•€opte«3a présent «seront envoyées a «ot«e
ibieo-aimé (fils le prince -d'Orange-, ootre
â)ien-ai»é fils, le prince Frédéric des Pays-Bas,
aiïBÎial et colonnl-généralaux chefs des dé
liai t. oiens, au conseil- d'étal et la chambre gé
nérale des-compies jhjus informations et avis.
Donné .La Haye le 20 octobre i83o, de
«jolie lègnele 17*. - Guillaume.
Parle roiJ.-G. de Meï de Strelfxeiuc.
FRANCE.
Paris t 2 5 octobre.
T:a reconnaissance du gouvernement de Don
liiguel paraît anètée,et}lie l'Angleterreel l'Au
triche. Elle doit être très-prochaine. 11 paraît
tjue la France a été vivement pressée de se join
drez ces deux puissances. Nous ignorons la dé
terminai ion qu'à prise notre cabinet. Il n'a plus
aujourd'hui les scrupules de la légitimité op
poser aux demandas de Don Miguel.- {Le Ts.)
- Depuis quelques jours il arrive Calais
menant de Londres une grande quantité de
^caisses rewiirmant des lingots d'or et d'argent
<jue l'on dirige sur Paris par,les diligences et
<wème par des voitures de marayeurs.
- Des lettres de Rotterdam,du ig,arrivées
Londres, disent que la population de cette ville
•est très-oûènsée de la proclamulion du prince
■d'Orange.
- La commission.de la cour des pairs a pro
cédé le a3, l'interogatoire du nommé Berrié;
pur suite de ses.réponses, une commission ro-
gatoire .a élé adressée Bordeaux.
- M. de Marlignacet M. Cremieuxavocat,
«ont eu le 22 une loogue conférence avec leurs
«liens. JVl.de Polignac, assure-t-on, ne parais
sait nullement abattu non plus que M. de
Gueroou-Ranville. Al. de Peyronuet continue
de montrer de la confiance. M. de Chaulelauze
est rétabli de son indisposition.
- Dans la journée du ib de.ee mois, non loin
des cours du Palais-Royal, un sergent de ville
a pris presque sur le fait un individu qui payait
des ouvriers pour les exciter la révolté. En
même temps il traitait avec descabaretiers pour
itouirir ces ouvriers. On nous assure que plu
sieurs témoins entendus par M. le juge d'in
struction ont certifié ce fait, et que d'autres se
ront produits dès qu'il eu sera temps.
- On nous communique la note suivante -
On assure que les principaux banquiers de
la capitale,après avoir reconnu que les embar
ras de commerce avaient leur source surtout
dans la difliculié de faire escompter les effets de
commerce que les statuts de la banque deFrance
ne lui permettent pas d'admettre ses escomp
tes, ont résolu de former en commun un comp
toir d'escompte, avec un capital de 10 millions
de francs qui seront exclusivement affectés
l'escompte desdiles valeur, sur le pied de 6 pour
100 l'au, sans aucune commission de banque.
- On écrit de Metz, 20 octobre: -
On a signalé Volmerange, près de Tihon-
ville, le passage l'étranger de quinze hommes
qui portaient des habits militaires. On croit que
des embaucheurs cherchent entraîner les mili
taires pour prendre du service en Belgique; ou
les surveille. Sur les frontières du pays de Lu
xembourg, qui avoisinent la France, les doua
niers belges ont suspendu toutes fonctions.
- On écrit de Genève, le 17: -
Les troubles qui ont éclaté il y a dix jours
Anneci (Savoie et sur l'origine desquels on
varieont provoqué de la part de l'autorité les
mesures les plus rigoureuses. La province est
mise en quelque sorte en état de siège. Toutes
les garnisons ont été renforcées; les individus
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arrêtés ont élé conduits enebakiésà la forteresse
de Feuestrellesen Piémontoù ils se tiouve-
rom en société avec le fameux curé Mingrat,
dont le ministère fiançais n'a point encore de
mandé l'extradition et dont la détention n'a
rien de trop rigoureux.
- Le dey d'Alger ayant manifesté le désir
d'être présenté au roi deNaples, la réception a
eu lieu le 2 octobre midi. Le dey était accom
pagné de sou interprète et de trois autres indi
vidus Après divers compiimens de parlel d'au
tre, le dey a pris congé de S. M.
- Les nouvelles reçues le s3 des Pyrénées
annoncent qu'au delà des frontières tout se pré
parait pour secouder le mouvement de Mina.
- Lue dépêche télégraphique de Bayorme
22 octobre après-midi, contient ce qui suit: -
Le 21 Mina, sans coup-féfir est entré
Véraavec 400 hommes, et s'est avaucé jusqu'au
delà de Lésaca.
Quelques carabiniers se sont joints lui, on
croit qu'il marche sur Tolosa.
- On écrit de Bayonne19 octobre -
«Mina est la tête d'une colonne forte-de
t,ooo hommes environ. Elle se compose d'un
bataillon sacré et quoique le moiudre giade
de chaque homme de celle colonne soit celui
de capitaine néanmoins tous les officiers s'y
sont.enrôlés en qualiié de simples soldats.
-Les lettres arrivées ce malin de Madrid
portent quela plus grande fermentation régnait
dans celte capitale. Le riche abbé de Valdéor-
ras, très-attaché au système constitutionnel,
avait piis les armes, et avait proclamé la con
stitution. A Tarifa, dans l'Andalousie, il y
avait eu aussi un mouvement dans le memeseus.
TAFFETAS VEGETO EPISPASTIQUE
DE MAVVAGES
Approuvé par VAcadémie royale de Médecine,
admis dans la Pharmacie particulière du Roi
et breveté de Sa Majesté.
I.'ctimtk bien reconnue «les vésicatoires dans une
infinité de maladies et le grand usage quTon fait'
aujourd'hui dans la pratique médicale des épispas-
tiques, ont l'ait depuis long-temps désirer aux
hommes de l'art qu'on pût trouver un moyen sûr
d'entretenir les exutoires, sans courir les dangers
attachés à-la présence des cantharides qui forment
la base des pommades épispastiques, malgré le
soin qu'ont pris plusieurs préparateurs de les dégui
ser sous le nom de pommades au sain bois, au ga-
rou etc.
Les cantharides, sous les différentes formes phar
maceutiques, ont tous les inronvéniens que Baglivi
a si bien signalés et démontrés par de nombreuses
expériences, inconvéniens que Stoll a également
reconnus et développés dans son traité de matière
médicale.
Un rapport fait le 23 décembre 1817 l'Acadé
mie royale des Sciences, par trois savans médecins
et chimistes, membres de l'Académie des Sciences,
MM. Partal, Percy et Thénard, confirme encore les
pernicieux effets de ces insectes. Us ont dit, au su
jet des vésicatoires: que l'absorption est quelque—
a fois si orageuseraison des cantharides qui en-
trent dans leur composition et qui, portant leur
action tantôt sur l'appareil urinaire, tantôt sur
d'autres organes également irritablesdéjà en-
flammés, causent les accidens les plus forwida-
bles, et même la mort.
A combien de maux ne sont donc point exposés
ceux quichaque jour entretiennent leurs vésica
toires avec de ces pommades incendiaires! quelque
faible que soit la dose des cantharides qu'elles com
portentles effets, avec le temps, n'en sont pas
moinus funestes. L'état de division où se trouvent ces
insectes coléoptères facilite leur entrée dans le tissu
muqueux, il passent dans le sang, l'enflamment
ou ébranlant.le système nerveux: de là ces inquié
tudes vagues, ce malaise continuel que le malade
ne sait quoi atîribuer. D'autres sont exposés
des accidens p us terribleset éprouvent .des réten-
tions qui doivent demeurer .éternelles. Chex
femmes les pemmades cantbaridées, en portant leur
action sur les voies urinairesles irritent, y pro_
duisent l'inflammation et forment des ulcères.
Le Taffetas végéto-épispastique, composé d'aprj,
les conseils.de plusieurs médecins, pour l'entretien
journalier des vésicatoires, ne.doit son action qu'à
des préparations végétales, ainsi que le cons-
tate un rapport fait par M. Vauquelin, célèbre
professeur de Chimie au Jardin du Roi; lequel rap
port a été inséré dans le journal de pharmacie.
Une nouvelle analyse chimique, ordonnnée par
l'Académie royale de Médecineayant pleinement
confirmé l'absence des cantharides dans le Taffetas
épispastiques de Mauvages, elle a jugé qu'il avait
sous ce rapport une supériorité bien évidente,
sans compter ses autres avantages.
L'approbation que ce rapport savant a donné au
dit taffetas en.séance,générale le 2 septembre i8î8,
ne laissant aucun doute sur son utilité, on doit
regarder comme une découverte très précieuse celle
qui permet de substituer aux pommades épispasti
ques un moyen doux certain sans danger, tou
jours égal dans ses effets, d'un usage facile, et
que sa préparation sous différens degrés de foree,
donne la faculté de pouvoir graduerselon la sen
sibilité «les personnes et l'urgence des cas: tels sont
les avantages que présente le Taffetas Végéto-épis
pastique qui a été honoré, dès son origine, des
sutlrages de tout ce qite la médecine française
compte de plus célèbre et de plus distingué.
Si le trouble que les cantharides portent dans la
circulation, dans les fonctions des nerfs, et spécia
lement sur les voies urinairesest un puissant mo-
til pour apprécier uu moyen qui met l'abri d'ac-
cidens si cruels on doit considérer, en y réfléchis
sant, qu'au lieu de tous les accessoires que l'on était
obligé d'employer pour attirer la suppuration,
un simple morceau de taffetas suffit et remplace les
pommades de toutes cspècçs, la poirée, le beurre et
tout cet appareil qui n'était pas moins dégoûtant
que douloureux. En effet, comment concilier les
soins et les attentions que la propreté exige,
avec l'emploi des substances qui se décomposent en
peu de temps et exhalent une odeur insupportable.
Le taffetas épispatique est exempt de toute mau
vaise odeuret il offre la facilité de se panser soi-
même en voyage, la campagne, et même dans
son lit, puisqu'il ne s'agit que de l'appliquer sur le
vésicatoire; on remarquera aussi que, n'étant pas
susceptible de se déplacer et de laisser découvert
la partie sur laquelle il a été appliqué, il p'empë-
che pas d'agir.
O11 peut dire encore de cette préparation qu'elle
réunit l'élégance l'utilité; car, loin d'offrir l'as
pect sale et désagréable d'emplâtres, comme font les
mèyens ordinaires de pansement, elle paraît sous
la l'orme d'un taffetas blanc et transparent.
Nous présentons icicomme autant de garanties
de son ^emploi, quelques-unes des approbations
paiticulières qu'un grand nombre de médecins qui
jouissent d'une haute réputation, ont données
l'auteur de ce nouveau moyen de pansement.
Egalement bien convaincus de son .utilité, MM.
les médecins et chirurgiensdu Roi en ont ordonné
l'admission dans la pharmacie de Sa Majesté.
"Les différens degrés de force du Taffetas sont
désignés par numéro 1, 2, 3, 4-
Le n° 1 est le plus faible; chaque numéro au-
dessus a un degré de force supérieure.
Le n° 2 est employé le plus généralement.
Par une autorisation spéciale de Son Excellence 1«
ministre, en faveur de cette intéressante découverte,
les armes de France sont placées sur les boîtes qui
renferment le Taffetas végéto-épispastique.
Toutes autres préparations du même genre, sous
quelque titre qu'elles soient présentées, seraient
des contrefaçons qu'il serait d'autant plus facile
de. reconnaîtrequ'elles ne porteraient pas cetts
marque distinctive.
Ces contrefaçons occnltesvendues sans avoir été
soumises l'examen de l'Académie royale de mé
decine, doivent être un avertissement pour le pu
blic du danger qu'il y aurait de faire usage de ee«
sortes de remèdes secrets.
On trouve le Taffetas végéto-épispastique en boi
tes de 2 francs, et demi-boites de i.fr. 20 centimes,
fermées par une bande de papier aux armes de France.
Se vend Ypreschez R. Gambart-Mortis»
Imprimeur-Libraire sur la Grande-Place
Yprei. Imprimerie de R. GAMBART-MORTIER, Libraire, sur la Grande-Plaœ, vu vis de l'Hôtel d« Villa.