IftOtAG&V pfc 1271. XIVme Année. EN VERTU LOI FONDAMENTALE. ercr. G Octobre iS3o. OUVERTURE ES PORTES DE LA VILLE. 1 au 16 Octobre, 5 1/2 lieure». FERMETURE DES PORTES DE LA VII.LE. Du 1 au 16 Octobre, h (J 1/2 heures. JOlMiL 9TOBES. cP ot^iiùiciaftcj ci- DT^obazi-aî. i INTERIEUR. PAYS-BAS. £}- Le capitaine de Buus de la garni son, Hollandais, prévenu de propos et mena ces incendianesa été confiné eu prison. - Nous nous empressons de rectifier quel ques faits relatifs l'arboration du drapeau national, le 3o septembre dernier. Nous avions été mal informés, ce qu'il paraît, sur des circonstances majeures. Voici la version que l'on nous communique :- Le drapeau trico lore a été porté et arboré, triomphalement, par M. Léopold Joye fourrier de la garde communale. Ce n'est pointnon plus la Société Littéraireproprement dite, que l'orr- flamme belge se trouvait en dépôt - c'est "I. Joye père qui l'avait confectionnéses frais et dépens que reposaitjusqu'au jour patriotique, le drapeau aux trois couleurs bra bançonnes. - Ce qui a pu d'autant plus faci lement nous induire en erreurc'est que le Cabinet Littéraire se lientchez M. Joye père 1 nierne Grand'-Place. - Cependantl'iuitiative de cette manifesta- tionnationa le peut être revendiquée par ['Edi teur àu Propagateur. C'est lui qui, le pre mier dès le 29 septembre avait fait disparaî tre les couleurs prohibées et mis en évidence les couleurs brabançonnes. C'est de chez lui que sortit le premier drapeau bicolore, dans i'après-dînée du même jour, 29 jet, depuis ce jour-là jusqu'à cette heureil a délivré sans aucune rétribution, au delà de 2,000 co cardes, au peuple, pour servir de signes de ralliement la cause sacrée de la Patrie. V,pour le surplus le n° m6g. - La crainte, l'anxiété ont régne pendant quelques nuits dans nos murs. Des malveil- bnsdes perturbateurs des incendiaires ont ctéarrêtés: ils sont entre les mains de la jus tice. Des Hollandais, sur-tout, ont proféré des vociférations de rage et de vengaance. Tous Vont quitter la ville. Un a dû s'assurer de plu sieurs d'entre eux saisis domicile dégui ses ou sous l'accoutrement de femme. Ou doit a b garde urbaine la capture du sergent- toajor Bosch l'artificier du balon d'artillerie Soi tenait garnison iciavant la dissolution ues troupes. Ce malheureux avait manifesté les l'bs horribles intentions - il ne s'agissait de de moins que de faire sauter les magasins poudre On le dit principal chef du com plot. - C'est dans ces circonstances dilli- ciles dans ces momeiis de troubles que, sur tout on a dû reconnaître combien est salutai re protectrice, cette garde communale élite de uos jeunes citoyens On doitégalement, de grands éloges la gai de bourgeoise corps respectable, où figuienl toutes les notabilités. Les pompiers se distinguentaussipar un zèle vigilant et infatigable. EnÇn grâces aux soins, la sollicitude léiinis des autorités du militaire Belge et de la bourgeoisie Y PU ES qui jusqu'à présentforme exception dans ces temps orageux mais nécessaires dotés, tout jamais, d'une mais incom parable - YPRES disons- nousa su con server la même attitude de câline, de .tranquil lité d'ordrede sécurité personnelle de sû reté publique et, osons l'ajouter, d'uu patrio tisme éclairé, autant que généreux - On nous annonce le départincognito pour le quartier-généraldu général-major George investi, comme on le sait du com mandement de notre forteresse. - commande ment si précaire de si courte durée et où pem-êtreM. le général George eut pu.... Mais n'anticipons pas sur les évéuemens, - Ou ajoute que le géuéral a ptis, très-prudemment, sans doute le déguisement l'ordre du jour et a fait retraite par la porte.... de derrière de la Châtellenie -On dit que dans l'après-dînée du t«, le sieur Louis-Hubert Ryckaseys de cette ville l'arrestation de malfaiteurs qui ras semblés, rue du Lombard vis vis du domi cile d'un richard très-connu s'étaientvio lemment emparénde la personne du caporal Germonpréde l'ex-iC* division qu'ils avaient terrasséet, dangeureusernentblessé et du sabre duquel ils voulaient se rendre maîtres. On ajoute que ces malfaiteurs étaient armés de crochets de fer etc.tous instru ment propres au vol et l'escalade - que le sieur Ryckaseys luttantcorps corps avec les baudils était parvenu dégager d'entre leurs mains, le caporal Germompré s'emparer du sabre, dont il blessa deux d'en tre eux etpar une lutte si inégale et si pro longée, de laquelle i! fai'lit devenir victime, a donner le temps, la force armée, d'aitiver sur les lieux, et de faire main-basse sur trois des malfaiteurs. Le reste est parvenu s'échap per. Les vêtemeus du sieur Ryckaseys auraient cté déchirés et, dons la lutte,il auraû perdu f l'argent qu'il avait sur lui. Enfin Tautdriié localeapplaudissant sa courageuse atirotl lui aurait accordé, ou lui accorderait, une giatification ou une indemnité. - Le bruit court de l'arrestatiou par me sure de sûreté publique dans les environs (le Gand des otlicie»s hollandais de la ci-devant 16e division, von der HardtTindal «t Réperkantp.- Ces MM. tic sont que liop con nus icioù ils ont fatigué ie Public., de leur solidaire énerguaiénisme de leur fatuité d'em- nunt et de leur fanfaronne jactance ou de 'avilie soif du monopole et du népotisme dont ils étaient dévorés - ces minesnaguère si fécondes, aujourd'hui taries, si long-temps exploitées on sait au bénéfice de qui par de là le Moerdyk. Loin de nous toute aniraosité toute haine toute vengeance personnelles Nous rapportons des faits - il faut que justice se fasse. Ct" Parmi tous les beaux et longs discours de nos députés dans les séances du 28 et du 29 septembre, sur les deux questions connues, seauces dont la Belgique conservera la mé moire, le discours le plusisensé, le plus laco nique notre avis et quilui seulrenver se de fond en combletoutes -les utopies brillantes des Luzac et des Geelhaudtst le suivant ,de M. Reyphins d'Ypres )••- Pen- - dant que nous discutons icil'ou décide chez nous pour nous et sans nous. Pour celle rai son je voterai pour les deux questions. (t$> Les députés bi uxelloismandataires «lu gouvernement provisoire, ont quitté, hier, apies-dînéenos murs. Ces MM. ont pris tous les renseigneniensont procédé tomes les investigationsbut de leur mission. On s'at tend de grands changemens. Les députés étaient accompagnés de MM. Berten et van sïckernos concitoyens. La mission des com missaires bruxellois aura il faut i'espérei d'heureux résultats pour Ypres. Parmi ces MM. se trouvuii M. P.-^4. Schavyeun tics ndjudans du couimundaul-géuéral des gardes bourgeoises - Le quartier-maître de la garnison de Me- nin, parlant avec femme elenfaus, a été arrêté avec la caisse de sou bataillon. - Nous apprenons que, dans l'assemblée de MM les délégués bruxellois du Gouverne ment provisoiie, et de MM les ollicieis belges de la garnison, teuue hier, 5, MM. Iesli< u'e- tiatis de Blochauseet de La Matck, et IP 'i- naracfjlieuleuunleu second, ont adhère latircu- de la i i t - Y près 6 octobre. gloire

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 1