«er «sous la dominations de rélratiger! Nous sommes par -noue affranchissement descendus •si fias, qu'il ne nous resterait qu'à nous jeter •«fans les bras de la France en la suppliant de «daigner nous recevoir Des Belges peuvent-ils ainsi abdiquée leur nélioualité? L'indépendance ■de la patrie n'est-elle donc plus rien aux yeux •dt ces citoyens équivoques qui désespèrent d'eux-mêmes et n'ont secoué un joug que pour «e cour lier aussitôt sous un autre Soyons libres, pour être forts, mais soyons «ndépendans pour être respectés. Celui qui ac cepte la domination étrangère, même en croyant la subir evcc franchise et surtout avec fermeté, abuse de la liberté qui a été si péniblement con quise et immole la patrie en croyant la servir. Nous savons et nous avons déjà dit que des intrigues de plus d'un genre sont ourdies. Nous en avons vu pour l'anarchie, pour un pouvoir militaire, pour l'ex-gouvernement; il en est d'autres qui se trament pour la Fiance et prin cipalement pour une France républicaine et turbulente que des associations populaires se chargeraient de créei Paris; il en est pour le prince d'Orange, pour des princes étrangers, pour des présidées indigèneset au ^milieu de «es partis qui se croisent, l'ancre de salut véri table sera le congrès national. C'est autour de lui que les bons citoyens doivent se grouper;c'est la sagesse de nos représeulatis qui peut seule Sauver le pays. -Le Vrai Patriote centrent une lettre d'An vers du 26 de ce mois, qui donne des détails curieux sur la situation militaire des Hollandais, Anvers - La séparation des Belges et des Hollandais qui forment l'ancienne armée, s'effectue rapide ment et sera bientôt terminée.On ne sait toutefois si les bâtimens de guerre embossés sur l'Escaut et qui menacent nos quais, sabords ouverts et demi portée <le canonreprendront bientôt la route de Flessingue. Il serait désirer que les coromandansde ces frégates attendissent que les troupes belges se fussent emparées de Breskens, ainsi que des forts Lilloet Liefkenshoekavant de se décider la retraite. Il leur serait alors très-diflicile de regagner la mer et il est proba ble qu'il reviendrait la Belgique quelque cliose decette marine hollandaise comprise dans les eaux intérieures. 11 serait même possible que les Belgesaprès s'être emparés des deux petits forts insignifiansmal armés d'ailleurs et presque dépourvus de troupes qui défendent la Tète de Flandre du côté de la terre, ouvris sent un beau matin et de très-près sur ces fré gates un feu nourri de pièces placées pendant la nuit derrière la digue de l'Escautet leur fissent éprouver elles-mêmes ce qu'elles sem blent vouloir faire éprouver la ville d'Anvers.» L'auteur de la lettre passe ensuite ce que la position du prince d'Orange, Anvers, offre de singulier et de critique: - Décidément, la Hollande lui est fermée, il y serait probablement arrêté ou tout au moins in sulté par le peuple. Lots du départ des premiers 5oo hommes volontaires de la garde communale vers le milieu de ce mois, la populace parlait de piller son palais La Hàye, quoique la princesse son épouse l'habitât encore, et il l'au rait été sans les précautions prises par la force armée et par la police. D'un autre côté, la Belgique ne lui est pas entièrement ouverte repoussé de sa terre na tale pour n'avoir pu se conformer ni aux mœurs locales, ni aux exigences d'intérêts exclusifs, il craint encore de se voir renié par sa patrie d'inclination. En effet, le prince d'Orange est Anvers, au milieu d'une population qui ne se Srononce pasquant a présent, en sa faveur, et 'une troupe entièremeut belge, fidèle son chef, maisqui aurait horreur de la guerre civile et ne combattrait pas ses concitoyens. Quelques officiers supérieurs belges, les généraux Ghi-1 gnyd'Haine et d'autres paraissent former le conseil du prince; mais son pouvoir réél ne s'étend pas au dehors de la ville d'Anvers et naguère encorele général Chassé, qui comman de la citadelle, méconnaissait ouvertement celle autorité. Cependant il paraît que depuis peu de jours un rapprochement a eu lieu. Dans cet état de choses, que fera le prince d'Orangesipar exemple, les troupes belges attaquent la viile d'Anvers Ordotinera-t-il qu'on la défende, et que le sang de nos frères soit versé par leurs concitoyens? Admetlra-t-il les patriotes dans notre ville et piacera-l-il ses troupes sous le commandement de chefs nom més par le gouvernement provisoire? Dès ce moment le prince rentrerait dans la classe privée; mais serait-il en sûreté et conserverait-on tout le respect dû une position pareille. Enfin si les troupes hollandaises se présen tent pour occuper la ville, pourra-l-il les re pousser? Lèvera-f-ii ainsi 1 étendard de la ré volte contre le roi son pere, déjà irrité, et que deviendra-t-il alors Le prince d'Orange s'est embarqué pour Londres, avant son départ il a fait la procla mation suivante: - On nous communique une nouvelle procla mation du prince d'Orange'. - Belges! j'ai tâché de vous faire tout le bien qu'il a élé-en mon pouvoir d'opérer, sans avoir pu atteindre le nqble but auquel tendaient tous mes efforts, la pacification de vos belles pro vinces. Vous allez maintenant délibérer sur les inté rêts de la patrie dans le congrès national qui se prépare; je crois donc avoir rempli, pour au tant qu'il dépendait de moi en ce momentmes devoirs envers vous, et pense en remplir encore un bien pénible en m'éloignant de voire sol pour aller attendre ailleurs l'issue du mouve ment politique de la Belgique. Mais, de loiu comme de prés, mes vœux sont avec vous, et je tâcherai toujours de contribuer voue vérita ble bien-être. Habitans d'Anvers vous qui m'avez donné pendant mon séjour dans votre villetant de marques de votre attachement, je reviendrai, j'espère, dans des temps plus calmes, pour con courir avec vous l'accroissement de Ja pros périté de celle belle cité. Donné Anvers le a5 octobre i83o. Guillaume, prince d'Orange. - Le prince d'Orange a adopté les couleurs brabançonnes. gouvernemet provisoire de la belgique. Le comité central, attendu qu'il est utile «le conserver les traces des glorieuses journées de septembre, et des dévastations commises par l'armée du prince Frédéric, que cependant les réparations nécessaires pour rendre habitables plusieurs maisons non entièrement détrpites font disparaître ces traces; l'administrateur-gé néral de la sûreté publique entendu, arrête: - Art. i« Toutes les traces des dévastations causées par les combats des 23, 24, 25 26 sep tembres seront exactement indiquées sur les parties de bâtimens où des réparations les feraint disparaître. A cet effet, toutes les parties emportées ou endommagées, tous lès vestiges de boulets, balles ou autres projectiles seront marqués en couleur noire sur les parties de murs ou maisons où les réparations faites en anéantiraient les traces. Lorsque ces vestiges se trouveront une place de couleur foncéeils seront indiqués en blanc. a. Ces indications seront conservées jusqu'au 37 septembre i83r, jour anniversaire de la fuite des Hollandais. 3. Les travaux auxquels l'exécution du pré sent arrêté donnera lieuseront la charge du trésor. 4- L'administration communale de la vil|t de Bruxelles est chargée, sous la surveillant de l'administrateur de la sûreté publique, (je l'exécution du présent arrêté, qui sera ailiché et publié en la manière ordinaire. Donné Bruxelhs. le q5 octobre i83o. De Potter Alex. Gesdeiîe» comte Félix d, Merode, SfLVAIN Vandevyever. Par ordonnance: - Le sécretaireVanderliubj, Pour copie conforme -Le secret., J. Vanderlisbl, - Le gouvernement provisoire, attendu que la haute police n'a été établie que dans l'intérêt du pouvoir absoluet que la surveillance qu[ lui est attribuée sans donner aucune garantie de la conduite de ceux sur lesquels elle est exercée, est funeste la morale publique, en ce qu'elle s'oppose ce que les condamnés qui ont fini leurs peines reprennent un état dans la so. ciété et qu'elle les reporte ainsi entrer de de nouveau dans la cari ière du crime. Sur la proposition de l administiateur-général de la sûreté publique; - Arrête: - Art. 1". La haute-police et toutes ses attribu. tions sont abolies: en conséquence,les art. 4j, 454t> 47 48> 49 et 5o du code pénal sont abrogés. 2. Tous les individus actuellement sous la surveillance de la haute-policeaiusi que les condamnés encore détenus contre lesquels celte surveillance est prononcée, sont relevés des obligations que leur imposait cet état. Leurs cautions sont libérées; sauf les droits des tiers, s'il y a lieu. 3. L'administrateur-général de la sûreté pu- plique est chargé de l'exécution du présent ar rête. - Bruxelles, le 22 octobre r83o. Signé comme dessus.) Envers, a 4 octobre. Depuis le 19Bréda est déclarée en état de guerre, par le lieutenant-général Gunkel. - Le régiment des dragons légers u° 4i commandé par le lieutenant-colonel Crooy se rend de Berg-op-Zoom Botumeloù il sera réorganisé. - On parle beaucoup La Haye du pro chain congres qui doit s'y tenirpour traiter les affaires des Pays-Bas. - Des biuits d'abdication et d'intervention anglaise circulaient Anvers. Des militaires belges y sont arrivés venant de la Hollande, et retournant dans leurs foyers sans armes. On a y commencé la séparation des Belges et des Hollandais; nous n'en connaissons pas le résultat le bruit y courait que les troupes désarmées quitteraient la ville, et que les Hol landais seuls feraient le service de la place. La garnison de Termonde est arrivée elle s'est embarquée presque aussitôt pour Flessin gue.- J.du Commerce d'Anv.du 23) Quartier-général d'Anversle 25 octobre i83o. Le colonelcommaudant de la province d'Anvers en vertu des ordres de Son Excel lence le lieutenant-généralcommandant le 4e grand commandement militaire, charge M. le commandant de la forteresse d'Anvers de faire connaître aux autorités compétentes qu'a dater du 24 de ce mois, aucune diligeuce, nt aucune autre voiture publique ne pourroni plus se diriger sur Bruxelles Matines Lou- vain Lierre et Gand et que toutes commu nications avec ces places cesserontde manière que l'entrée de la ville restera interdite toute personne qui n'appartient pas cette ville ou ne pourra prouver suffisamment qu'elle passe en Hollande pour ses affaires. M. le commandant de place susdit sera eu conséquence responsable de l'exécution ponc tuelle du présent qu'il est en outre chargé de surveiller et de faire surveiller. Suivent les signatures. - La plus funeste catastrophe a eu lieu a Anvers. La nouvelle de l'évacuation de cette

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Le Propagateur (1818-1871) | 1830 | | pagina 2