f JOURNAL DYPRES, fondamentale ounJerture fermeture DES PORTES DE LA VILLE. Du 1 au 16 Octobre, 6 1/2 heures. oflfcl tJUO f ïjjilù i ciaitej eu c^Lofcatiaf. i n t e r 1 e u r. Au prochain n°. pjo 1272* XIVme AHNEE N VERTU SE LA LOI t tj Octobre, i8?)o. DES PORÎES DE LA VILLE. u 16 Octobrea 5 1 ji heures. Ifr INDÉPENDANCE DE LA BELGIQUE. Le Gouvernement provisoire de la Belgi que Comité central. (jonsidérant qu'il importe de fixer l'état kurde la Belgique arrête: - Art. r. - Les provinces de la Belgique, vio- emjnetii détachées de la Hollande, coustitue- toiil un Etat indépendant. - Le comité central s'occupera, au plus "*U d'nti projet de constitution. J. - Un congres national, où seront repré sentais les intérêts des provinces, sera convoqué. 8' a ni liera le projet de constitution belge, le fliujiiiicra en ce qu'il jugera convenable, et le rendra comme constitution définitive, exécu toire dans toute la Belgique. Bruxelles, 4 octobre i83o. - De Potier, a. RogierSylvain i^andcwcyercomte 'élix de Mérode. Par ordonnance: - Le secrétaire, Jf anderlindon. GOUVERNEMENT PROVISOIRE. Cj" Le comité central du gouvernement pro- tijOTe de la Belgique attendu que le gouver nement forme des commissionsLa Haye, composées entre autresde Belges ci-devant membres des états-généraux pour traiter des affaires de la Belgique Revu son arrêté du 4 octobre, t83o, sur indépendance de la Belgiqhe Déclare nuls et attentoires l'indépendance *tà la sûreté de l'état tous actes ou transactions lue des Belges ou tous autres non-munis des 'ouvoirs du gouvernement provisoire de la Bel- î'fuepourraient s'ingérer de passer ou con clure. Bruxelles, 5 octobre i83o. - Les mêmes.) ttî* Les ministres ont déclaré la chambre •les députés ei la France que la paix de l'Eu- rope ne serait point troublée. On sait que nous puions parler de la question belge, la seule difficulté réelle de notre situation. La Belgique mitraillée par son prince se Separe de la Hollande,- elle en acquiert le droit 511 prix de son sang. Que fera-t-on de ce ter- 'Uoire? Ici est la diliiculté. La France s'explique une manière nette; etledit: - Laissez la c'giqueel la Hollande le soin de décider tou- es seules ces débals. C'est une question de peu- lJ e peuple; personne n'a le droit de s'en mêler. On lui répond: - Le traité de 1815 a organisé un système de défense contre vos entreprises sur la frontière du Nord. L'Angleterre a le plus grand intérêt ce que la France n'occupe point Anvers; la Prusse nepeulsouffrir pour ses pro- viuces rhénanes que vous étendiez vos ailes de manière menacer ses flancs. A cela la France répond qu'elle ne peut souf frir en aucun cas, qu'en vertu de stipulations particulières où elle n'a pas été partie, ses fron tières soient occupées par les troupes des gran des puissances; que, quant aux précautions Êrises contre un système d'invasion dans la Belgique elles sout sans objets, puisque la France déclare hautement qu'elle renonce tout système de conquêtes, et qu'elle laisse les Belges libres de choisir la forme de gouverne ment qui leur convient. En effet c'est làce nous semble, la solution la plus raisonnable et la plus pacifique de ia diliiculté soulevée par l'émancipation belge. Qu'auraient dire l'An gleterre et la Prussesi une république indé pendante s'établissait sur la frontière nord, avec sa neutralité, comme la Suisse sur la frontière orientale. - Constitutionnel - Par arrêté du 4» Ie roi Guillaume établit, temporairement, un gouvernementAnvers. Il eu investit le prince d'Orange. Les ministres duc d'Ursel, van Gobbelschroy et de La Coste accompagneront le prince ainsi que sept con seillers d'étatdeux référendaires f adï classe et trois commis d'étattous Belges. Parmi ces MM., se trouvent M. L.-A. Reyphinscon seiller d'état, et M. C.Huugheréférendaire tous les deux Yprois. - Voir plus haut; les deux actes émanés du gouvernement provisoire.) - Les officiers d'artillerie et d'infanterie hol landais qui tenaient garnison ici, et qui s'é taient dirigés sur Bruges, y ont été arrêtés et constitués prisonniers. Parmi eux, sont le lieu- tenant-coloDel Abersou pet le major Lambert, de l'ex-i6e division. - L'avant-garde de la légion belge de Lon dres est arrivée le 5 Bruxelles, ce corps com prend a 3oo Belges, qui résidaient en Angle terre. Ainsi des Belges ODt abandonné Paris et Londres leurs professions et leurs établissemens pour voler au secours de leurs frères exemple sublime de patriotisme digne des beaux jours de la Grèce. - Des canonniers Belges, en garnison Phi- lippeville sont arrivés avec deux pièces d'ar tillerie le même jour Bruxelles. - Une souscription pour les blessés Belges vient de s'ouvrir Roueu et Lille. - Nous avons reçu aujourd'hui un numéro du Journal du Commerce d'Anvers. Jus qu'à présentaucun journal hollandais ne uous est encore parvenu. - Quatrième dragon. - Le colonel Croï a donné sa démission. Le major Merteus a été mis aux arrêts An vers. Le major Thiéry, les lieutenans Marnrffe Cassai, îrison, de Marnix sont envoyés Berg-op-Zoom. Ces messieurs étaient les pre miers signataires de la déclaration au prince Frédéric dool nousavons parlé dans notre Jour nal. - Belge. - Un trait de courage et de sang-froid qui mérite d'être connu est celui d'Edouard Le- noir, de Malines âgé seulement de 16 ans taille de 6 pieds et neveu du colonel de cava lerie Rodenbach. Ce jeune homme oui, àl'insu de ses parens, s'était rendu Bruxelles pour se battre s'est distingué dans les divers combats quionteulieuau Parc. Ils'esteouvert (iegloire, septembre en courant sûr l'ennemi au travers de ia mitraille et eu se jetant sur un ca non. Plusieurs de ses camarades, de 15 ans victimes de leur trop grande intrépidité furent tués ses côtés. - Le gouvernement provisoire vient de nom mer une commission de constitution. MM. vau Meenen, de Gerlacbe, Tielemans Devnux, de Brouckère, Fabry, Balliu, Zoudeet Tliom, la composent. - Le comité central considérant qu'il impor te de recueillir les renseignemens les plus aut hentiques, pour transmettre la postérité fa preuve des ravages inouis commis dans la ville de Bruxelles par les troupes hollandaises, sous le commandement du prince Frédéric des Pays- Bas; Arrête - t° Deux notaires et douze ci toyens notables de Bruxelles visiteront les lieux dévastés par l'ennemi, et y constateront les ac tes de violence exercés sur les personnes et les dommages causés aux propriétés publiques ou privées. - Suivent les noms. 3° Les propriétaires des maisons frappées par les boulets et les balles sont engagés eu Lis ser subsister les traces autant que faire se peuU Le comité de l'intérieur est chargé de l'ex écution du présent arrêté. - La forteresse de Cliarleroi après avoir été sommée de se rendre au bout de cinq jours,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 1