JOURNAL DYPIiES. il Dictai ictatto cl. DX^ob attaf. Samedi, 23 Octobre, i83o oi277*XIVme ANNÉE. L'ABONNEMENT AU JOURNAL D'YPRES st, pour la ville et son arrondissement. j-^5, P.-B., par trimestre; et 5 il., oUr toute la Belgique franc de port, ar la poste. INSERTIONS. Prix 8 cents par ligne; et toutes cel- _jS en dessous de 7 lignes se paient 5o cents. DES PORljES DE LA VILLE. Du 16 au 5/ Octobre, 6 heures. Y FERMETURE DES PORTES DE LA VILLE. Du 16 au 3i Octobre, 6 1/2 heures. ofittcjue» I N T li R I E U R. BELGIQUE. Y prèsu3 octobre. On écrit de Bruxelles, 20 octobre - Les journaux d'Anvers ne nous sont pas parvenus aujourd'hui Hier soir les diligen ces parties de Bruxelles n'ont pu dépasser Malines. Il parait que dans la journée il y a eu un engagement au pont de VVahlem entre les volontaires bourgeois et les troupes. O11 a déplorer la perle de quelques bourgeois. Du oôlé de Lierre aussiou s'est battu. Parmi les volontaires qui ont succombé on paris d'un artiste distingué de uolre théâtre, qui a été empoité par un boulet. - Cette nuit, dilférens délachemensau nombre de plus de 800 volontaires, sont sor tis de la ville avec plusieurs pièces de canon, se dirigeant sur Malines. Le bot de leur expé dition paraissait être de débnsq.ier les llollau- dais de leur position de Wuhleniet de déga ger ainsi Lierre où se trouveut les volontaires du lieutenanl-colouel Nicllnn. - Deux diligencesattelées chacune de quatre chevaux de poste, ont transporté celte nuit Malines un détachement de chas seurs volontaire du corps du matquis de Chas- teler. - Sept pièces de canon de gros calibre et deux obusiers sont arrivés de Mous en cette ville pendant la nuitet ont été dirigés sur Malines. - D'après des nouvelles de Malines d'hier soir, les troupes avaient quitté leurs positions tleWablem; les bourgeois de Malines avaient élevé partout des barricades l'instar de celles de Bruxelles. - L'uDiforme du premier régiment de chas seurs est déjà airèté. Il se compose d'un habit 7ert, pareraens, coll t et revers jaunes. On as sure que l'uni forme de la ligue sera bleu avec collet, paremens et revers rougi s. De cette ma niéré, l'uniforme actuel ne subirait de chan gement que sur ce dernier point. - MM. les docteurs vau de Moortèle et Gré goire viennent d'entreprendre une expédition dans la Zélande, la tête de soixante-dix Sommes déterminés. Le 17 au matin, vers dix j'eures, ils ont fait leur entrée Ysendyk, où dsontétéaccueillis par des vives démonstrations Le dtapeau national a été arboré et le gouver nement provisoire a été reconnu. MM. van de Moortèle et Grégoire se sont di- ''gds ensuite vers le Sas de Gaud où ils arri vèrent avant leur monde et convoquèrent les autorités locales. Ils prélevèrent ensuite plus de 5,ooo francs dans les caissesdu receveur, M. de Couinck, ex-procureur criminel et de l'ex-roi Gand, se trouvait au Sas de Gand, mais il eut le temps de prendre la fuite. Le bourgmestre s'est refusé pavoiser les trois couleurs on devait les arborer ce matin eu dépit de lui. - M. E. Ducpétiaux est revenu d'Anvers où, malgré ses efforts eleeux du colonel La Sarras, qui l'accompagnait, il n'a pu accomplir l'objet de sa mission. Il a proposé l'échange en masse des prisonniers qui sont Belges, particuliers, employés civils et militaires, résideusou retenus par suite des derniers ëvénemens politiques, en Hollande ou dans l'une des villes delà Belgique encore au pouvoir du gouvernement hollandais; qu'il leur fût libre de s'en retourner dans leurs foyers, sauf remise préalable des objets ou effets qui pourraient appartenir a ce gouvernement ou le concerner directement. Même liberté au- rait.élé accordée par le gouvernement provi soire aux Hollandais qui se trouvent encore sur le territoire de la Belgique. Cette proposition a été agréée par le prince d'Orange eile a été rejelée par le prince Fré déric, qui conserve encore le commandement de l'armée hollandaise. MM. Ducpétiaux et La Sarras ont alors proposé l'échange de huit pri sonniers belges contre huit oûiciers hollandais; cette proposition également accueillie par le prince d'Orange, a également été refusée par le prince Frédéric qui persiste exiger l'échaoge en masse, sans condition aucune. Il est remar quer que l'armée belge a près de cent vingt of ficiers hollandais prisonniers, dont un quart au moins d'officiers supérieurs, tandis que l'armée hollandaise n'a eu sa possession qu'un petit nom bre de Belges, la plupart ouvriers et paysans. 11 résulte de tout cela que MM. Ducpétiaux, Plélinckx et Evrard ne, sont encore libres qu'à charge d'aller se reconstituer prisonniers a la Il est première sommation qui leur ensera faite, probable que le gouvernement provisoire ac cordera aujourd'hui la liberté quelques oûi ciers hollandais aux mêmes conditions. Il faut espéier que le départ du prince Fré déric permettra bientôt de renouer cet égard les négociations avec plus de succès. - Le nommé Jean-Pierre Pelerin natif de Luxembourg, a tué un officier dans le parc. Il l'a dépouillé entièrement il lui a pris sou dra peau, sonépée et sou schako, qu'il est veuu porter l'hôtel de ville le 27 septembre dernier; ces objets figurent actuellement sur le trophée placé dans la chambre du conseil du gouver nement provisoire. - Le Belge annonce qu'un comité électoral vient de s'organiser Bruxelles. J1 contient ce sujet, une lettre, daus laquelle sont détaillées les différentes démarches qui doivent régula riser et reudre efficace dans chaque district l'action électorale. Bruges iç octobre. CORRESPONDANCE PARTICULIÈRE. Nous avons passé une nuit horrible, la mersi de la populace, qui a saccagé dix onze maisons. Des femmes ou plutôt des furies par couraient les rues en faisant entendre des cris lu gubres des hommes portant des torchesse détachaient par bandes; on les entendait courir dans les rues, se demauder les uns aux autres:- Où allons - nous préseus et chacun ren fermé chez soi attendait le résultat de ces hor ribles questions. Pas un bourgeois dans les rues, pas une seule patrouille, aucun secours espé rer de personne. On attendait le jour avec an xiété; des patrouilles s'organisèrent et une dou zaine de malfaiteurs furent arrêtés. 2 heures de l'après-midi. - La légion belge arrive l'instant y elle nous donne l'espoir de voir mettre un terme tous ces désastres. Mais que de victimes il paraît que l'or a été distii- bué pleines maius; les perturbateurs arrêtes en ont fait l'aveu. Gandjç octobre. La garnison de notre citadelle se composait de 1,600 hommes, dont 900 Belges et 700 Hollandais. Les premiers, parmi lesquels pi es de 5o officiers sont restés, les derniers sont partis ce matin vers cinq heures. Un détache ment de la garde bourgeoise commandé par MM. le comte Ch. d'Hane de Steenhuyze et Ëossaertles escoite jusqu'à St-Nicolas. On assuie que les officiers restes au fort ont adhuié au gouvernement provisoire. Le matériel trouvé dans la citadelle s'élève dit-on la valeur de cinq millions. M. la vicomte de Pontécoulant est parti ce matin pour Brugesavec la plus grande partie de ses volontaires. Cent volontaires d'Alost Sont arrivés, avant- hier, en notre ville, sous la conduite de M. Mélaert. Celte troupe s'est dirigée ce matin vers Bruges. Le ùtaats-Courant publie le programme

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 1