ou vain cue le gouvernement des Pays- Bas fut érigé en royaumemi- partie en faitles 3/5 belge mi-partie hollandaise.... Nous venons de voir commentpendant que les chambres délibèrent La Haye on traite une des ré sidences royales ,1a capitale de la Belgique, Bruxellésenfin - BRUXELLES cité héroï que, dont le généreux dévouemeul el le noble patriotisme sont dignes d'admirationet nous rappellent, tout la fois, SagonleParga et Saragosse.... El tel est le sort dont on me nace nos bellesetjadisflorissantes pro vinces - De grandes fautes ont été commi ses. On vient d'en commettre de plus grandes, fie plus déplorables encore.... On a laissé la guerre civile s'organiser se développer - Ci«ricil'excès de l'injustice même semble avoir produit la justice.... Loin de chercher par tous les moyens possiblesmettre uu terme ce terrible fléauou paraît vouloir tout obtenir par la force brutale.... rien que par la force brutale. Qui sait, juste ciel! si aux horreurs des révolutionsdes réactions intestineson ne viendra pas ajouter encore toutes les calamités de l'invasion étran gère.... Il en est, peut-être, encore temps. Jusqu'icila Belgique n'a prononcé que le mot SEPARATION... Un plus formidable, uu irrévocable pourrait être prononcé.... et tout porte ctoire que ce MOT trouvera des échos relentissaris dans le cœur de tous les Belges !!!- Nous le répétonsparce que nous le désirons de toute l'ardeur de nos vœux parce que nous le désirons de toute l'étendue de notre patrio tisme nous le répétons: - peut-être, en est-il temps encore.... Qu'une fois enfin od ouvre, les yeux - que franchementloyalement on revienne la charte jurée - qu'on la rem plisse tout entièreavec les modifications rendues nécessaires - que les arméniens que les appels aux armes cessent - que l'effusion du sang l'incendie le carnage.... que toutes ces abominations cessent - que l'on s'enten de mais que l'on ne s'égorge point - alors, et alors seulementpeut-être, la Belgique, res taurée et satisfaite oubliera TOUT.... oui TOUT.... jusqu'aux 16 années puniques.... jusqu'aux flots du plus pur sang de ses ci toyens versés osons le dire) pour le main tien du système arbitraireinexécutablede la plus fausse-politique qui égarât jamais uu Monarque dans le labyrinthe d'un gouverne ment déplorable - Belges Hollandais gou- vernans gouvernés princes et nations 1 son gez au présent songez l'avenirL'inexora ble histoire vous jugera tous également.... que disons-nous vous êtes déjà jugés.... mais ce n'est point sans appel irrévocablement.... L'histoire aussi est généreuse est magnani me le repeutirqui est le redressement des torts: met un poids dans la ballance....- it peut tout eflacer.... De grands, de nobles cœurs sont toujouis susceptibles d'a vouer, de redresser leurs fautes Que l'on restituela Belgique tout ce dont on l'avait dépouillée - que la charte ne soit plus un vain molune déception; - que le nom belge cesse d'être un litre de méfiaocede réprobation - en un molque le nom belgesous l'égide des lois et de la justice brille de nouveau de tout son éclatclalors qu'un dernier qu'un impossible effort se lentefassesur l'autel de la respective Patrie... Belges!" Hollandais!!! vous nous avez eutcudus.,.. - X. Y. Z. d'uu officier et de deux sous-officiers de la garde civique. C'est la Société littéraire sur la Grand'-Place que le cortège se ren dit pour y prendre triomphalement, le dra peau belge déposé parmi celte société d'ho norables citoyens. - De suite, on s'empressa d'arborer la cocarde nationale et la maison de l'Editeur de ce Journal fût assaillie fier la foule, qui, l'envidemandait des insignes patriotiques façonnés en papier. - En même temps, s'opérait le licenciement annuel des mi liciens de ia garnison. Tous se rendaientavec enthousiasme dans leurs foyers, aux cris pro longés de - vive la liberté J vivent les Bel ges Grand nombre de militaires étaient dé corés de la cocarde brabançonne. - Le loscin futpour la population le signal que l'on al lait arborer le drapeau et, la cérémonie ache vée la grosse cloche el le carrillon se lit eut entendre: - l'air national yprois éhetrisa tous les cœurs belges el des salves répétées d'ap- plaudissemeus et de vivats saluèrent l'oriflam me tricolore. - Le soiril y eut illumination. On a remarqué, comme insolite, tout au moins, que plusieurs maisons semblaient vou loir ne point prendre pari la manifestation volontaire spontanée de l'alégresse publi que.... Au reste on avait déjà eu lieu d'ob server aux premières nouvelles des alaimts- tes sur les affaires de Bruxellescertains j«r- sonnages qui n'ontde belge que le nom se mettre assez ridiculementen évidence par des rapprochemens et des jubilations sinon peu généreuses et, peut-être hypocri tes au moins autant blâmables qu'intempes tives.... Mais c'est passé.... On a remarqué en core pendant l'illumination, un colporteur crianten assez mauvais français - y/ bon marché! Achetez MM. t achetez, du

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 1