j i 9 s| >1 bel werk laeten staen, daer door zyn saemen- rottingen ontstaen, die er zeer dreygend uyt zagenen op den middag is hel tôt daedelyk- lieden overgegaeu. Eene meuigle volks béeft zig buyten de Dampoorte begéevenen de herberge gezeyd Noorwege die caen meende toi graen-maga- zyn te dienengeplunderd eenen wagen met graen gelaeden is aengeliouden geworden en den voermao gedwoogeu zyu graen nae-de Halle alhier te voeren, alwaer de menigte deze graen-zakken onder elkanderen "verdeeld bebben. Onderlusschen liad eenen hoop volks zig nae Tiet huys van den heér van Rollegbem zoon baes-Lakker in de wollestraetbegée ven en naer hel zelve geplundérd te hebben is bet volk van daer nae hel bel huys van den beeer van -flolleghem vaderkoopman in graencn, geloopen, 'twelk zy insgelyks ver woest bebben geduereude deze pluudering Jpoogde de burgerwagt bel volk te doen uyteen gaenen losle eenige fuzykscbolen, waer door er eenige gedood en verscheyde gekwetst zyn. Maer welhaest wierderi zy zelve door het volk aengevallenenonlwapenu. Nièt alleen het hnys van den heer van Rollegbemmaer ook twee dcr aenpaelende fauyzen waer de bor- gerwagt zig in vertrokken had zyn verwoest geworden. De plunderingen zyn den geheelen nagt blyven voortdueren onder andere zyn •de huyze'n van de heeren Liebaert, Hermans- Lirbaertvan Damme, de Meulemeester D'hauwenz.verwoest g> wordeu. Dezen uchtend schynt ailes rustig te zyn ofschoon de plunderaers nog bedreygingen lae'eu boo- ren namenllyk tegen die heeren die zy mee- nen in deze plunderingen of zelfs in die van den U.r Sandelki op bel volk gevuerd te bebben. Coder msschen worden groote voorzorgen ge- noinen, slerke compagnien borgers palrouil- Icéren langs aile kanten van destad; reeds is «eu groot getal verdagte persoonen aengebou- den en in beglenis gesteld. Gisteren uchtend heéft de provinciaele com- tnissic het volgende besluyl doen afkondigen en àenplakken: - De pi ovinciaele commissarissen van West- Vlaenderen Overwéegende dat sedert eenige marktdagen den pfys der graenen merkelyk is vermeerderd En.willende daer ontrent eenige ruaetregelen née- mtn flesluyten: - i° Den Jopkoop van terwe - en - rogge graenen vrurd by deze tôt naeder order vcrboden. 2° De beeren gedeputeerde staeten zullen de noodige maetregelen nécmen omde markten van £?rugge te doen approvisiqnnéeren. 5° Het tegenwoordig besluyt zal op de gewoone wyze worden aengeplakt en afgekondigd. Bruggeden 18 october i83o. De provinciaele commissarissen van IVest- Vlaenderen. - F. deMeclexaere, Heewvn, Is. Julies. Gand i S octobre Une fusillade s'est engagée, diverses re prises depuis bier soir huit heuresjusqu'à ce matin vers une lieure, entre les volontaires belges et la garnison hollandaise du fort. Trois de nos braves compatriotes ont été blessés, dont un grièvement. Sars pouvoir évaluer la perte de l'enueiqi d'une maniéré exacte, on sait qu'elle a été plus considérable. 11 paraît que plusieurs de 6es vedettes ont été tuées. Une grande fer mentation règne parmi les soldats belges que renferme la citadelle. Le feu nourri de la légion a mis obstacle leur désertion mais plusieurs sout venus fraterniser ce matin avec les assail- lans. On parlemente depuis ce matin. L'auberge des Quatre ents près la porte de la Colli- iie, a éié désignée pour les négociations. Nous espérons pouvoir annoncer demain la capilula- tiun des Hollandais. MM. le général baron Duvivier et le colqnel vicomte de Pontécoulant, accompagné de plu- N^îcurs olliciers, se sont transportés bier après- fciladelle et sont entrés en conférences pourjajeddilion de la place avec M. le com- Yiiii Dèstpmbes. La capitulation a été con- $$0 heures de pourparlers. D'après des renseignemens que nous avons tout lieu de croire exacts, les termes de l'arrangement cou- sisteraient en ceci - Le fort sera évacué demain par les Hollandais; uu seul poste sera confié aux volontaires y un officier belge restera pendant une semaine en core, la tête des Belges qui font partie de la garnison actuelle y des huit pièces d'artillerie qui appartiennent .aux Hollandais quatre seu lement pourrantêtre emmenées par eux. Il paraît que l'ennemi se replira sur Anvers emportant armes et bagages. Des volontaires de la légion belge s'étaient approchés l'avant-dernier nuit des fossés de la citadelle d'où', lançant des cordes sur les rem parts ils avaient réussi favoriser la désertion de plusieurs soldats belges. Pendant les conférences, M. le bourgmestre, accompagné d'un membre de la régence et de plusieurs notables, était monté au faîte de la tour de Si-Pierre, d'où la vue plane sur l'in térieur de la citadelle. Les Hollandais y étaient rangés par trois doubles lignes,- les Belges, dé sarmés, marchaient, deux deux, dans une au tre direction. La musique militaire se faisait dis tinctement entendre. Depuis quelque temps, l'humidité de la cita delle corrompait l'eau et le-pain y des maladies gravesse manifestaient parmi la garnison. Nom bre de soldats souffraient du scorbut et d'une dillicubé extraordinaire de retenir les alimens. Un ingénieur français, qui s'était également porté sur la tour de Si-Pierre, admirait la construction de la citadelle qui lui paraissait beaucoup' plus propre favoriser le liombar- deraent de la ville qu'à contenir une agression du dehors. - Ou nous adresse de tous les points de la Flandre l'expression des vives alarmes qu'in spirent, daus cette partie du royaume, les ma nœuvres de l'ancien parti ministériel en faveur du prince d'Oraîige. Un correspondant nous retrace les actes de la vie politique du fils aîné de Guillaume 1er. 11 nous invite rappeler aux hommes trop confians et trop oublieux les scè nes étranges de Tervuereu, la pétition de celte commune lacérée par les ageus de S. A. R. et les nombreuses suppliques trouvées dernière- rement au château, sans que le prince se fût donné la peine de les décacheter, preuve d'une grande sollicitude pour notre bien-être On sait aussi l'affection, la déférence, le respect que montrait depuis un an l'ex-héritier du trône envers le Tristan du Neérlandismeet voilà l'homme qui superbe vis vis de quatre cent mille citoyens qui sollicitaient humblement la réparation des abus les plus criaus et des anti- constitulionalitésies plus flagrantes,espère faiie de nouvellesdupesen applaudissant aupétition- nemeut armé de nos provincesen déclarant qu'il se metà la téte d'une révolution qui s'est faite contre sa famille et qu'il n'a pas tenu lui d'empêcherd'une révolution qui n'eut pas été aussi sanglante, si les Belges, trop faciles, ne s'étaient, pour la vingtième fois, laissés séduire et désarmer par de vaines promesses, tandis que les arméniens se poursuivaient sur un pied for midable contre un peuple bercé de trompeuses illusions. Une autre abonné nous annonce qu' une proclamation du prince, envoyée derniè rement dans toutes les communes de la Flandre occidentale, a été déchirée et brulee partout où les régences ont eu l'imprudence de l'afficher. El l'on s'imagine qu'après des affronts aussi multiplies le ressentiment du prince épargne rait les hommes de notre glorieuse révolution! - D'après toutes lesyiouvellestout se pré pare dans la province d'Anvers pour y faire reconnaître l'indépendance de la Belgique pro clamée par le gouvernement provisoire. Lierre est occupé par les volontaires du lieuleuant- colonel Niellon et le commandant de la garde bourgeoise de LouvainM. de Neef. Hier après-dîuée, Malines, des groupes nombreux parcouraient les rues avec le drapeau braban çon On s'attendait le voir arboré aujourd'hui sur la tour. Les espritsAuvers, se sont pro noncés dans le même sens; tout annonce que les couleurs nationales y flotteront incessamment. - Le percement souterrain de la montagne dite Beslrefaile Seneffe, qui doit réunir la Sambre la Seone par le canal de Bruxelles Cliarleroi, vient d'être achevé et couronné d'un plein succès. Les deux voûtes de la galerie souterraine travaillant en rencontre odI fait leur jonction le i4de ce mois G heures du matin. Le pa villon tricolore brabançon a été bissé au dessus du point de jonction. Ce percement travers une montagne com posée d'un terrain fluide a présenté une infinité d'obstacles devant lesquels plusieurs gûuver- nemetis avaient reculé; Une compagnie a osé faire cette entreprise et a:réussi par ses soins assidus. - P. S. Le bruit se répand que la citadelle de Gand s'est rendue. Envers le jy octobre. PROCLAMATION. - Belges! Depuis que je me suis adressé vous par ma proclamation du 5 du présent mois, j'ai étudié avec soin votre position, je la comprends et vous reconnais comme nation indépendante; c'est vous dire que dans les provinces mêmes où j'ex erce un grand pouvoir, je ne m'opposerai en rien vos droits de citoyens choisissez libre— meut, et par le même mode que vos compatrio tes des autres provinces, des députés pour le congrès national qui se prépare, et allez-y dé battre les intérêts de la patrie. Je me mets ainsi dans les provinces que je gouverne la tête du mouvement qui vous mène vers un état de choses nouveau et stable dont la nationalité fera la force. Voilà le langage de celui qui versa son sang pour l'indépendance de votre sol, et qui veut s'associer vos efforts, pour établir votre na tionalité politique. Donné Anvers, le 16 octobre i63o. Guillaume prince d'Oranget Yprès, le ig octobre, i83o. Monsieur Gambart, Editeur propriétaire du Journal le Propagateur, Ypres. L'éditeur du Belge n'ayant inserré dans sa feuille, une lettre que je lui ai adressée le <4 cl en réponse un article calomnieux concer nant mon bureau j'ai l'honneur de vous join dre ici copie de ladite lettreavec prière de vouloir l'inserrer dans votre prochain numéro. Agréez, je vous prie Monsieurl'assuran ce de ma parfaite considération. Le directeur des postes A. Bon Vanzuylen-Vahnyevelt. Monsieur l'Editeur du Belge. Il paraît que la calomnie la plus noire vous a guidé ioserrer dans votre journal du i a courant, n° a86, que dans mon bureau l'on fait de votre feuille l'objet d'un coupable trafic avant de la distribuer. Cependant Monsieur avant que d'accuser un fonctionnaire public avant que d'attaquer l'honneur d'une honnête homme, il me semble que vous devriez tâcher de vous procurer des données certaines,- et comme je ne suis pas habitué de me laisser outrager impunémentveuillez, je vons prie, faire connaître publiquement mes accusateurs afin que je puisse les confondre et effacer ainsi la mauvaise impression que pourrait faire votre imprudente assertion. Si vous gardez le silen ce si vous refusez de nommer ceux qui ont eu assez de mauvaise foi pour porter atteinte ma réputation, vous me permettrez de les trai ter comme des calomniateurscomme des êtres indignes de figurer dans la classe des honnèts gens. J'ose espérer que vous donnerez place la présente dans votre plus prochain numéro, et que vous me mettrez bientôt dans la possi bilité de pouvoir confondre mes vils accusa teurs. J'ai l'honneur de vous saluer Le directeur des postes A. Bon Vanzuylen-YashyeyeI't'

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2