Annonces.
rostre d'étatle duc d'Ursel. - Donné An
vers le 7 octobre 83o.
Signé Guillaume prince d'Orange.
Parson altesse royale:- Signé ieduç d'rsel.
- On assure que S. A. R. îe prince d'Orange
vient d'adjôindre aux honorables membres de
la commission d'état, nommé par arrêté d'hier,
plusieurs autres personnes d'un patriotisme
éprouvé. On dit aussi qu'une personne distin
guée du Luxembourg en fait partie, et que la
plupart des membres de celte commission sont
déjà Anvers.
MM. les officiers de la garde urbaine ont été
reçus hier par S. A. R. le prince d'Orange qui
les a accueillis avec uue cordiale affabilité.
[Journal d'Envers.)
M. Ch. de Brouckère, nommé membre de la
commission instituée par arrêté de S. A. R. le
prince d'Orange, est arrivé hier soir en cette
ville.
Unedéputation de Gand est arrivée ce matin
ici.
Le prince Frédéric, arrivée le 8, La Haye,
sera demain de retour Anvers.
Un arrêté royal du 8 de ce mois, stipule que
laprochaine session ordinaire des états-généraux,
conformément aux articles 97 et 98 de la loi
fondamentale, aura lieu La Haye.
M. le général-major George est arrivé
Anvers. C'est cet officier-générel qui avait été
chargé de la défense d'Ypres.
E X T E 11 I E l II.
FRANCE.
Paris 10 octobre.
Nous croyons très-bien savoir que la re
connaissance de la Piusse est notifiée de la ma
nière la plus jHtsilive et la plus franche. Mon
seulement la Prusse proclame son adhésion au
principe de non intervention quantàce qui con
cerne la France mars elle donne même l'assu
rance qu'elle ne se mêlera point des affaires de
la Belgique. Ainsi sont démentis les biuits qui
avaient couru sur les dispositions prétendues
hostiles de la Prussie.
Le comte Nesselrode en quittant Berlin
comptait arriver Saint-Pétersbourg du 20 au
31 septembre. La reconnaissance de la Bussie
a dû être expédiée immédiatement après l'arri
vée de ce diplomatede manière qu'on peut
s'attendre la recevoir Paris d'un moment
l'autre. Il est évident aujourd'hui que les
grandes puissances sentent leur position et
comprennent l'intérêt qu'elles ont au maintien
de la paix en Europe.
Nous croyons pourvoir assurer encore que
l'Angleterre s'est écartée tout fait, dans
celte circonstancede la politique qui l'a di
rigea si malheureusement lors de notre pre
mière révolution. Non seulement elle s'est em
pressée de reconnaître aussitôt après son avè
nement, le roi Louis-Philippe mais elle a em
ployé son influence pousser dans la même
voie les autres cabinets. - National.
- Le Courrier français contient, relative
ment l'existence et la légitimité du droit
d'intervention les considérations suivantes -
Qu'il lésulte des traités Vienne et de l'acte
général du congrès un droit d'intervention, c'est
.ce qu'à la rigueur on peut admettre; mais ce
droit tu s'applique qu'au cas où l'une des puis-
sauces européennes poussée par des vues am
bitieuses tenterait de déranger l'ordre établi
par ces actes.
Ce serait donner au droit d'intervention une
extension qu'il ne peut avoir,que de prétendre
l'appliquer aux démêlés qui surviennent entre
une nation et son gouvernement. Comment in-
terviendrez-vous Sera-ce de propre mouve
ment, et parce que vousaurez jugé que votre sû
reté est compromise par les troubles qui régnent
côté de vous? Dans ce cas procédez fran
chement déclarez formellement la guerre au
pays qui Vous inquièteet comprenez dans
celle déclaration le souverain aussi bien que
la nation. Mais qui vous dit alors que vos dé
monstrations hostiles ue sembleront point de
nature alarmer un autre état voisin sur son
existence? 11 sera autorisé tourner contre
vous le droit que vous vous serez arrogé, et
se joindre au pays coutre lequel vous voudrez
diriger vos attaques.
Interviendrez-vous sur la demande du gou
vernement pour subjuger la nation? Vous agi
riez sans doute alors d'après vos ccnvenauces
ou vos intérêts. Par cela même vous autorise
riez des convenances ou des intérêts contraires
intervenir en faveur de la nation contre son
gouvernement.
Sous quelque aspect que l'on envisage la
question d'intervention elle n'offre dans ses
résultats que de grandes calamités. Elle met
trait en présence<ieux princes qui se partagent
aujourd'hui le monde civilisé, et dont l'un
vient de dominer la mesure de sa force et de sa
modération.
Paiis et Bruxelles ont prouvé que ce n'est
point sur les armées que les priuces doivent
s'appuyer -. c'est sur l'autour des peuples «t sur
les intérêts reels des pays qu'ils gouvernent
qu'ils reconnaissent Cette vérité qu'ils se hâ-
teiu de la mettre en pratique, et qu'ils ne clier-
cheu; point élabliruDe lutte où ils se trouve
raient séparés de leurs peuples.
Croyons qu'il n'y aura point d'intervention
dans les affaires de la Belgique. Les Belges dé
cideront seuls la forme de leut existence poli
tique. Le langage de la persuasion pourra eue
écouté chez eux il faut qu'il se fasse entendre:
c'est là la seule intervention possible.
ANGLETERRE.
Londresg octobre.
The Courier ditrelativement aux plaintes
faites par quelques Anglais Bruxelles, au su
jet des mauvais trailemeus qu'ils ont éprouvés
de la part des militaires hollandaisdans les
journées de septembre -
Un ministère anglais ne peut pas avec jus
tice intervenir pour punir les Hollandais d'ac
tes de violences commis dans de pareilles cir
constances contre des sujets brit ioniques qui
avaient mieux aimé résider sous l'autoitté hol
landaise que sous celle de leur pays; il ne
pourrait intervenir davantage pour punir les
Belges d'avoir fait la guerre leurs propres
gouvernails. Si l'interveulion était jugée né
cessaire et ici nous répétons qu'il n a^encore
rien transpiré qui pût justifier l'idée qu'elle
doit avoir lieu ce serait par suite de consi
dérations plus générales et plus importantes
que celles que quelques personnes supposent
avoir une influence sur les sentimens et les dé
cisions du cabinet anglais.
Le bruit a couru dans' le quartier de West
minster que le roi des Pays-Bas a fait notre
gouvernement la demande formelle d'interve
nir dans le dilïérend entre la Hollande et la Bel
gique. Nous pouvons assurer positivement
qu'une pareille demande ni insinuation n'a été
faite.
- IjS Courtier d'aujourd'hui blâme forle-
meut la rénoniittalion de M. van Maanen il
la trouve ni juste ni prudente et pat le de ce
ministre Comme d'un homme d'état fort faible
et tout fait incapable de tenir convenable
ment le portefeuille de la justice; il pense que
la réapparition de M. van Maanen poutra faùe
beaucoup de mal et pas le moindre bien.
- Les fonds se sont relevés par suite des
nouvelles de Paris; les cOns. 87 1/8 et les
cous, a tenue 87.
ALLEMAGNE.
Brunswick2g septembre.
Nous avons appris,* la satisfaction générale,
qu'en conséquence de la manière dont il a été
reçu par le roi d'Angleterre, notre ex-duc a re
nonce au gouvernement de notre pays. Il est
probable que le duc Guillaume, qui est généra
lement aimé, sera proclamé demain sa place.
Le prince Guillaume vient de faire une pro
clamation, annonçant que, pour le moment, il a
pus le gouvernement du duché.
Francfort, 3 octobre.
Quelques personnes s'étonnent qu'au milieu
de la fermentation qui régne daus plusieurs vil
les d'Allemagnela diète germanique ne tienne
point de séances.
Ou nous mande de Hanau, 2 octobre:-« On
apprendia avec plaisir que les villages de notre
province rentrent peu peu dans l'ordreet
que la confiance et la tranquillité se rétablissent.
Des gaides communales se forment successive
ment pour protéger les personnes et les pro
priétés.
l63. COMMUNE DÉ WARNÉTON PLOUGSTEERT.
A l'endroit nommé Hameauun quart
de lieue de JFulvtrghem. - A la maison
mortuaire de Jacques-François Leyuaert.
Tous les effets de Ménage, consistant en
chaises, tablesbancs coffrearmoiregarde-
robe, pelles feu, pincelte, chenet, crémail
lère, trépiedsassiettes et plats de faïence, pol-
lerie de terreassiettes et theére d'étain pots
de fer, deux chaudrons blanc, grand noir
chaudron, marmites, bouilloire cassetole
baratte, cuvelles la crème et autres, seaux
maillet, hache, serpes, louchets ltauwes
fourchesbrouettespendule avec sa caisse
gros et menus bois brûler, une vache lait
et gras cochon, blé et fèves en grain et gerbes,
uue quantité de foin et fourrage, literies ha-
billemens et linges d'homme, enfin généralement
tous les autres objets mobilaires délaissés par
ledit Leynaerlet trouvés sa mortuaire.
A FENDRE.
Le jeudi 21 ,pctobre i83o, commencer
neuf heures du" matin il sera procédé ladite
vente sous les conditions favorables avec te-me
de paiement pour les marchés au dessus 2 flotins
36 cents, moyeDnant caution solvable et ceux
au dessous doivent être payé comptant.
Maître THEETEN, Notaire Neuve-Église,
est chargé de celte vente et de la recette.
Qu'on se le dise, i
Ypres. Imprimerie de R. GAMBART-MORTIERLibraire, aur la Grande-Place, vis vis l'hôtel de ville.