JOURNAL D'YPRES* ofitujuo j f[\u)iciaxï.ej eu c^Cotauat. JOURNAL D'YPRES. Mercr., la Octobre, iSv>. «tiVERTURE Indépendance nationaee!!'. j}o 1275. -r XlVme Aiîuée L'ABONNEMENT a ce Pour la ville et son arrondissement. •-•jS P-B. par trismestre, et 5 il. o0r toute la Belgique franc de port pour la poste. INSERTIONS. Prix 8 cents par ligne; et pour lou es celles en dessous de 7 lignes, se sajent 5o cents. y j C,~ SA V\"''a A:. DES PORTES DE LA VILLE. r. -. -.i, Dit r au 16 Octobre, 5 172 heures. 99 FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 1 au 16 Octobre, G 1/2 heures. INTERIEUR. BELGIQUE. Yprès, i3 octobre. Le gouvernement hollandais vient d'a- voir recours, dans la position critique où il se trouve réduit, par une conséquence néces saire de sou fatal entêtement, de sou aveugle ment inconcevable, des mesures de récon ciliation et de paix qui, au premier apetçu sembleraient autant intempectives que dérisoi res, si, avec toute la réflexion de l'impartialité, un ne faisaittout de suite la part des temps «des lieux.; si disons-nous, après tout ce que nous avons vu, jusqu'à cette heure, de la |art de ce gouvernement rien pouvait encore etoncer.... Nous n'insulterons point au mal- beur. Nous ne discuterons point des faits con nus, avérés empreints, tout la fois, de la notoriété et de la réprobation générales. Toute fois, il est de notre devoir de journalistes de prendre note des actes nouveaux qui émanent du gouvernement du roi Guillaume. - Ces ac tes, tous politiques, portent, comme nous l'a- tobs dit, plus haut, sur des objets, sur i résultats impossibles. Au moment mè ne où la cause hollandaise est perdue J lout jamais, dans la Belgique au moment fflème où le gouvernement provisoire proclame 'indépendance nationaleet exécutesans dis continuer, des actes virils, majeurs, décisifs - ta gouvernement, déclaré déchu, a recours toutes les ruses usées d'une politique mesquine ''vaincue; - il s'entoure des velléités d'un pouvoir dont, de fait cl de droit il se trouve dessaisi; - enfin, pour que rien n'y manque, ou établit une espèce de succursale, soi-disant belgeAnvers.... Là, le priuce d'Orange, lui a manqué son rôleun rôle qui eût pu dé tenir beau, grand, généreux -ieprince d'O rge, pour la deuxième fois, visite Anvers, comme il a visité Bruxelles; - il veut, toute force devenir un personnage, une autorité, Juaud, pour la Belgique, il a cessé, par tous tes droits ensemble, d'être l'un et l'autre...1 En dfelce n'est pointau moment d'une régéné- 'ation politique comme la nôtre, que l'on doit ^otr recours aux arlequinades surannées d'une ttiplomalie décrépite et hors le droit des nations, quoi bon élever, comme on ditautel contre llud?... A quoi bon?... Nous le demandons '"toute assurance. - Que l'ex-gouvernement comprenne, enfin, sa position; - qu'il sache y tésigner. Il en est, des chefs suprêmes comme des simples individus: - céder la né cessité, se résoudre subir les conséquences de ses actes eutin déposer tout ce vain ap pareil des gouvernemens usés, faibles, parce qu'ils étaient faux, hypocrites, arbitraires el le déposer devant les gouvernemens jeunes, mâles, vivaces, lorts «le toute l'énergie du bien, de tout ie vouloir de la sincérité, de la loyauté, el, de plus, des vœux et du concours universels: - voilà, selon nous, la seule tâche qui convienne encore au gouvernement dont nous parlons - Des plumes plus éloquentes que la nôtre ont discuté, ont démontré ont tesolu la question. La vérité, la justice a cela de propre, qu'elle se prouve «le toute son irré- sistibilité. Donc, nous n'entreprendrons point, iciune tâche surabondante, impossible - prouver le jour, en plein midi. Nous avons voulu dans ce peu Je lignes appeler, spécialement, l'attention de nos lec teurs, de la Patrie, sur les intempestives sur les dérisoires démarches du ci-devant gouver nement. Loin de nous, d'appeler la guerre civile el toutes ses atrocités Les Hollandais nous eu ont offert des échantillons.... dont on perdra, difficilement, la mémoire. Nous n'avons, nous n'aurons jamais qu'un but: - celui d'ou vrir enfiu, s'il est impossible, les yeux la maisou de Nassau aux conseillers qui l'en tourent;-de leur faire comprendre, eux tous ensemble que dans les circonstances actuel les, un seul parti reste encore prendre.... un seul et unique - opérer, virtuellement, la sé paration totale de la Belgique d'avec la Hollan de - el l'opérer aux jeux de l'Europe cons titutionnellesans qu'il y ait une seule goutte de sang belge versée, de nouveau, par ceux.... Mais nous nous arrêtons ici. - Les évèuemens s'enchaînent. Les évèuemens enfantent des évè- nemens. Le présent marche, gros de l'avenir.... Cet avenir pour nous, pour la Belgique, est, lout euiier dans la bonté dans la sainteté de la plus belle de la plus-juste cause qui fût ja mais.... Cet avenir.... Belges! braves, héioïques Belges!... il esttout entier, dans votre ardent patriotisme, dans votre attitude maguauime et forte dans ces vœux dans ces cris sacrés qui résonnent dans tous nos cœurs - X. Y. Z. - Du 7 au 8 octobre out été déposés, dans la pri>ou des Petits-Carmes, Bruxellee, A.-H. van Heuven, van -laerling, premier lieutenant, iOme division quartier-maître, C.-J.-H. van Engels, deuxième hculeuaLt 16e division, S.-H. Orobio de Castro d'Amsterdam, G. van Le- lieveld van Cingels, (v"e division J. Ryswyk, it)"" divu, N.-G. Vinckhuyzeni6m« div". - Nous apprenonsque la commune de \Vyt- schaele Flandre occidentale vient de sous crire, pour une somme de 534 francs, a cen times, en faveur des victimes des mémorables journées de septembre. Cette souscription pa triotique y a eu lieu, sur l'initiative prise par M. J.-B. Tertzweilofficier de la garde urbaine d'Yprès secrétaire de Wytscbaete, etc., qui, dans celte œuvre éminemment civique, a été puissamment secondé par le zèle iufaligable de M. L. Joyesous-ofiieier de la même garde bourgeoise le même qui arbora le drapeau tricolore, sur le beffroi, Ypres, et fut en es corte, Nieuport, avec les troupes hollandaises licenciées. On aime citer des,actes d'un semblable patriotisme, d'autant plus beau, que, dans ces circonstances, il est tout volontaire et tout désintéressé. - La ville dé Warnêton n'est pas restée eu arrière, au milieu de l'élan général. Le drapeau brabançon flotte, depuis le 37 ssptembre, sur l'hôtel de ville et le clocher île l'église, où il .1 été arboré, en dépit de D. le bourgmestre, aux acclamations d'une foule nombreuse. Dimanche dernierdes habitaos de toutes les conditions su portaient en masse par les ruesau son des cloches, la musique en tête, et aux cris mille fois répétés de vivent les Belges Le soirta ville a été spontanément illuminée. Une somme de 5oo francs de la charpie et du linge vont être incessamment expédiés pour notre héroïque capitale. Ou vient aussi déformer une gai de bourgeoise. M. A. Godschalck, juge de paix, dont les sentimeus patriotiques sont connus a été nommé commandant presque l'unanimité. - Nos honorables concitoyens, dont nous avions annoncé.le départ pour Anvers, et qui, comme simples particuliers, n'avaient pu refu ser de répoudre un appel de confiance sont aujourd'hui to>de retour dans notre ville. Nouscroyoossavoirde bonne part, que dan» l'entrevue qu'ils ont eue avec le prince d'Oran ge, ces messieurs ont cru devoir insister parti culièrement sur la nécessité d'une évacuation prompte et entière du territoire belge par les troupes hollandaises; ils ont en outre fait con naître au prince que, s'il voulait que sa voix fût entendue du peuple, il devait s'en réféier au gouvernement provisoire que la Belgique en tière s'est empressée de reconnaître et qui sera immédiatement remplacé par le congres

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 1