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Annonces.
destinés ce but, qu'il vient d'être créé une
junte composée d'hommes distingués parleurs
luir>eres et cliosis parmi toutes les nuances d'o-
p« ions. - Courrier Français.
ANGLETERRE.
Londres, s 4 octobre.
Une réunion populaire fort nombreuse a eu
lieu Waterford Irlande pour délibérer sur
une pétition touchant la séparation de l'Irlande
d'avec d'Angleterre.
- Le Morning- Chronicle fait mention d'une
lettre particulière de Bruxelles, d'une personne
de grande influence dans celte ville, et qui ex
prime le désir que le cabinet anglais tâche d'en1-
gager le roi des Pays-Bas laisser les Belges
clroisir telle forme de gouvernement qu'il leur
plaît, afin qu'ils ne se jettent pas un jour ou
l'antreentre lesbras d'une puissance quelconque.
- La Société politique de la Métropole
s't-st réunie, le ai, pour prendre en considéra
tion le projet d'une adresse aux Belges, pout
les féliciter sur leur glorieuse résistance aux
iroupes hollandaises. L'adresse a été volée
l'unanimité. Il y avait environ i,5oo personnes
présentes. M. llunt présidait.
- Le Courrier dit, au sujet du discours du
trône l'ouvertnrede la session La Haye, que
le roi des Pays-Bas a de justes raisons pour
compter sur l'accomplissement de tous lesenga-
gemensque les grandes puissances ont contrac
tes avec lui.
- Le gouvernement a destiné deux de ses
bateaux vapeur, l'cdlban et l'Echo, navi
guer régulièrement entre Woolwicb et Flessin-
gue, pour le transport des dépêches. Ils parti
ront deux fois par semaine les mardis et veu-
dredis. L'yLlban a commencé ses voyages
samedi matin, attendu qu'il avait reçu ses dépê
ches du gouvernement très-tard On croit que
ces paquebots parcourront la distance en i4
i5 heures, et ainsi le gouvernement recevra
beaucoup plustôt les nouvelles des Pays-Basque
par le mope actuel de transport.
- La Gazettode Milanodu 8 octobre, ré
fute ce que les journaux français et autres
avaient dit sur des désordres qui auraient éclaté
Milan, Pudoue et en d'autres villes de la
Lombaidie.
- L'état des affaires en Belgique est de nature
exciter le plus vif intérêt chez les puissances
de l'Europe, qui ont fait de grands saciifices
pécuniaires et autres en érigeant le royaume des
Pays-Bas. Elles ne sauraient rester indifféren
tes aux événemeusqui s'y passent, mais on peut
être sûr qu'elles agiront avec prudence et con
formément aux principes conservateurs qu'elles
out posés comme règle de leur conduite. De
grandes et importantes considérations vont s'é-
Jevermais la question peut encore se résoudre
de manière satisfaire toutes les puissances con
tractantes dont la Frauce ferait partie, et
prévenir le renouvellement de désastres politi
ques. - Courrier.
ALLEMAGNE.
Francforts3 octobre.
La Gazette Universelle (F siugsbourg
contientsous la rubrique de Frontières de la
Russie 4 octobreun article de correspon-,
dance, dans lequel on remarque le passage sui
vant -
et Les nouvelles de la Belgique ont causé une
profonde sensation Pélersbourgoù elles ont
donné lieu de fréqueris conseils d« cabinet.
On y espère que le roi des Pays-Bas seiait
même de terminer les affaires l'amiable, et de
rétablir la tranquillité dans son royaume. Tou
tefois on croit eu Russie devoirpour le main
tien de la paix enropéenne s'abstenir de toute
espèce d'intervemiou dans les affaires étrangè-
rss et bien que surpris par la dernière révo
lution française, contre laquelle on ste propo
sait d'abord de prendre de promptes mêsUtes
dans la crainte de ses suites, on a cfcpettilàrtl
changé d'avis, et l'on'pense que dans les êif-
coustar.ces actuelles il vaut mieux abandonner
la révolution elle-même.
5Jt'
L'échange de courriers entré Pétersbôurg
èt Londres continue d'être lies-fréquent. Le
cabinet anglais qui dôit naturellement Conce
voir le plus de sollicitude sur l'issue des aflai—
res de la Belgique, paraît agir avec beaucoup
de circonspection et ne vouloir faire aucune
démarche sans avoir consulté les autres puissan
ces. Il est donc présumer qu'il restera spec
tateur danscécouflit, sans soutenir aucun parti.
11 doit même s'être déjà expliqué cet égard
dans ses communications de cabinet, et n'at
tendrait que la réponse des autres cabinets
pour publier une déclaration formelle ce su
jet.
TAFFETAS VEGETO EPISPASTIQUE
VE MAUVAGES
Approuvé par l'Académie royale de "Médecine
admis dans la Pharmacie particulière du Roi
et breveté de Sa Majesté.
L'utilité bien reconnue des vésicatoires dans une
infinité de maladies et le grand usage qu'on fait
aujourd'hui dans la pratique médicale des épispas-
tiques, ont fait depuis long-temps désirer aux
hommes de l'art qu'on pût trouver un moyen jûr
d'entretenir les exutoires, sans courir les dangers
attachés la présence des cantharides qui forment
la base des pommades épispastiques, malgré le
soin qu'ont pris plusieurs préparateurs de les dégui
ser sous le nom de pommades au sain bois, au ga—
rouetc.
Les cantharides, sous les différentes formes phar
maceutiques, ont tous les inconvéniens que Baglivi
a si bien signalés et démontrés par de nombreuses
expériencesinconvéniens que Stoll a également
reconnus *t développés dans son traité de matière
médicale.
Un rapport fait le 23 décembre 1817 l'Acadé
mie royale des Sciences, par trois savans médecins
et chimistes, membres de l'Académie des Sciences,
MM. Partal, Percy et Thénard, confirme encore les
pernicieux effets de ces insectes. Us ont ditau su
jet des vésicatoires: rr que l'absorption est quelque-
o fois si orageuse, raison des cantharides qui cn-
a trent dans leur compositionet qui, portant leur
action tantôt sur l'appareil urinaire, tantôt sur
d'autres organes également irritables, déjà en-
u flammés, causent les accidens les plus formida-
u bles, et même la mort.
A combien de maux ne sont donc point exposés
ceux qui, chaque jour, entretiennent leurs vésica
toires avec de ces pommades incendiaires! quelque
faible que soit la dose des cantharides qu'elles com
portent les effetsavec le tempsn'en sont pas
moinns funestes. L'état de division où se trouvent ces
insectes coléoptères facilite leur entrée dans le tissu
muqueux, il passent dans le sang, l'enflamment
ou ébranlant le système nerveux de là ces inquié
tudes vagues, ce malaise continuel que le malade
ne sait quoi attribuer. D'autres sont exposés
des accidens plus terribleset éprouvent des réten
tions qui doivent demeurent éternelles. Chez [e,
femmes les pommades cantharidées, en portant leUr
action sur les voies urinairesles irritent, y pr#_
duisent l'inflammation et forment des ulcères.
Le Taffetas végéto-épispastique, composé d'apré,
les conséils de plusieurs médecinspour l'entretien
journalier dès Vésicatéires, ne doit Son action qu'^
des préparations .végétales, ainsi que le cons
tate un rapport fait par M. Vauquelin, célèbre
professeur de Chimie au Jardin du Roi lequel rap
port a été inséré dans le journal de pharmacie.
Une nouvelle analyse chimique, ordonnnée par
l'Académie royale de Médecineayant pleinement
confirmé l'absence des oantha'rides dans le Taffetj,
épispastiques de Maovagïs, elle a jugé qu'il avait
sous ce rapport une supériorité bien évidente
sans compter ses autres avantages.
L'approbation que cc rapjiort savant a donné au
dit tallètàs en séance générale le 2 Septembre 182&
lie laissant aucun doute sur son Utilité, on doit
regarder comme une découverte très précieuse celle
qui permet de substituer aux pommades épispasti
ques un moyen doux certainsans danger, tou
jours égal dans ses effets, d'un usage facile, et
que sa préparation sous différens degrés de foree
donne la faculté de pouvoir graduer, selon la sen
sibilité des personnes et l'urgence des cas: tels sont
les avantages que présente le Taffetas végéto-épis
pastique qui a été honoré, dès son origine, des
suflragcs de tout ce que la médecine française
compte de pins célèbre et de plus distingué.
Si le trouble que les cantharides portent dans la
circulation, dans les fonctions des nerfs, et spécia
lement sur les voies urinaires, est un puissant mo
tif pour apprécier un moyen qui met l'abri d'ac-
cidens si cruels on doit considérer, en y réfléchis
sant, qu'au lieu de tous les accessoires que l'on était
obligé d'employer pour attirer la suppuration,
un simple morceau ae taffetas suffit et remplace les
pommades de toutes espèces, la poirée, le beurre et
tout cet appareil qui n'était pas moins dégoûtant
que douloureux. En effet, comment concilier lés
soins et les attentions que la propreté exige,
avec l'emploi des substances qui se décomposent en
Eeu de temps et exhalent une odeur insupportable,
e taffetas épispatique est exempt de toute mau
vaise odeuret il offre la facilité de se panser soi-
même, en voyage, la campagne, et même dans
sou lit, puisqu'il ne s'agit que de l'appliquer sur le
vésicatoire; on remarquera aussi que, n'étant pas
susceptible de se déplacer et de laisser découvert
la partie sur laquelle il a été appliqué, il n'empê
che pas d'agir.
On peut dire encore de cette préparation qu'elle
réunit l'élégance l'utilité; car, loin d'offrir l'as
pect sale et désagréable d'emplâtres, comme font les
moyens ordinaires de pansement, elle parait soui
la forme d'un taffetas blanc et transparent.
Nous présentons ici, comme autant de garantie!
de son emploi, quelques-unes des approbations
pai ticulières qu'un grand nombre de médecins qui
jouissent d'une haute réputation ont données
l'auteur de ce nouveau moyen de pansement.
Egalement bien convaincus de son utilité, MM.
les médecins et chirurgiens du Roi en ont ordonné
l'admission dans la pharmacie de Sa Majesté.
Les différens degrés de force du Taffetas sont
désignés par numéro 1 s, 3, 4-
Le n° 1 est le plus faible; chaque numéro au-
dessus a un degré de force supérieure.
Le n° 2 ist employé le plus généralement.
Par une autorisation spéciale de Son Excellence 1«
ministre, en faveur de cette intéressante découverte,
les armes de France sont placées sur les boîtes qui
renferment le Taffetas végéto-épispastique.
Toutes autres préparations du même genre, soUl
uelque titre qu'elles soient présentées, seraient
es contrefaçons qu'il serait d'autant plus facil
de reconnaître, qu'elles 11e porteraient pas cett
marque distinctive.
Ces contrefaçons occnltes vendues sans avoir ét
soumises l'examen de l'Académie royale de me
decitie, doiVent être un avertissement pour le pu
blic du danger qu'il y aurait de faire usage de et
sortes de remèdes secrets.
On trouve le Taffetas végéto-épispastique en boi
tes de 2 francs, et demi-boîtes de 1 lr. so centimes
fermées par une bande de papier aux armes de France
Se vend Ypreschez R. Gambart-Mop.tieR
Imprimeur-t-Libraire sur la Grande-Place.
Tpres. Imprimerie de R. GAMBART-MORTIERLibraire, sur la Grande-Place, vis vis de l'Hôtel da Ville.